Louane La farine explose contre le visage de Solberg en un nuage blanc, couvrant ses traits d’un voile poudreux qui flotte encore dans l’air. Un grondement sourd résonne dans sa poitrine et, un éclair de panique me traverse : ai-je franchi une ligne ? Il ferme les yeux un instant, comme pour reprendre ses sens, puis les rouvre et je vois l’éclat sauvage du loup dans ses iris. Mes muscles se tendent. Je veux me faufiler sous ses bras, m’échapper, mais il se penche brusquement et m’enferme contre le comptoir. Sa taille m’écrase ; je réalise, d’un coup, combien il est plus grand que moi. Quand je suis à ses côtés, tout mon corps paraît fragile, mes bras minces contre ses muscles solides. Ma tête atteint tout juste son sternum. L’air me manque un peu. Son souffle est rapide. Il lutte pour c

