Solberg J’entends le cœur de Louane battre à tout rompre, et le bébé commence déjà à réagir au stress de sa mère. L’inquiétude me ronge aussi : Louane est petite, même pour une humaine, et moi je suis grand, même pour un loup‑garou. Pourtant, je refuse de croire que la Déesse l’aurait choisie pour porter mon héritier si elle n’en était pas capable. Je dois l’apaiser, et vite. Je commence à ronronner, caressant ses flancs de longs gestes réguliers et apaisants. "Doucement, petite. Tout ira bien." Je sens ses nerfs se détendre peu à peu, mais son esprit reste en pleine révolte. "Arrête ça !" gémit‑elle. "Je ne veux pas que tu apaises ça, j’ai raison d’avoir peur !" "Bien sûr que tu as raison", murmuré‑je sans cesser mes vibrations. "L’accouchement est toujours effrayant, et il paraît to

