Je suis rentrée à Rennes avec mon amie Élodie qui fréquente déjà Mickaël bien que l’on est quitté Paris, j’ai retrouvé mon chez moi. Depuis notre arrivée j’ai souvent l’impression d’être surveillé, j’ai pas de nouvelles de Benjamin ça fera bientôt deux semaines. Ça me fait étrangement mal, mais de temps à autre je me dis que c’est mieux, trop se mêler aux gens riches en plus des blancs et moi je suis noire et je sors pas d’une grande famille. A force ça peut me porter préjudice.
Je rentre du boulot et j’entre dans mon appartement quand j’allume la lumière je lâche mon sac prise de peur, surprise de voir quelqu’un dans mon appartement.
- Qu’est-ce que tu fais là Benjamin ?!
- Je voulais te faire une surprise désolé si je t’ai fait peur.
- Comment tu as fait pour connaître mon adresse et entrer dans mon appartement ?
- C’est un secret.
- Dis moi comment tu as fait ? Dis je sans en reprenant mon sac et en le déposant sur la table.
Évitant son regard et d’être près de lui.
Il s’approche ne voulant pas me répondre. Me scrute.
Il essaie de m’embrasser mais je refuse ses baisers
C’est genre normal pour lui de disparaitre et réapparaître, il pense que ça se passe comme ça et bien non je suis pas d’accord.
- Tu disparais, j’essaie de te joindre tu réponds pas et tu reviens comme ça !? Genre c’est normal! on discutait normalement.
- Désolé, j’étais occupé.
- Et bien là, moi, je le suis aussi. Dis-je en colère.
Il me calme en me tenant le bras.
Il essaie encore j’essaie de résister mais je n’y arrive pas. Et ça finit au lit. J’aurais dû tenir un plus longtemps mais j’avais envie de lui.
- Je suis désolée mais je suis venu pour voir ta tante pour notre séjour en Belgique et pour que tu signales ton absence au boulot parce dans trois jours on s’en va.
- Juste comme ça !
- Bien Oui !
- Et bien non, tu peux pas disparaître revenir et me dire on s’en va dans deux jours.
- Désolé Mélissa. J’étais occupé.
- Qu’est-ce qui t’a occupé au point de ne pas être joignable. Sérieux tu me prends pour une idiote ?!
- Jamais je ne le ferai. Je te promets de ne plus jamais disparaître sans donner des nouvelles.
- Ouais c’est ça ! Tchuips.
Plus je réfléchis je remarque que Benjamin est un peu mystérieux.
Benjamin.
Le fait de la voir me donne des idées. Je sais que je lui ai manqué, je ne pensais pas que ça lui ferait autant mal mais ça me fait plaisir. J’ai l’impression qu’elle s’est attaché à moi. Ça me va parce-que moi je n’ai pas l’intention de la voir aimer quelqu’un d’autre parce que je ne sais pas de quoi je serai capable ou bien si.
Mélissa.
Nous sommes allés à Amiens voir ma tante.
- Bonjour Song. Dis-je song veut dire Tante.
- Bonjour, comment allez vous ?
- Bien tante Bella, voici Benjamin mon ami dont je t’ai parlé. Je vais passer un séjour en Belgique avec lui. Et Benjamin voici ma Tante Bella.
- Bonjour Madame, ravi de faire votre connaissance, Je viens me présenter en tant qu’ami de Mélis pour que vous ne vous inquiétiez pas.
Tante Bella scrute Benjamin de haut vers le bas. Ensuite répond.
- D’accord, Svp prenez soin d’elle! En cas de… on t’envoie le fusil nocturne. Je suis tout autant de faire votre connaissance.
- C’est quoi ?
- C’est rien, ce sont des choses typiquement Africaines. Dit- elle en rigolant ce qui me fait sourire.
- D’accord. Dit-il mine de rien.
Ma tante et moi, nous nous dirigeons vers la cuisine. Elle entame.
- Emowome! beba ndomane ova ngnon ne vé ? ya’abele miang?(1)
- kieh mema !(2)
- Massile Akwoh! Ye sili wa si’étome(3)
J’ai fini par raconter à ma tante et lui dire qu’il n’y avait rien de sûr.
Elle a invité Benjamin à manger un plat de chez nous. Il a d’ailleurs apprécié et m’a demandé si je savais le faire.
- J’aimerais que tu cuisines des plats de chez toi pour moi .
- Je les ferai lui. Dis-je un sourire jusqu’aux oreilles.
Ma tante nous regarde le sourire aux lèvres .
Le jour de notre départ , nous avons pris un jet privé. J’avais la sensation de ne pas être à ma place
Vous savez il y a un niveau où vous avez cette impression que vous risquez d’oublier votre réalité et vous vous répètez de ne pas l'oublier parce que le luxe dans lequel vous êtes n’est pas votre vie.
(1) Mon enfant ! Un Bel Homme tu l’as trouvé où? Est ce qu’il a de l’argent?
(2) Oh maman!
(3) Oh je demande est-ce que le fait de poser la question pose déjà un problème ?