Chapitre 13

1195 Words
Je n’arrive pas à être en colère contre lui. Je sors du sommeil avec un rêve étrange ou une dame me poursuivait. Je fais une petite prière, je ne le vois pas. Je vais sous la douche et me regarde dans le miroir, je vois des rouges sur mes fesses dû au fouet, il entre sans cogner et m’observe, je ne sais pas pourquoi je ne mets pas en colère. Il sait que j’ai mal. Pourtant il me regarde comme s’il n’avait rien fait de mal. Pour tout dire il s’en fout. - Je te ferai ça, jusqu’à ce que tu comprennes et te soumettes. - Je ne suis pas ta femme et encore moins ton jouet, tu te prends pour qui ? me soumettre! même dans mon pays on n’utilise plus ce genre de terme, tu es fou ou quoi ma parole?! Sache que la prochaine fois que tu le fais je te quitte et je suis très sérieuse. - Et bien ça c’est pour eux. Ne pense même pas me quitter, tu ne sais même pas ce que je te ferai. Tu m’appartiens et si c’est le fait d’être ma femme, ça ne change rien. J’ai tout d’un coup la nausée et me met à vomir. - Ça ira! Me dit-il. - Je me sens fatiguée. Mais j’aimerais aller changer ma coupe de cheveux. - Repose toi aujourd’hui, tu le feras demain. - D’accord. J’ai dormi quasiment toute la journée. En repensant mes menstrues sont venues bien qu’elle n’est durée que deux jours. J’ai peur d’être enceinte. Aujourd’hui, je vais refaire ma tête. Je commence la journée avec des nausées. - Aujourd’hui, je passe la journée avec toi. Melissa. Déclare Benjamin. - Pourquoi ? ce sera long! Pour faire mes cheveux c’est un processus . Moi j’ai les cheveux frisés bien qu’ils soient métissés. Ça prendra des heures. Pas moins de quatre heures. - peu importe, Alexandre dis à Lorenzo de préparer la voiture. - Bien Monsieur. J’ai l’impression que j’ai été séquestré. - veux-tu me fuir? Melissa ! - Non, pourquoi je ferai ça ? Il me regarde et me fait un sourire angélique. Il m’énerve mais… - J’aimerais m’arrêter en pharmacie. - Pas besoin, Tu veux un test de grossesse, n’est ce pas? Alexandre s’en chargera. J’acquiesce bien que je sois étonnée de la simplicité avec laquelle il en parle. Je n’aurai jamais cru qu’il était si possessif cela fait presque peur. - Pourquoi, nous ne sommes jamais uniquement à deux. - Pour des raisons de sécurité. - Dis moi, quand est-ce je vais rentrer ? Je m’ennuie, je veux voir Élodie. - Tu ne rentreras pas maintenant mais je te promets que tu verras Élodie dans bientôt. Arrivée dans ce salon de coiffure africain, je m’installe. Celle que l’on charge de s’occuper de moi, me complimente, me sourit. -_ Madame que désirez-vous comme coiffure. - Savez-vous faire le chignon de rajoux - Bien sûr ! Les petits, moyens ou les gros. Tu sens une vraie africaine, la façon dont elle parle, je dirais une congolaise à son accent. - les petits mais d’abord un bain d’huile et un champooing pas besoin de défrisage. - D’accord. Sur ce elle commence le travail. Benjamin. Ça fait déjà plus d’une heure que je patiente, je veux voir de quoi elle aura l’air. J’ai couché avec des femmes de tout type de peau pour moi la beauté n’a rien avoir avec la couleur de peau. Nous savons tous reconnaître les belles choses comme on sait reconnaître les belles femmes. Elle s’en est une. Je sais qu’elle est en colère contre moi mais je sais qu’elle n’aura pas le courage de me quitter sachant qu’elle ne connait personne, et elle sait que j’ai de l’influence. Beaucoup penseront que je m’y prends mal mais non s’il y a une chose que je sais que l’on oublie celui qui nous a fait du mal, tout comme on n’oublie celui qui nous a fait du bien. Pour elle je dois être les deux. A la fois celui qui lui fait peur et celui avec qui elle se sent en sécurité. Je veux que toutes ses émotions soient pour moi. Depuis un moment, elle avait l’air pâle mais ses nausées, les longues siestes, la fatigue et le fait de beaucoup dormir et dormir longtemps je crois vraiment qu’elle est enceinte. C’est en ma faveur. Elle ne pourra aller nulle part. Mélissa. J’ai fini, je me trouve magnifique, ça fait un moment que je voulais me tresser, j’étais fatiguée de laisser ma touffe de cheveux comme ça c’est vrai qu’ils sont beaux mes cheveux et assez long mais j’aime trop me faire tresser. J’imagine ma prochaine coupe. Je vais rejoindre Bellucci et ça réaction en me voyant me fait sourire. Benjamin. Elle est magnifique. Ça lui va à merveille. Je le savais qu’elle était belle mais ça change. p****n j’ai envie d’elle tout de suite. - No encuentro palabras mi amor. ¡Que belísima!.(1) - Merci. Dis je toute souriante. J’aime quand il me regarde et encore plus avec ses yeux qui en disent long sur sa pensée. Après ça nous somme rentrés. Je suis allée m’allonger. Dans la soirée. - Bonsoir Alexandre excusez moi où est Benjamin? - Monsieur est sorti mademoiselle. Il a dit que si vous demandez après lui. Que je vous informe qu’il rentrera très tard dans la nuit. - D’accord merci mais c’est un peu gênant de demander mais vous a-t-il envoyé acheter un test de grossesse ? Et si oui puis-je l’avoir. - Et bien madame Monsieur a demandé que vous l’attendiez, vous devez le faire en sa présence . - Merci pour l’information. Dis-je à Alexandre. Je me lève et me dirige devant la télévision, je n’ai rien d’autre à faire. En y repensant je me connecte rarement pourtant j’ai rien à faire et ça fait trois que je n’ai pas parlé à mes parents ni à mon ami Élodie. Je suis beaucoup trop fatiguée aujourd’hui je ne sais pas comment mais je finis par m’endormir devant l’écran. (1) Je ne trouve pas les mots. Quelle beauté !
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