Koûnine rentra dans l’église trois fois, et trois fois il ressentit un v*****t désir de prendre l’air. La messe finie, il se rendit chez le père Jacob. La maison du prêtre, à l’extérieur, ne se distinguait en rien des isbas des paysans. Peut-être seulement la paille du toit en était-elle plus unie, et il y avait des rideaux aux fenêtres. Le père Jacob conduisit Koûnine dans une petite chambre claire, non pavée, dont les murs étaient revêtus de papier bon marché. Malgré quelques efforts vers le luxe, indiqués par des photographies dans de vilains petits cadres, et par une horloge au balancier de laquelle étaient accrochés des ciseaux, le mobilier frappait par sa pauvreté. Les meubles, on eût dit que le père Jacob les avait ramassés pièce à pièce en faisant ses tournées. Dans une maison on

