Rejeté par l'alpha !

chapitre 5

Au fil des années, j'ai été moquée, insultée comme une sorte de paria. Les gens ne veulent pas se mélanger avec moi, ni même me regarder, de peur que je leur attire la poisse. La seule et unique amie que j'ai, c'est Maeline, ma cousine. C'est la seule qui ose me parler et qui prend ma défense tout le temps. J'ai l'impression qu'elle mène un combat pour leur montrer ma vraie personnalité. Elle est adorable, heureusement que je l'ai ici avec moi. Je ne sais pas ce que je serais devenue seule. Mathéo, lui, ne me parlait pas au début, mais à force que Maeline lui prenne la tête, il a commencé à me parler, puis nous sommes devenus amis. Je ne vous cache pas qu'il a été piqué à plusieurs reprises à cause de moi, mais lui, c'est un beta, il les remet vite en place. La plupart ont peur de lui. Ce qui est étonnant, c'est l'alpha qui n'a rien dit. Lui m'a toujours évitée, comme si je n'existais pas. Il ne m'a jamais adressé la parole, ne m'a jamais regardée dans les yeux, rien de chez rien ! Même ma louve n'a jamais ressenti son loup jusqu'à tout à l'heure. Me voilà sur le chemin de la maison, au loin je vois mon père. Je m'approche de plus en plus.

Papa : Te voilà enfin, ma fille ! J'ai eu un appel de l'alpha, il t'attend dans une heure à la maison de la meute. Tu veux que je t'accompagne ?

Mon père doit être choqué, jamais je n'étais invitée dans la maison de la meute.

Clair : Ne t'inquiète pas, papa. (Je lui fais un câlin.) On a un devoir à rendre ensemble.

Papa : Ouf, je pensais qu'il s'était passé quelque chose de grave. Mon bébé, dans deux jours, tu as 18 ans ! Je dois te parler, mais ne t'inquiète pas, va à la maison de la meute et fais ton devoir avec l'alpha, on discutera plus tard.

Mon père était inquiet, malgré qu'il dissimule bien les choses. Je peux sentir son loup anxieux, et oui, j'ai le don de sentir les autres loups.

Clair : D'accord, papa, je vais me laver et je vais à cette maison de meute.

Papa : Clair, attends ! Si quelqu'un te dit quoi que ce soit, tu me tiens au courant dans la seconde, est-ce que tu as bien compris ?

Clair : Oui, papa ! (Bisous sur la joue de mon père.)

Et je monte les escaliers. Je jette un coup d'œil dans la maison, mon père était seul, ma mère n'est pas là ! C'est rare de la voir. Depuis que je suis toute petite, j'ai toujours vu ma mère travailler. Le peu de temps qu'elle est à la maison, elle le passe avec moi, mais je ne sais pas, j'ai toujours eu un lien plus fort avec mon père, c'est inexplicable. Je me lave et sors de la douche, puis j'ouvre mon armoire.

Clair : Merde alors, il faut vraiment aller s'acheter des habits !

.....* Laïa : Oui, il faudrait ! ...

....* Clair : Te revoilà ! Laïa, tu es blessée ? Pourquoi t'avoir repliée tout à l'heure ? ...

....* Laïa : Je ne sais pas, Clair. Je n'ai pas compris. Moi non plus, tu connais notre histoire. C'est la première fois qu'un loup réussit à avoir le dessus sur moi, certes pas longtemps, un fragment de seconde, mais je pense que cet alpha cache quelque chose. Son loup est tellement waouh ! ....

....* Clair : Comment ça, waouh ? ...

....* Laïa : Il est très puissant, je n'ai jamais encore vu ni même senti un loup aussi fort ! Très impressionnant.

.....* Clair : Tu m'en diras tant. Il faut aller les voir là, essayer de t'approcher de son loup sans trop t'énerver, s'il te plaît ! ...

.....* Laïa : Je le ferai ....

Je suis déjà habillée, j'ai mis un survêtement. cool. Je me fais les cheveux. Mes cheveux sont châtain foncé, mes yeux sont bleus. J'ai toujours un chignon à l'école, dehors, mais là, ce soir, j'ai envie de les laisser les cheveux détacher . Je pense que j'aurai moins mal à la tête avec ce qui m'attend avec cet alpha ! piouff !