partie 4

3158 Words
J'avais commencé les cours depuis un mois déjà et je me sentais tellement bien. j'aimais particulierment les cours de profiling. j'aimais comprendre les personnes, c'était assez passionant d'étudier le comportement des hommes, leur manière de penser, pouvoir les cerner. je me sentais deja comme une enquetrice. j'aimais tellement cette sensation. je n'avais pas encore trouvé de collocataire et je devais avouer que cet appartement me paraissait un peu vide. mes parents s'inquietaient un peu et pour les rassurer je passais chez eux assez regulièrement sans toute fois les laisser prendre le peu d'autonomie que j'avais acqueri et qui me plaisait tant. j'avais posté des affiches sur les barbillards de ma faculté pour trouver une colloc mais depuis je n'avais rien reçu comme réponses. un soir je reçu un appel d'une fille qui venait en échange .Laura c'était une fille qui venait de Chicago. elle ne serait la que pour le premier semestre. j'avais décidé de la rencontrer pour me faire mon avis sur elle. mais je devais avouer que le fait qu'elle vienne juste pour quelques mois me posait un peu problème. après qu'elle soit partie je devais trouver encore quelqu'un d'autre et ce serait une période où tout le monde aura déjà un appartement à la fac. toutefois je voulais la rencontrer . on ne sait jamais, je devais lui donner sa chance. je me retrouvais actuellement dans un petit salon de thé où nous etions censées nous rencontrer. j'étais arrivée dix minutes en avance, j'observais le petit salon peu fréquenté en ce moment de la journée et souriais à l'une des serveuse qui desservait à une table. les minutes passaient et Laura ne venait pas. je regardais ma montre et constata qu'elle était en retard d'une bonne trentaine de minutes. je lui laissais un message pour lui demander où elle en étrait mais elle ne répondit pas. je devais aller travailler au journal donc je ne pouvais pas vraiment l'attendre plus longtemps. et puis ce n'étais pas plus mal . j'aurais été embarrassée de lui dire que je ne pouvais pas la prendre pour colloc si le feeling n'était passé. je me levais donc après avoir payé et me dirigeais vers la sortie je marchais vers mon arret de bus en souriant lorsque mon regard s'arreta sur une silhouette de dos. j'avais l'impression de la connaitre. on dirait qu'elle m'attirait, je me mis à presser le pas. j'en était sure. c'était lui, c'était le vampire de la soirée. je pressais le pas. j'avancais plus rapidement pour le rattraper, sans toutefois attirer son attention. lorsque je ne fus qu'à quelques pas de lui un viel homme me bouscula et fit tomber mon sac. lorsque je me relevais , il n'était plus là. ce n'était pas possible! comment était ce possible? il était là il y a moins d'une minute. comment avait il fait pour disparaitre en quelques secondes? je m'excusais auprès de l'homme qui m'avait renversé et ramassa mon sac . je me mis à courir dans la rue pour voir s'il n'avait pas pris une intersection mais non, et puis comment aurait il fait pour parcourir cette distance en si peu de temps ? et puis que faisait il là? les vampires n'etaient pas censés craindre le soleil? on dirait bien que ces contes me sont montés à la tete ! je regardais ma montre , il était temps que j'y aille si je ne voulais pas arriver en retard. depuis que j'avais commencé les cours, à l'agence ils me laissaient participer aux reunions, comme assistante certes mais j'étais très satisfaite. je pouvais parler avec les differents chefs de rubriques, voir comment ils faisaient pour enqueter , leur demander des conseils. j'étais dans mon élément et meme si la plupart du temps ils trouvaient que je leur cassais les pieds avec mes questions je ne me décourrageais pas pour autant. j'avais eu l'dée de faire des recherches pour une nouvelle enquete que faisait Erine, une jeune femme qui était censée receuillir des informations sur une affaire de disparition d'une jeune licéenne. la police avait conclu à une fugue mais Erine avait tenu à enquetter la dessus. j'avais alors pris l'initiative de faire des recherches , d'infiltrer les forums de discussions du lycée pour avoir plus d'infos. elle avait été très satisfaite par mon initiative mais ne me citerait pas pour proteger mon anonimat. le reste de la soirée passa calmement. je me chargeais des photocopies, du courier , d'organiser , de ranger et de lire pour savoir s'il n'avait pas eu de nouveaux cas , ou temoignages suspects pouvant me mener à mon cher Vampire. j'étais sure qu'il m'avait vu tout à l'heure dans la rue. est ce qu'il savait que je serais là? est ce qu'il me suivait ? est ce qu'il savait où je vivais ? je n'avais pas vraiment peur, j'étais persuadée que s'il avait voulu me tuer il l'aurait déja fait. la rencontre dans la rue tout à l'heure n'étais pas un hasard j'en étais sure. je devais en avoir le coeur net. en bref je devais parler à ma grand mere. je ne lui raconterais rien bien sur. je ne sais pas pourquoi mais j'avais l'impression qu'elle en saurait plus que moi. je crois meme qu'elle voudrait que j'en sache plus au sujet de ces créatures. elle avait toujours tenu à me raconter des recits fantastiques. bien évidement ils etaient modélés pour ne pas faire oeur à la petite fille que j'étais alors mais j'étais sure que ces recits avaient un fond de vérité. j'avais alors décidé je devais aller rendre visite à ma grand mère ce soir. je devais savoir à quoi m'attendre. les heures passaient et vint enfin le moment de me rendre à la maison de retraite.. je pris le bus et m'y rendis. elle parut m'attendre, je ne saurais comment l'expliquer mais dès qu'elle me vit elle sourit avec cet air entendu sur le visage et me demanda de la suivre dans sa chambre sans dire un mot. A peine avait elle fermé la porte qu'elle me prit dans ses bras - il ne t'a rien fait? pourquoi n'es tu pas venue plus tot? - de qui tu parles Nana? - ne me prends pas pour une idiote s'il te plait. tes parents ont la facheuse manie de vouloir me cacher les choses soit disant pour me proteger mais laisse moi te dire, c'est du pipo leur discours ! - tu ne changeras jamais Nana. mais on dirait que tu m'attendais . - dis moi plutot ce qui te tracasse ma petite - eh bien , vu ta réaction je suppose que tu sais que j'ai rencontré un ...eh bien ...une - un vampire, tu peux le dire - mais comment tu sais ça Nana? - pourquoi crois tu qu'ils ont voulu m'enfermer ? je le sais parceque je l'ai vu ma luciole - comment ça tu l'as vu ? tu étais au bar ce soir là? - je ne les vois pas comme tu l'entends. j'en ai révé. ça faisait longtemps . - tu essayes de me dire que tu as des visions ? comme Raven ? tu es une voyante ? - je ne sais pas comment tu appeles celà. et je ne sais pas qui est Raven, mais ce que je sais c'est que je t'ai vu avec ce vampire. dans une de mes visions - tu as des visions ? tu es ... voyante ou medium ou un truc du genre ? -tu n'es pas venue ici pour savoir ce que ta vielle Nanna fait dans ses reves si? - nous en reparlerons! j'aimerai en savoir plus sur eux Nanna. je dois savoir comment m'y prendre s'il devrait arriver qu'il revienne - tu l'as revu c'est ça? - oui, tout à l'heure. mais je ne comprends pas , j'ai vu du sang ce soir là. pourtant la fille n'a pas de morsure.je ne comprends pas - à quoi tu t'attendais ? - je ne sais pas moi! une marque au cou ou quelque chose dans le genre - tu ne la verras jamais èparcequ'ils ne te mordent pas comme celà, ce ne sont pas des serpents ma puce. les vampires sont avant tout discrets. ce sont des creatures élégantes. ils veillent toujours à ne pas attirer l'attention sur eux une morsure ce serait grossier. - tu les défends ? - non pas du tout je veux que tu comprenne quelque chose. les vampires sont des creatures de la nuit. ils ne chassent pas comme des betes. tout se joue dans le spirituel. ils te charment te poussent à les suivre, te font faire des choses sans que tu ne t'en rende compte. les blessures ne sont pas externes, elles sont internes. La fille en question n'a peu etre pas de morsures mais elle a bel et bien été blessée. elle a du s'en rendre compte plus tard sans toute fois savoir ce qui lui est arrivée - en effet elle m'a dit s'etre sentie vidée, avc la tete qui lui tournait. ce sont les effets dont tu parles ? - oui , si elle avait fait une radio ou un scan le soir en question elle se serait rendue compte que d'éventuelles lésions. et puis ma puce enlève toi de la tete l'idée selon laquelle les vampires ne s****t que le sang , ce n'est pas le cas. on est pas dans les contes de Dracula. dit elle en riant - que font ils alors? - à dire la verité ils ne boivent pas seulement , ils mangent. ils se nourrissent de la chair qui se trouve sur tes os. mais ils ne le font pas pour te tuer non , ils ne prennent que le juste necessaire. et avec celà ils peuvent tenir une semaine ou deux pour les plus... - comment tu sais tout ça? dois moi la verité Nanna - un jour je te le dirai. pour l'instant tu n'es pas prete - tu vas faire la meme chose que maman et papa ? tu ne vas rien me dire? - nous ne devons pas brusquer les choses, il y a une raison à celà. une chose est sure . tes parents et moi meme ne voulons que ton bien. pour une raison précise nous ne pouvons pas te devoiler toute la verité. ta memoire reviendra au moment opportun, ton père m'a dit que tu leur en voulait de te cacher ces choses, ils ont souffert , nous avons tous soufert. ne les blame pas sans savoir la verité - je saurai en juger si vous me disiez ce qu'il en est - tu n'écoutes pas... - justement si, et un peu trop meme. écoute Nana. tu sais comment je suis attaché à eux, tu sais que jamais je ne ferais quoi que ce soit pour leur faire du mal n'est ce pas ? je suis assez grande pour savoir la verité, tu ne crois pas ? - eh bien elle ne viendra pas de moi, tout ce que je peux faire c'est t'éclairer sur certains faits. tu peux compter sur moi mais n'attends pas de moi que je reveille ce qui devrait etre enfoui. non que je veuille te cacher la verité laisse la nature juger , ma jolie. ne forces pas les choses tu veux? - je me demande jusqu'à quand les choses seront ainsi - jusqu'à ce que ta memoire te revienne ce qui n'est pas encore le cas. en tout cas pas totalement. je restais avec elle, parlant de tout et de rien, de son état de santé, des derniers potins. elle me renseigna encore plus sur les vampires et je lui en fut très reconnaissante. j'avais appris en une soirée ce qu'en plusieurs semaines de recherches je n'étais pas parvenue à trouver. j'étais comme exitée de ce que j'avais découvert mais tout de meme éfrayée parceque si ce vampire en avait après moi il ne s'en irait pas aussi facilement. Nana ne m'avait pas seulement raconté comment ils vivaient et se nourissaient elle m'avait aussi parlé de leur perseverance. le temps pour ne passait pas aussi rapidement que le notre vu qu'ils avaient toute l'éternité devant eux , ainsi pouvaient ils etre très patient. ils n'aimaient pas facilement et lorsque c'était le cas ils faisaient tout pour etre avec leur etre aimé. elle m'avait donné les reférences dans d'anciennes Archives pour que je me documente encore plus sur eux et je comptais bien le faire. tout de meme pour l'heure je devais rentrer chez moi. je n'avais pas vu le tempa passer. j'avais deux bus à prendre et si je ne faisais pas vite je raterais le dernier pour chez moi. je reussis à prendre le premier qui me laissa à quelques minutes de l'arret de bus qui me mènerait chez moi. une vingtaine de minutes plus tard j'étais à mon arret de bus. je verifiais l'heure et tous mes espoirs tombèrent à l'eau. le dernier bus était déja passé comme je m'en étais doutée. je devais me taper une vingtaine de minutes à pieds et ça ne me réjouissais guère. je pris mon sac et le calais sur mon épaule . ensuite je mis mes écouteurs et une musique douce pour m'accompagner le long de mon voyage. je sais que je dramatise mais je n'aimais pas particulièrement cette situation. je ne savais pas pourquoi mais une boule s'était formée dans ma gorge. comme si je craignait que quelque chose m'arrive . j'essayais de me raisonner et me mis en marche. j'avais laissé les grandes routes et étais à présent sur une petite ruelle à une dizaine de minutes de ma maison. la ruelle était un peu sombre, je vis un chat passer après s'etre lèché la patte. il se retourna et me regarda puis s'enfuit et s'engoufra sans une autre rue. il faisait frais et ma veste ne me tenait pas vraiment chaud. ou est ce la peur qui me faisait ressentir le froid? je ne saurais le dire. je continuais d'avancer, en ignorant les signaux d'allarme que m'envoyait mon cerveau lorsque je vis un homme dans un coin de la ruelle. je m'arretais immédiatement et refléchis. si je faisais demi tour il s'en rendrait compte et me suivrait . je ne pouvais pas non plus avancer. je ne pouvais pas appeler la police et dire " il y a un gars dans ma rue" j'en étais à me pisser dessus lorsqu'il se tourna pour probablement jetter sa cigarette et me vit. il se mit à sourire , mais du genre de sourire qui ne vous donne pas envie de fuir. il vous donne envie de s'évanouir, j'étais comme pétrifiée sur place. je ne reussis meme pas à effectuer un mouvement. j'aurais bien aimé mais ce que mon cerveau pensait et ordonnait mes membres avaient comme du mal à obéir. cette rebellion me fit sourire , d'un sourire de desespoir. est ce que j'allais mourir ? - qu'est ce que tu fais là toute seule? tu veux que je te racompagne ma belle? sa voix était aussi bizarre que sa carrure. il était pas très grand , du genre un peu frileux mais sa posture, sa gestuelle me faisaient peur - je vais juste rentrer chez moi ù - pas si vite ma jolie. je peux te raconter une histoire? on a le temps non? pourquoi est tu si pressée. je me décidais à faire la chose la plus stupide que je n'ais jamais faite de ma vie. je m'avancais vers lui. doucement. je tremblais de peur mais je ne voulais pas qu'il s'en appercoive pas tout de suite en tout cas. - je vois que mon offre t'interesse! je ne répondais pas et me contentais d'avancer tout en gardant bien ma main dans mon sac en cherchant le spray que je me rappelais y avoir glisé. lui aussi commenca à avancer. il continuait de débiter des propos flippant mais surtout sallaces que mon cerveau refusa d'interpreter . il était trop occupé à essayer de trouver le spray. lorsque je ne fus qu'à quelques pas de lui , comme par magie je trouvais le spray et attendis le bon moment. il se rapprocha de moi et je distinguais des traits. il avait l'aoir d****e, et saoul . son allaine me le confirma. il composa sur son visage un de ces sourires de psychopathes qui allaient me hanter pour un bon bout de temps j'en étais sure. j'avais arreté de respirer. j'apréhendais ce qui allait suivre. il me surpris en me prenant le bras violement - tu crois que je n'ai pas compris que tu veux me berner petite sotte? montre moi tes mains. il brandit un couteau et je compris que j'étais finie. - non s'il vous plait. - je te demande de me montrer tes mains , ce n'est pas si dur à comprendre si? moi qui croyais que le quartier était sécurisé ! je tremblais encore plus fort mais ne me dégonflais pas. il se rapprocha, avec le couteau certes mais il se rapprochait quand meme. j'attendis encore deux secondes avant de sortir le spray pour le lui pulveriser dans les yeux. quelle ne fut pas ma surprise lorsque je me rendis compte que c'était bloqué. il se mit à rire comme dans les films psychopathes. j'étais finie. il allait me tuer. il avanca encore avec son couteau, pret à me l'enfoncer dans la gorge lorsque je retentais ma chance. il recut le spray directement dans les yeux et en fut desarçonné. j'en profitais pour lui assener un coup dans les parties intimes avant de m'enfuir en courant vers ma maison. je l'entendis pester fort et pris mon telephone pour appeler la police. je ne m'arretais pas de courir tout en parlant à la dame à l'autre bout du fil. je me retournais pour regarder s'il me suivait et le vis à distance. il avait du mal à avancer mais continuait de me suivre, après quelques minutes j'entendis les sirènes. la police était là. à ce moment je fis un faux pas et tombais . je restais au sol en pleurant. j'avais eu peur. la police vint jusqu'à moi et pris ma déposition. tout était fini . ils me raccompagnèrent jusqu'à mon appartement que je fermais à doubles tours. je me mis à pleurer encore plus. je pris le téléphone pour appeler mes parents puis me ravisais. ils allaient me demander de retrourner avec eux si je le faisais. et je ne le voulais pas du tout. - est ce qu'il t'a fait du mal ? je sursautais en me mis la main sur le coeur. puis je me retournais et le vsi. il était là . il me fixait avec tellement d'intensité que je fis un pas en arrière - que qui es ... que .. qui es tu ?comment? qu'est ce que ? - est ce qu'il t'a fait du mal,Ann? - non, non il ne m'a fait aucun ,mal.
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