Louane J'entends les pas de Solberg qui montent l'escalier. Il est à peine cinq heures passées. Je réalise qu'il a dû quitter le travail à la minute même où il le pouvait. Je ne m'en plains pas. Je brûle de lui poser des questions sur Michael depuis l'appel de la police. Et, aussi incroyable que cela puisse paraître, je me surprends à ressentir son absence de plus en plus intensément. Je suis convaincue que c'est le bébé qui réclame son père, pas moi. La plupart du temps, sa présence me rend nerveuse, tendue. La seule exception : l'heure du coucher. Je n'ai pas fait un seul cauchemar depuis qu'il a insisté pour que nous dormions ensemble. J'attends ce moment chaque soir, celui où je m'endors dans la sécurité de ses bras puissants. Il entre dans ma chambre sans frapper. Son regard me tr

