chapitre 1

927 Words
Nous tous nous avons des rêves, pour certains ils s’apparentent à des vœux et pour d’autres à des ambitions. Le mien c’est de faire une rencontre exceptionnel, les chances que ce rêve se réalise sont infimes. Dans mon pays les hommes d’exceptions sont souvent affiliés aux pratiques occultes et aux détournement de fonds donc on s’en méfie. Je suis une jeune Gabonaise je m’appelle Mélissa Ondo je sors d’une famille modeste, et je vis avec ma mère , j’ai 23 ans et suis dans la seule Université de la capitale l’université Omar Bongo. - Bonjour Ama. Ça m’énerve que l’on me réveille pour me commissionner mais c’est comme ça quand on vit avec les parents. Je sais pertinemment que mes enfants connaîtront le même sors. Après que je sois partie faire ce qu’elle m’a demandé. Je m’assois. - Tu cuisines quoi ? - les aubergines au poisson salé. - le goût de ça avec un bon manioc chaud . - Tu es un gourmande ! Le repas prêt, nous nous essayons pour manger. - Maman j’aurai bientôt validé ma licence.. - Je sais j’ai parlé à ton père au téléphone et par la suite à ton oncle ESSEKO s’il peut m’avoir quelques choses. Il ne sait pas que c’est pour le voyage sinon on peut te bloquer ici ou envoyer le fusil nocturne. - Kieh maman, Tu abuses même Tonton Asseko !. Dis je en rigolant. Pourtant ce qu’elle disait n’était pas faux, c’est monnaie courante chez nous. Les gens font beaucoup dans la spiritualité et le satanisme. On retrouve tout genre de choses, des gens qui font des voyages mystiques jetant des sors, Il y’a des jeunes qui couchent avec des Hommes qui font dans le satanisme se transformant en serpent ou encore ces messieurs après avoir couché ces filles, celles-ci attrapent des maladies bizarres parfois les parties intimes pourrissent et elles meurent où se dégradent il en est de mêmel pour les hommes ceci n'arrivent pas à tout le monde mais il y'a toujours quelqu’un pour raconter ou parfois ces faits apparaissent aux faits divers, ce sont les réalités de chez moi. J’ appelle mon père, il ne vit pas avec nous mais il reste très présent. - Allo papa ! J’ai besoin des sous pour soutenir et ajuster mes dépenses - C’est pour quand ? répond t-il. - Dans une semaine et demie. - D’accord, rappelle moi dans trois jours. Dit-il. Ici, voir des enfants hors mariage des jeunes filles, des jeunes filles enceintes, des familles recomposées ou des mères célibataires n’étonnent personnes vu que c’est plutôt fréquent. Après avoir appelé mon père. Il me demanda d’envoyer mon Airtel monnaie ce que je fais immédiatement et m’y fait un dépôt. Pour passer les journées il y'a quatre options la première est de s’assoir à la terrasse avec un voisin ou des amis pour faire du commérage toute la journée, la deuxième aller boire dans un bar il y’en a tellement, écouter de la musique provenant des bars est le quotidien de tout bon Gabonais, la troisième c’est de rester chez toi faire les travaux de maison et passer du temps sur ton téléphone jusqu’à ce qu’un parent t’envoie où se plaigne du temps que tu mets sur ton phone et pour finir passer du temps hors du quartier avec ses amis ce qui poussera tes parents à se plaindre que tu ne restes pas à la maison. Nous tous, on vit ça. Je suis un peu stressée, les semaines passent bien trop vite, j’ai tellement de choses en tête, la préparation du voyage, les au-revoir à certains membres de la famille et à mes amis, faire des mois et des années sans voir les siens, J’appréhende. Nous n’y sommes pas encore confronté mais le fait de laisser ma famille et d’aller en Europe reste effrayant, j’aime les voyages cependant j’ai toujours vécu avec ma famille et nous n'y sommes jamais y aller pour vivre et de sur quoi je n’y suis jamais allée seule. Bien que tout ceci me traverse l’esprit, je ne devrais pas oublier que pour que ce voyage s’effectue, il faudrait que je passe ma soutenance et que je l’obtienne, ce qui n’est pas encore. Le jour de la soutenance c’est demain. - Ça va bien se passer mon bébé. Me dit maman. - Je sais maman. J’aimerais que l’on fasse une prière Maman. - D’accord. Nous nous sommes mises à prier. Après la prière, j’ai pris mon bain et suis allée dormir. Le jour de la soutenance. - Bonjour Maman. Je m’en vais. - C’est le départ ? - Oui. - Viens ! Je pars vers elle, elle me fait un signe de croix sur le front, prie quelques minutes. - Que Dieu soit avec mon bébé. - Amen, Merci Maman. Après cette courte prière, je m’en vais certes stressée mais tout de même confiante.
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