Chapitre 9

4403 Words
Le matin suivant Claire se réveilla avec quelques douleurs, mais elle réussit à se lever sans problèmes. Elle raconta à Bruno ses petits soucis de douleurs, qui lui conseilla de se masser avec de l'Arnigel, ce que fit Claire. Ensuite ils prirent un petit déjeuner frugal. Elle réussit malgré tout à se laver les cheveux et faire ses comptes, la matinée passa rapidement sans aucun problème notable. Puis c'était l'heure du déjeuner, Bruno avait décidé de faire une Tartiflette, certes ce n'était pas bon pour le régime, mais c'était un vrai délice ! L'après midi même ils allèrent signer le compromis de vente pour la maison. Ils signèrent les papiers de réservation de la maison, n'avaient pas de crédit car payaient en chèque de banque (avec l'argent de l'héritage de la maison de Claire) donc pas de problèmes en perspectives et moins de temps à perdre. Ils pourraient donc signer l'acte de vente si tout va bien dans les 2 mois qui suivent, ils devraient bien sûr vendre la maison de Pessac, mais cela ne devrait pas prendre trop de temps. Le reste de la journée ils burent du thé et discutèrent avec les voisins Sébastien et Elodie qui leur avaient rendus visite, ils restèrent un bon moment et racontèrent l'évènement qu'était la signature des papiers de la maison qu'ils avaient achetés. Le soir ils dinèrent de croissants, Bruno nature et Claire avec de la confiture d'abricot qui était sa confiture préférée, confiture qu'elle avait faite elle même. En soirée ils regardèrent un bon film puis se couchèrent vers 23h45. Le lendemain matin Bruno alla à l'agence de location HERTZ la plus proche pour rendre la MAZDA, puis il alla sur le parking d'Auchan car le samedi et le dimanche matin il y a une vente de véhicules d'occasion. Nous étions dimanche, ils allèrent sur le parking d'Auchan et trouvèrent la vente de véhicules, il fit le tour pour chercher un véhicule d'occasion qui ai l'air presque neuf et qui leur convienne. Il en vit deux qui lui plaisaient une Volvo 140 grise foncée qui n'avaient que 20000 km, paraissait impeccable à l'intérieur comme à l'extérieur et le propriétaire avait des factures à l'appui pour attester de l'entretien du véhicule. Puis l'autre une fiat Tipo toute récente qui avait juste deux petites rayures et les pneus arrières à changer, elle avait 32000 km et lui paraissait nickel mais il avait la flemme de faire changer quoi que ce soit, il prit donc la première voiture qui lui coûta la bagatelle de 10 000 € fit un chèque et embarqua sa Volvo 140. Ils rentrèrent à l'appartement content d'avoir enfin une voiture qui leur appartenait en propre après avoir changé je ne sais combien de fois de voiture durant leur escapade. Claire dit à Bruno : - Cela fait 1 mois tu crois que je peux appeler Marie sans que cela ne pose de problèmes ! - Je crois que tu peux ! Enfin sous toute réserves, on pourra toujours s'échapper à nouveau si besoin est ! déclara Bruno, maintenant je possède plus d'un tour dans mon sac. - Claire appela Marie pour lui raconter son histoire et voulut marcher tout en parlant à sa grand mère, mais impossible pour elle de marcher cela lui faisait un mal de chien. Elle appela Bruno et lui exposa la situation et son impossibilité de marcher sans avoir mal. Elle dit au revoir à Marie illico presto et lui promit de la rappeler bientôt. Heureusement elle l'avait échappée belle, car n'était pas restée assez longtemps en ligne pour être repérée ; car effectivement la DGSI avait mis sa grand mère sur écoute et la mafia les surveillait toujours également de près. Claire l'après midi joua sur son portable et Bruno joua a des jeux en ligne. En soirée ils dinèrent léger car avait bien mangé le midi. Puis ils discutèrent toute la soirée puis se couchèrent l'esprit léger, soulagé d'avoir signé les papiers de la maison. Le lundi matin Claire voulut prendre la voiture mais n'arriva pas à mettre un pied devant l'autre car c'était impossible elle avait trop mal ! Du coup Claire était handicapée, comment cela se faisait que la douleur ne se déclare que 48 h après la pseudo chute cela reste un mystère ! Elle appela le médecin, son médecin traitant n'était pas là c'est donc un remplaçant qui l'ausculta et déclara qu'elle avait une élongation des muscles. Bruno alla à la pharmacie chercher des médicaments que Claire prit avec nécessité au diner. Elle ne se rappela même plus le lendemain ce qu'elle avait avalé tellement la prise de médicaments était une priorité absolue pour elle. Elle resta dans cet état là avec sa douleur à la hanche pendant 1 semaine, le docteur remplaçant revint faire un arrêt maladie persistant avec son élongation musculaire, puis une deuxième semaine passa le médecin revint encore une fois faire une prolongation d'arrêt maladie. Cette fois ci le médecin remplaçant lui donna des séances de kiné à faire, Claire téléphona au Cabinet de kinésithérapie et elle dit que le kiné l'appellera dans la journée. Simplement le kiné téléphone 5 jours après, si cela avait été grave le kiné aurait appelé trop tard, Claire trouva cela indécent et pas professionnel du tout. Bruno dit à Claire qu'il ne valait mieux pas les faire au cas où justement il y avait quelque chose de grave, c'est son instinct qui parlait il ne valait mieux pas le contrarier, du coup elle raccrocha et dit au kiné que finalement il n'y en avait pas besoin. Le médecin persistait dans son diagnostic, puis 3 semaines passèrent et son médecin traitant revint la 4ème semaine, d'emblée il dit que ce n'était pas normal que cela ne pouvait être une élongation car cela durait depuis trop longtemps, il décida donc de faire passer une radiographie à Claire. Ce jour Claire soufra énormément de sa hanche, par bonheur le médecin remplaçant lui avait donné de l'oxycodone qui était assez fort et qui lui soulageait ses douleurs qu'elle soient diurnes ou nocturnes. Bruno eu l'idée, puisqu'elle n'arrivait pas à marcher, de la promener dans l'appartement avec la chaise de bureau à roulettes, dans les divers endroits de la maison, chambre, salle de bain, cuisine, toilettes. Bruno prépara le diner du poisson à la bordelaise avec du riz et un yaourt en dessert après quelques morceaux de fromage. Malheureusement après diner Claire alla se brosser les dents puis Bruno la mit devant la télévision car elle ne pouvait pas faire grand chose d'autre, et il fallait qu'elle s'y habitue car son problème allait durer plus longtemps que prévu. Son amoureux l'aida à se coucher délicatement prenant soin de lui prendre les jambes pour les placer dans le lit. Et le temps passa très vite car Claire avait rendez vous à la radio le mardi de la semaine suivante, elle avait demandé une ambulance qui était venue la chercher 45 mn avant. Ils l'amenèrent au cabinet de radiologie, la elle fit la radio, ils la mirent devant l'appareil de radio délicatement puis prirent les radio. A la fin elle attendit dans une cabine au bout d'un certain temps un médecin apparut et lui dit : - Vous avez une fracture du col du fémur! Claire lui dit merci, il me dit : - Maintenant c'est vital que vous alliez aux urgences pour vous faire opérer. Du coup l'ambulance au lieu de la raccompagner à l'appartement l'accompagna aux urgences de la clinique mutualiste à Pessac, car elle avais pris soin avant tout de téléphoner à sa sœur Audrey qui  étaient infirmière urgentiste et qui connaissait un chirurgien compétent à la clinique mutualiste qui s'était occupé de sa cheville quand elle avait fait une entorse, c'est pour cette raison qu'elle se devait d'y aller. Arrivée aux urgences Claire fut prise en charge très rapidement, simplement il fallait faire des analyses de sang, un électrocardiogramme, et attendre que le médecin passe pour voir ce que l'on faisait. Néanmoins les infirmières dirent que ce n'était pas normal d'être comme cela depuis 1 mois, qu'il y aurait pu avoir des complications étant donné que j'ai plus ou moins marché avec ma canne et que j'ai failli aller chez le kiné, cela aurait pu être plus grave ! Heureusement que Bruno ne voulait pas que j'aille le kiné, cela m'a sauvé la peau. En attendant le médecin, elle avais prévenu sa sœur Audrey de la situation dans laquelle elle se trouvais, et aussi téléphona à Bruno, resté à l'appartement, qu'il fallait qu'il vienne, j'avais fait une liste que je lui ai donné pour qu'il me ramène quelques affaires à l'hôpital. Bruno arriva avec toutes ses affaires et attendit avec elle, elle étais plutôt assez contente de le voir, et se dit qu'il la soutenait du mieux qu'il pouvait.  Au bout de plusieurs heures qui me parurent une éternité le médecin passa, regarda les radio et dit : - Bon c'est une urgence vitale il faut opérer très rapidement. On va vous transférer dans une chambre au 3ème étage. Un brancardier transféra Claire dans la chambre 320 au 3ème étage, une chambre seule, tant mieux pensais elle ! Puis les infirmières de l'étage vinrent me voir, me prirent la tension, me mirent une perfusion, et m'expliquèrent qu'elles me tenaient au courant de l'heure de mon opération. Puis l'heure du diner arriva à 18h30, et malgré tout Claire mangea une tranche de jambon et une compote, cela veut dire que pour l'instant pas d'opération. Bruno lui dit : - T'inquiète pas cela va arriver assez vite. Il resta avec moi et nous avons discuté jusqu'à 22h puis après Bruno décida de rentrer car il n'avait pas dîné. Les infirmières revinrent me voir assez souvent. Puis Claire décida de dormir, et ne dormit pas très bien, son sommeil ponctué de réveils intempestifs soit par des réveils inopinés, soit par l'infirmière pour lui prendre la tension. Quand elle se réveilla l'infirmière vint la voir pour lui dire qu'elle allait être opérée à 14h, donc elles vint pour lui raser les parties intimes et les poils qu'ils pourraient éventuellement y avoir au niveau de la hanche. Ensuite les infirmières vinrent pour lui laver le corps à l'ibis scrub (étant allergique à la Bétadine) pour la préparer à l'opération. Elle attendit patiemment, elle téléphona à Bruno pour lui annoncer la nouvelle, et lui dire de ne pas venir aujourd'hui mais plutôt demain, elle avait fait également une petite liste de choses à lui amener : bouquin, serviette de table, quelques médicaments qui lui manquaient. Le temps passa très vite, un brancardier vint la chercher vers 13h15. Ils descendirent au 1er étage au bloc opératoire, elle attendit dans la salle de réveil en attendant que le bloc opératoire soit libre. Elle demanda à voir le chirurgien avant l'opération qui lui expliqua comment cela allait se passer, puis vint le grand moment, l'anesthésiste essaya de lui piquer dans les veines avec un peu de mal, effectivement elle n'avais pas beaucoup de veines apparentes ce fut donc assez difficile pour lui, quand il finit par y arriver il lui injecta un produit pour l'endormir, Claire se sentit partir elle vit tout flou, puis plus rien jusqu'à son réveil 1 h plus tard dans la salle de réveil, des infirmières s'affairaient autour d'elle et auprès d'autres patients. Le temps passa comme un éclair jusqu'au moment ou allant beaucoup mieux au niveau des douleurs ils la remontèrent dans sa chambre. Elle avait toujours sa perfusion avec des anti inflammatoires, des antalgiques, puis avait également une pompe à morphine et un masque à oxygène. Elle n'avait rien pour se distraire à part son portable, elle joua donc un peu à Covet Fashion ponctué de petites périodes de sommeil, mais elle préférait ne pas trop dormir pour dormir mieux la nuit prochaine. Vint le soir, l'infirmière lui prit la tension vers 22h30 puis elle entreprit de dormir, malheureusement cette nuit fut un véritable cauchemar, elle dormit très peu les infirmières la réveillant toutes les 2 h pour lui prendre la tension et le pouls, et vérifier de temps en temps son taux de glycémie vu qu'elle était également diabétique. Le matin arriva vite, Claire n'avait qu'une hâte c'était de prendre ses médicaments avec le petit déjeuner qui arrivait vers 8h, elle dévora ses 2 biscottes avec du beurre et son café. Ensuite dans la matinée, les infirmières vinrent pour lui laver les jambes puis le corps, elle eut une autre prise de sang, puis elles vinrent pour lui prendre la tension et le pouls, et sommes toutes le temps passa très vite. Ensuite Bruno pointa le bout de son nez vers 14h, il lui amena ce qu'elle lui avait demandé et fut fort contente de le voir et aussi qu'il ait amené son bouquin "Inferno" de Dan Brown. Ils s'embrassèrent puis Claire lui montra ses pansements, lui expliqua comment cela s'était passé en lui donnant tous les détails. Ils discutèrent un peu mais il fallait que Bruno rentre de bonne heure car il avait des choses à faire, elle ne sait pas quoi, mais il resta en tout et pour tout 3 quarts d'heure, ce qui n'est pas grand chose. Ils s'embrassèrent d'un b****r furtif pour se dire au revoir et à très vite. Malgré tout Bruno fit des efforts car il vint tous les jours la voir toujours aux environs de 14 h et toujours départ vers 14h45 pour ne pas tomber dans les embouteillages, ce qui était mieux que rien bien sûr ! Claire s'occupa en lisant son bouquin et alternant avec son jeu sur le téléphone portable. Le matin était ponctué par les infirmières qui  passaient la laver, puis le kiné qui commençait à la faire marcher avec un déambulateur, d'ailleurs il lui mit des bas de contention étant donné qu'elle restait alitée la plupart du temps, puis les infirmières vinrent à nouveau pour tension et pouls. Elle ne resta à l'hôpital que jusqu'à Samedi, elle prépara ses affaires le matin, puis demanda les papiers de sortie aux infirmières et elle sortit vers 11h30 Bruno venant la chercher. Tandis qu'il avançait la voiture elle patienta, puis il la fit se déplacer avec un fauteuil roulant, puis rentra dans la voiture avec l'aide de Bruno faisant attention à sa hanche, puis ils rentrèrent à l'appartement. Claire passa beaucoup de temps tous les jours à souffrir énormément, aussi son médecin lui prescrit de l'oxycodone et du claradol avec de la codéine dedans. Après niveau douleur cela diminua chaque jour un peu ; et au bout d'1 mois elle réussit à marcher avec un déambulateur. Mais Claire s'ennuyait énormément elle aurait voulu s'occuper de son magasin de vêtements mais elle ne peut pas encore ni conduire, ni marcher à l'extérieur. Elle a rendez vous avec le Kinésithérapeute vendredi. Elle décida de voir Stéphanie pour mettre en place son métier d'auto entrepreneuse. Claire lui téléphona pour lui dire de passer et d'emmener avec elle les papiers qu'il faut pour son magasin de vêtements. Stéphanie entra dans la maison et posa ses papiers sur la table, elle lui dit qu'en premier lieu il fallait faire une étude marketing pour savoir si à l'endroit ou elle voulait mettre son magasin il y a de la demande pour ce genre de boutique et si cela serait rentable. Claire téléphona à une entreprise spécialisée dans le marketing qui s'appelle MARKETS PLACES, son gérant Louis Bertiac décréta qu'il aiderait Claire dans sa quête d'auto entrepreneuse. Cela prit du temps car il fallait faire des enquêtes auprès du voisinage et c'était un travail de longue haleine. Ensuite Stéphanie lui dit de faire le Business Plan, elle lui expliqua que c'est un dossier qui permet de coucher par écrit un projet entrepreneurial. C'est donc un document pour soi puisqu'il permet de faire le point sur sa stratégie, son équipe et ses moyens logistiques. Claire arrêta son projet, elle avait son étude marketing qui avait révélé que ce magasin avait toutes ses chances puisqu'il n'y en a pas d'autres a moins de 8 rues de là. Puis son business plan prit 2 bonnes semaines pour être totalement prêt. Quant à ses autres documents, il s'agit de la déclaration, formulaire PO-AE, qui doit être transmis au CFE (Centre de formation des entreprises) ; puis chercha ses fournisseurs en enquêtant sur le web et trouva des GROSSISTES susceptibles de lui fournir des vêtements de qualité italienne et des vêtements de marque. Elle alla sur SHOPIFY sur Internet pour voir si le nom qu'elle voulait pour sa boutique n'était pas utilisé, il s'agit de MARIE'S ART BOUTIQUE (C'était le prénom de sa mère) et il était disponible, Claire en était extrêmement ravie, c'était décidé. Stéphanie eu la gentillesse de déposer son dossier dans son intégralité à la CCI de Bordeaux. Claire reçu son numéro de SIRET 3 semaines plus tard, Claire avait donc le nom pour la boutique, le n° de SIRET, le business plan, les études marketing, les fournisseurs, il manquait plus que les fournitures pour le magasin, et comme elle ne pouvait toujours pas se déplacer, elle trouva quelqu'un sur le Web, Victor BENI, qui lui apporta un catalogue de fournitures, elle commanda donc des portants à habits, des bacs, des étagères, et dans un autre registre du papier à entête au nom de la boutique, des cartes de visite, des flyers (qu'elle commanda en grande quantité auprès de VISTA PRINT). Elle déposa une petite annonce pour chercher un étudiant qui aimerait se faire de l'argent facilement en déposant les flyers de la Boutique chez les commerçants, sur les voitures, dans les boites aux lettres, dans les résidences. Bon maintenant il fallait que Claire marche ou a peu près pour pouvoir ouvrir le magasin, là il fallait peut être attendre un peu. Elle demanda à son médecin traitant sous combien de temps encore elle allait marcher, il lui répondit que cela dépendait de la douleur. Elle posa la question également à son kiné qui lui répondit la même chose, mais lui certifia que d'ici fin MAI elle pourrait marcher un peu et conduire ! L'apprentissage de la marche après une opération de fracture du col du fémur avec appareillage (vis et 2 clous) et lente et longue, Claire ne se plaignait pas, elle souffrait en silence, sa vie pendant ces 3 semaines était rythmé par les séances de kiné, le déjeuner de midi, les films l'après midi pour se reposer, les papiers et recherches pour le nouveau magasin, le dîner et le coucher. Le temps avait passé vite finalement et nous étions fin mai, Claire qui allait mieux et marchait encore aidée de sa canne, mis une affiche comme quoi le magasin ouvrait le 22 juin, puis soutenue par Stéphanie elles mirent tous les articles nécessaires à la boutique en place, puis deux ou trois autres fois remplirent les portants à habits, les bacs et les étagères de vêtements. Après il a fallu un autre jour pour  mettre en place la signalétique avec les tailles, la désignation des articles, le prix. Puis un ultime jour pour tout nettoyer, tout aligner et vérifier la cohérence de tout ça ! Stéphanie s'était bien rachetée finalement puisque elle l'avait aidé à tout faire et était devenue une nécessité pour Claire vu qu'elle n'était pas encore totalement opérationnelle avec sa patte folle, tant et si bien que Claire décida d'embaucher Stéphanie comme Vendeuse à plein temps. Les séances de kiné se passaient bien il y en avait 20 en tout, dans les premiers temps il me massa à visée antalgique, puis ensuite me fit faire des mouvements pour réapprendre aux muscles à fonctionner après 2 mois d'arrêt. Il se passa bien un mois pendant lesquels elle réappris à marcher tout doucement avec l'aide du kiné. Ses journées étaient rythmées par réveil, petit déjeuner, lavage sommaire, bouquinage, télé, déjeuner, télé, dîner, puis kiné tous les deux jours, Bruno la poussait toujours sur la chaise de bureau pour se déplacer et aller aux toilettes. Elle se lavait au gant tous les deux jours et ne put réellement se laver et prendre une douche qu'au bout de 1 mois et ce fut la galère pour mettre les jambes par dessus la baignoire et rester debout 5 petites minutes, c'est Bruno qui s'occupait d'elle et faisait tout à l'appartement, il a eu beaucoup de mérite, il restait à ses côtés 24 h/24 sauf quand il allait faire les courses 1 fois par semaine. Au bout de ce temps qui lui parut interminable à cause des douleurs fortes qui ont bien duré 2 à 3 semaines, elle fini par se déplacer maintenant avec l'aide de sa canne et ne s'en sortait pas trop mal. Pendant ce temps là Bruno avait repris le travail, il était garde du corps pour les célébrités ou les VIP, de ce fait il était souvent absent. Il avait travaillé pour Monica GELARDI qui était venue sur Bordeaux pour faire l'avant première de son dernier film, il la protégea à commencer de son arrivée à l'aéroport de Bordeaux Mérignac, puis ensuite son arrivée à l'hôtel de Sèze, hôtel très réputé et sophistiqué comme elle, il s'arrêtait bien entendu à la porte de l'hôtel et attendait sur une chaise. Cela aurait pu être tranquille comme boulot mais c'était sans compter sur la séduction naturelle de Monica Gelardi, elle demanda à Bruno son garde du corps de rentrer dans sa suite, sous prétexte qu'elle serait plus en sécurité, Bruno accepta bien sûr c'était son travail donc il ne fit aucune difficulté quand elle le lui demanda gentiment. Seulement elle avait commandé un room service avec Champagne, fraises et crème fraiche et demanda à Bruno de partager ces délices, il refusa une première fois, elle s'approcha alors de lui, lui demanda une seconde fois en lui caressant la joue et en lui demandant plus qu'aimablement. Bruno était un homme très séduisant et n'importe quelle femme serait heureuse à son bras, et elle avait décidé de jeter son dévolu sur lui, tant et si bien qu'il craqua pour elle aussi, et accepta tout bonnement de l'accompagner à manger et boire. Ils passèrent un très bon moment jusqu'au moment où elle s'approcha vraiment très près de lui et fit mine de l'embrasser, il se laissa faire et lui rendit son b****r, la scène devin très torride, Monica lui enleva sa chemise, Bruno lui enleva sa robe tout en l'embrassant, mais tout à coup il pensa à Claire, seule dans l'appartement avec sa jambe malade. Puis il la repoussa et se rhabilla aussi vite qu'il s'était fait déshabiller, et il sortit de la chambre se mettre sur la chaise qu'il n'aurait pas du quitter. Monica ne comprit pas son geste mais le respecta, c'était la 1ère fois qu'on la repoussait pensa t'elle, certainement pas la dernière ! Il la protégea quand elle sortit pour aller à l'avant première de son film, à l'entrée de la salle comme à la sortie, il resta très professionnel malgré ce qu'il c'était produit. Puis après l'accompagna lors de son retour à l'hôtel Sèze mais en arrivant à la porte de l'hôtel il y a son collègue Nicolas Baffie qui l'attendait pour le remplacer pour la nuit. Il prit la poudre d'escampette et rentra chez lui, très heureux de ne plus la revoir. Une fois passé la porte Claire lui sauta au coup et l'embrassa vigoureusement et Bruno lui rendit son b****r avec la même ardeur. - Comment vas tu, cela s'est bien passé ton boulot ? - Et bien pas exactement fit il ! J'ai quelque chose à te dire Claire ! - Bien je t'écoute de quoi s'agit il ? - Ce n'est pas facile à dire ni à expliquer, je pense que tu vas beaucoup m'en vouloir. - Vas y dit moi ce qui ne vas pas ! - Et là il lui raconta que Monica Gelardi lui avait fait du gringue qu'ils s'étaient embrassés, puis commencé à se déshabiller puis il l'avait repoussé ! - Déshabillé jusqu'où dit Claire ? - Elle sa robe et moi juste ma chemise, mais je t'assure qu'il ne s'est rien passé de plus ma chérie, je l'ai repoussé avant que cela ne devienne trop compliqué ! - Encore heureux dit elle ! - J'y crois pas, moi je t'attends tranquillement à l'appartement et toi tu fricotes avec ta patronne ! - Je suis désolé rétorqua Bruno cela ne se reproduira plus, pardonnes moi ! Claire fit la moue. - Laisse moi réfléchir ! Puis elle partit dans la cuisine en le laissant planté là dans la salle à manger seul avec ses pensées. Bruno alla dans la chambre se changer. Il revint ensuite dans la salle à manger et se dit qu'il avait fait une belle boulette, qu'il s'en voulait énormément, qu'il espérait grandement qu'elle ai l'occasion de lui pardonner ! Il s'affala dans le canapé en cuir blanc et alluma la télévision sans regarder vraiment les images, il zappa de nombreuses fois puis tomba sur un film d'amour, il resta là à regarder intensément le film, c'était l'histoire d'un couple qui s'aimait au delà de toute espérance, se vénéraient l'un l'autre, leur couple formait deux moitiés d'un tout qui s'aimait par dessus tout, même au delà de leurs âmes ! Cela le fit pleurer, puis il éteint la TV. Il était prêt à aller se coucher seul, quant tout à coup elle sortit de la cuisine avec le sourire ! Il se dit, bon elle à le sourire c'est une bonne chose ! - Regardes moi dans les yeux et dis moi que tu m'aimes, il s'exécuta et lui dit : - Je t'aime plus que tout Claire, si profondément tu ne peux même pas imaginer à quel point ! - Comme moi je t'aime à la folie Bruno et je ne veux pas gâcher notre amour à cause d'une erreur de parcours ! - Tu as raison dit il c'était une erreur que j'ai commise sans réfléchir aux conséquences, mais là je suis bien lucide et je te répète je t'aime ! - Dans ces conditions je veux bien te pardonner dit Claire. Et on n'en parles plus, mais il faut que tu me fasses la promesse de ne plus recommencer. - C'est promis affirma Bruno ! Puis ils s'embrassèrent longuement leurs langues s'entremêlèrent, et au bout d'un certain temps ils se détachèrent se regardant droit dans les yeux et se sourirent mutuellement, enfin ensuite ils décidèrent d'aller se coucher.
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