Chapitre 4 (Khadeeja)

1343 Words
Point de vue de Khadeeja "Deux âmes, un cœur, une histoire d'amour qui ne fait que commencer." Nous nous sommes rencontrés il y'a 4 mois et nous nous sommes aimés. Fiancé trois mois plus tard et jeune marié depuis moins d'un mois maintenant. Tout s'est passé si vite, je n'avais jamais songé à me marier avant mes vingt-sept ans et à vingt-quatre ans je suis déjà Mme Mansour Doumbia. L'homme le plus charmant et le plus gentil. Il a totalement transformé ma vie. Je suis Khadeeja, vingt-quatre ans et styliste, la mode c'est ma passion. Selon le dicton, la mode est non seulement une forme d'art, mais aussi un marqueur social. J'aime porter des tenues « originales » et je me définis vraiment par mon style, les différentes matières m'intéressent et jouent avec elles que j'aime beaucoup. En tant que personnalité publique et styliste, je me fais beaucoup d'argent. J'ai déjà réalisé plusieurs collections et j'ai aussi organisé beaucoup de défilés de mode. J'ai été autonome dès mon jeune âge c'est aussi grâce à ma famille, ma merveilleuse mère Oumyma et ma cousine Marya. À propos, Marya travaille avec moi, elle est mon assistante, elle gère tout pendant mon absence. Elles sont ma force et c'est pourquoi j'ai insisté sur le fait qu'elles viennent vivre avec Mansour et moi. Il a donné son accord parce qu'il s'entend très bien avec eux. Mon moment préféré reste le week-end car c'est destiné à se reposer, travailler un peu, faire la fête, se promener dans une broussaille... L'arrivée de la fin de semaine ressemble au début d'une nouvelle vie, elle est si réelle surtout après une semaine très occupée. [...] Je me réveille en entendant des bruits et je retrouve ma mère dans la cuisine qui prépare le repas. Elle ne se lasse pas malgré le fait qu'on a des employés. — Maman qu'est-ce que tu fabriques? Où sont les gouvernantes ? Dis-je en lui prenant les assiettes des mains. — Je leur ai demandé de rejoindre leur famille, aujourd'hui je m'occupe de tout! Elle répond avant de prendre le jus d'orange dans le réfrigérateur. — Maman tu n'as pas à t'en faire tu sais. — Tu sais déjà comment je suis, allée assieds-toi en attendant l'arrivée des autres. Depuis que mon père est mort il y a 2 ans maintenant, ma mère n'est plus la même, j'avoue que ça a été un choc pour tout le monde. Sa mort a été le moment le plus douloureux de ma vie, il s'en est aller dans son sommeil pendant une sieste. Je reste forte pour Mayra parce que c'est très dur pour elle également. Puisque ses parents sont morts, mon père s'en est occupé. — Bonjour. Dit Mayra en allant faire un gros bisou à maman — Bonjour mon bébé, bien dormi? — Oui mais pourquoi c'est toi qui cuisine? où sont les employés? — Demande à ta mère. — Je sens que vous êtes dépendante des domestiques, ils ne sont pas esclaves, apprenez à faire certaines choses. Répond t'elle Mayra lève les yeux au ciel tout en continuant son déjeuner. Ma mère n'arrive pas à se faire à l'idée que les domestiques nous aide pour les travaux. — Bonjour la famille, Oumyma, Marya comment allez-vous? Il vient vers moi et me fait un bisou sur le front. — Bien filston, qu'est-ce que tu bois ? — Juste du thé merci. Ma mère se leva pour le servir, même Mansour était choqué. — Pourquoi vous vous donnez tant de mal, Oumyma, alors que nous avons des personnels pour ça? — Beau-frère, selon maman, nous dépendons beaucoup des domestiques, c'est pourquoi elle a décidé de leur accorder la journée d'aujourd'hui.. Affirme Marya — Je trouve ça excessif, tous les jours Martha, Martha ! N'avez vous jamais marre d'être toujours servi par quelqu'un? Répliqua ma mère — Mais c'est ce que toi tu fais! S'écria Marya — Je suis votre mère! — Du calme, on ne va pas s'en vouloir pour ça, si ça fait plaisir à Oumyma alors pourquoi pas. Dit Mansour — Merci mon fils. Il est très doux, toujours avec ses manières pour détendre l'ambiance. Marie finit rapidement son repas et s'en va. Elle profite également du weekend pour s'amuser. [...] Après le déjeuner, je suis allé me préparer, Mansour m'a invité à sortir, nous étions nouveaux mariés et ils avaient été en voyage d'affaires pendant quatre mois. Pour se racheter, il m'a convié à un restaurant. Alors je suis allé chez le coiffeur, faire des soins et j'en ai profité pour acheter une robe. Et en fin de soir, nous nous sommes préparé. — Comment tu me trouve? — Tu es la plus belle femme du monde. Me dit-il avec les yeux billaient. — N'exagère pas bébé, bon on y va? Il me prend par la main et nous dirigions vers la porte de sortie quand: — Vous partez sans me dire aurevoir? Dit ma mère. — Bien sûr que non maman. Je lui répond en la prenant dans mes bras. — Passez une bonne soirée et prenez bien soin de vous. — Merci, nous nous tâcherons de rentrer tôt Oumyma. Lui dit mon mari. Nous avons quitté la maison, pris la voiture et Mansour conduit au restaurant. Sur le chemin il a pris ma main et m'a embrassé, il est vraiment mignon. Environ quinze minutes plus tard, nous sommes arrivés devant l'un des meilleurs hôtels. Mansour avait déjà effectué la réservation, nous nous sommes installés à notre table. Tandis que nous regardions le menu pour passer notre commande, je vis Mansour en train de me regarder. — Pourquoi tu me regarde ainsi? Dis-je toute timide. — Tu es tellement belle mon amour. — Arrête tu me gêne. Le serveur est venu prendre nos commandes, après le diner, Mansour m'a offert un collier en or. — Chéri merci beaucoup. Je suis tellement émue que mes yeux se sont remplis de larmes. Il ne cesse de me combler, c'est le meilleur. — Si tu continue de pleurer à chaque surprise que je te fais tu auras mal aux yeux bébé. Dit-il en me souriant Au même moment le serveur se dirige vers nous avec des hommes en porteur d'uniforme. — Khadeeja Doumbia? Me demande l'un d'eux. — Oui qu'est-ce qui se passe? Leur demande Mansour. — Levez-vous et suivez-nous s'il vous plaît. Affirme l'un d'entre eux — Pardon? Mansour se relève, les policiers avancent vers moi. — Mettez-lui les menottes! Il s'approche de moi et me fait levé de force, j'étais très paniquée mais aussi choquée que je n'ai pas pu placer un mot. — OH ARRÊTEZ QU'EST-CE QUE VOUS FAITES? S'écria Mansour en furie. Il me tire jusqu'à l'intérieur malgré le faite que Mansour leur demandait la cause de mon arrestation. Il s'est même battu avec l'un des policiers, tous les regards étaient braquées sur nous. Ils m'ont fait rentrer de forcer dans la voiture et m'ont conduit au poste de police. Une fois là-bas, ils m'ont enfermés dans une cellule avec une copine à moi, Géorgia. Je suis choquée de la voir. — Géorgi ?? Je suis tellement choquée que je ne savais pas quoi lui dire, elles avaient les yeux pleines de larmes. — Chérie est-ce que ça va ? Elle était assise par terre, je l'aide à s'assoir sur le banc. C'était très pitoyable de la voir dans cet état. — Je veux rentrer chez moi. Dit-elle en pleure. — Calme-toi s'il te plaît nous allons sortir d'ici. Elle se lève brusquement et commence à taper sur les barres de la cellule. — FAITES-MOI SORTIR !! S'écria telle. — Arrête Géorgia ça ne sert à rien tout ça! Elle se tourne vers moi, elle sèche ses larmes avant de dire: — Qu'avons nous faites? Pourquoi ils nous enferme ! — Je l'ignore tout comme toi mais tu dois garder ton calmer pour ne pas envenimer les choses. Viens nous allons nous assoir en attendant. Elle accepte enfin de se calmer, c'est très dure mais nous devons garder nos calmes. ________________________ A suivre...
Free reading for new users
Scan code to download app
Facebookexpand_more
  • author-avatar
    Writer
  • chap_listContents
  • likeADD