D'une réalité à une autre.

chapitre 8

Nous sommes dans un restaurant pas loin de l’hôtel, je me rends compte que j’ai fait beaucoup de restaurant cette semaine et des restaurants luxueux. L’indépendance financière est belle mais ça fait parfois tellement de bien de ne pas dépenser, quand je pense que si c’était moi ça m’aurait ruiné. Je réalise que ca ne me choque pas mais j’en rigole au fond.

Je reçois un message de cette folle d’Élodie.

[ - Princesse , je suis en route, je suis en train de rentrer.]

Je réponds rapidement

[ - D’accord je suis pas loin, je suis sur une terrasse avec Benjamin au café...]

Quelques minutes plus tard, elle nous rejoint. Sans ses vêtements de la veille. Et ayant une mine radieuse, toute souriante, un sourire qui en dit long sur sa soirée et sa matinée à croire qu’elle n’a consommé d’alcool la veille.

Benjamin, lui regarde d’un oeil satisfait.

- C’était une super soirée, On dirait. Lui dis-je.

Elle ne dit rien me sourit et passe une commande à la serveuse qui regarde Bellucci comme un bon repas.

Je n’aime pas ça mais je ne lui en veux pas qui n’aime pas les jolies choses.

Après ce déjeuner, il nous raccompagne à l’hôtel puis s’en va.

Dans la chambre d’hôtel. Elo me raconte ce qui s’est passé avec l’ami de Benjamin elle est souriante. Moi aussi Je fais de même puis nous nous allongeons, on a besoin de repos.

Le lendemain.

Je suis toujours fatiguée épuisé par le journée passée avec Benjamin. Lui doit effectuer un voyage et moi, rentrer à Rennes.

Benjamin.

Depuis que j’ai rencontré Mélissa, je veux de plus en plus d’elle et de plus en plus être avec elle. Elle m’a l’air d’une fille bien. Et ça se voit qu’elle est libre, et vit sans attachement. Je suis à mon aise allongé dans le canapé de mon bureau et je reçois un message

≪ - Bonjour j’ai oublié de vous le dire hier et bien mon séjour prend fin demain à bientôt≫

C’est Mélissa.

Après avoir reçu le message, je ne tarde pas à l’appeler.

- Salut, bien dormi mon amour ?

- Bien merci et toi?

- Bien, Je vais effectuer un voyage, À mon retour, on se verra mais d’abord cette soirée on l’a passe ensemble.

- Bien d’accord.

La soirée arrivée, je vais la trouver à l’hôtel et bien et remarque qu’elle est seul.

- Où est passée Élodie ? Pourquoi tu es toute seule ?

- Elle est avec Michael.

- Bien, prochainement dis le moi quand tu es seul, je trouve pas ça prudent.

- C’est vrai mais c’est pas comme si quelque chose de mal pourrait arriver.

- Et bien tout peut arriver Mélis.

- D’accord de toute manière, C’est la dernière soirée, tu n’as besoin de t’inquiéter.

Elle me regarde avec étonnement. Je suis possessif et la c’est peu dire.

J’ai garé mon véhicule pas loin, nous marchons. Je veux profiter du temps que j’ai avec elle.

Je compte l’emmener manger dans un restaurant. Quand soudainement, elle s’arrête devant un fast-foods.

- Pourquoi tu t’arrêtes là ? Demandai-je.

- C’est là où nous allons manger, je t’invite. Me dit-elle.

Je lui fais un sourire.

Elle est mignonne, elle est parfois tellement enfantine.

On passe une commande

Avec la serveuse, qui regarde Mélissa comme un chien devant un os. On croirait qu’elle veut d’elle, elle m’ignore complétement. C’est une situation que je n’ai jamais vécu, c’est étonnant quand je marche avec elle, je vois toute sorte de regard de la jalousie pour les femmes, le désir pour les hommes. Le dégoût pour certains sûrement dû à sa peau. Mais ce regard et cette situation provenant d’une femme c’est nouveau. Quelques temps plus tard, On nous apporte notre commande.

- Mélissa, tu comptes rentrer dans ton pays où vivre ici en France ?

- J’y ai pas beaucoup réfléchi. Mais je pense pousser jusqu’au doctorat. J’ai un travail bien qu’il ne soit pas à plein temps. Je n’ai pas d’enfant ni de relation stable, peut être je rentrerai.

- veux-tu venir passer un séjour en Belgique avec moi?

- pourquoi pas mais il faudrait juste que tu croises ma tante pour des petites raisons de sécurité.

- si c’est ce qui te convient.

Elle me fait sourire, on dirait, elle ne s’attache à rien.

- Aujourd’hui, on fait quoi Benjamin.

- On se saute dessus, Ma lapine. Lui dis-je

Elle éclate de rire.

- Maintenant que j’y pense on s’est pas mal rapproché, mais je sais pas ce que tu fais dans la vie mais toi, tu connais beaucoup de choses sur moi.

- J’ai beaucoup d’activités, je suis à la tête d’une entreprise familiale ayant fait fortune

- Et Bien je pensais que je tomberai sur tout genre d’homme sauf un héritier. Dit-elle avec une mine froide.

Je me demande pourquoi cet expression.