Pour toi

1861 Words
            Je ne vis que pour toi, mes yeux ne vois que toi, mes pensées n’appartiennent qu’à toi, tu es pour moi ce pommier que je dois bien entretenir pour qu’il me donne des fruits. Mais Comment ? C’est la question qui était jusqu’à présent rester sans réponse et je peux te dire que c’est de ma faute car je suis quelqu’un de réservé, qui observe les gens, qui les comprends mais je suis aussi paranoïaque, je ne supporte pas trop les gens surtout ceux qui n’ont rien dans le crâne, qui ne comprennent que ce que le monde veut qu’ils comprennent . Je peux te dire que je n’interagis pas trop avec les autres, je ne suis pas très doué pour les causettes, mais comme je l’ai bien dit ci-dessus, que ne pourrais-je pas faire pour toi.  Bon j’ai à présent accès à tout ce que tu fais sur ton portable, je peux tout voir, je remercie  mes semblables qui ont donné naissance à internet. Sur ce point ma belle, faut que je te dise un truc, je sais que tu es une femme intelligente mais ton intelligence est un peu très limité mais je t’aime quand même, Mon Dieu, ai-je vraiment écrit un tel mot, je t’aime ! bref, tu savais que internet c’est dangereux, oui forcement, tu le sais, on le dit toujours mais le pire c’est qu’on l’a inventé avec un objectif secret qui est d’espionner, avoir le contrôle sur tout le monde, n’importe qui, ayant un QI un peu élevé peut facilement avoir accès à tous tes informations et même plus, alors la prochaine fois, suit ce conseil, fait très attention à ce que tu mets sur le net, à ce que tu fais sur ton portable car même en appuyant sur supprimer, tu n’es pas à l’abri.  Oh ma Léa , il y a tellement de choses que je vais t’apprendre, d’abord, je vais t’apprendre à t’aimer, à être heureuse, plein de choses que j'attends de toi aussi mais bon on n'en est pas encore là. Je te vois, tu ne le sais pas mais bientôt, tu me verras à ton tour, cependant, je n’ai pas le choix que d’attendre et observer, ça me répugne de faire tout ça, sachant qui je suis, mais je ne peux ne pas t’espionner car tu n’es pas très facile à cerner. Ton quotidien m'est d’une importance capitale alors j'espère que tu comprends et sache que je n'ai pas joué les pervers, tu vois le genre, qui te mate sous la douche, dans ta chambre, non, je ne suis pas de ce genre là ok, et je ne suis pas du tout un pervers, voilà on est d'accord, je suis juste un type amoureux qui veut avoir toutes les cartes en mains pour avoir le privilège d'être avec sa bien-aimée, c'est tout. Tout ce que je fais, c’est pour toi, que pour toi ma fleur, aussi déplaisant que ce soit.  J’ai assez d’infos te concernant, faut que tu me vois maintenant, je voulais que ça se fasse tout seul mais le destin a lui aussi besoin d’un petit coup de pouce. Comment vais-je procéder ? Avec toi, rien ne me paraît simple et moi qui ai toujours réponse à tout se retrouve donc sans réponse pour maintes questions. Mais pour celle-ci, la réponse doit être une réponse qui m’assure que tu voudras me revoir. Donc c’est quoi le plan Léa, on fait comment pour se parler pour la toute première fois ?  Je me suis donc rendu en cours, j’avais une seule occasion, l’occasion où tu es toujours seule, à la bibliothèque. Alors je l'ai saisie, je me suis donc mis en face de toi sur une autre table, tu es là, devant moi la tête baissée feuilletant le livre mais pourquoi tu ne lis pas ? Tu penses à quelque chose mais c’est quoi ? qu’est-ce qui te tourmente ainsi Léa ? ben oui peut-être que c’est le moment idéal, mais oui ! ok, faut que je dise quelque chose, que je balance un truc. Ben vas-y John balance un truc, dit quelque chose. -        Je n’aimerais pas être à la place de ce livre en ce moment. Dis-je instantanément,  «  mais quoi ? c’est ça ton speech, p****n, t'es c*n John. Pourtant on dirait que ça a marché, elle soulève la tête, oh non, oh non ! (c’est comme dans un match de foot et qu'un joueur est proche de marquer un but, cette sensation que ressent les fanatiques et comme un commentateur sportif, il y a cette voix dans ma tête) elle va regarder, elle va lancer le regard et but, oui, elle me regarde, oh oui, c’est fait, oh mon Dieu c’est extraordinaire et la touche finale, elle sourit. » -        Vous êtes bien là où à votre place. Répondît-elle, tout se passe dans le regard, les gestes, elle me regarde attentivement et ferma le livre ce qui veut dire qu'elle a envie de discuter. Mais quoi lui dire John ? on a cinq secondes, on y va !  -        Pas vraiment, c’est vrai que la vue est magnifique mais si j’étais plus près,  pas trop quand même, je serai bien mieux. -        Lol, ben rien ne vous empêche de vous approcher sauf si vous avez peur de finir comme le livre. Me dit- elle, alors là, il y’a quelque chose, on a franchi la première étape, maintenant faut être méticuleux et il ne faut pas se laisser aller, faut contrôler chaque mots, chaque détail comme on a l’habitude de dire, compte.Je me lève donc et je m’assois près de toi. -        Je vais mettre un peu de distance car vous n’avez pas tort j’ai vraiment peur. Déclarai-je -        On te nomme comment ?  -      Je réponds au nom de John Carlens Charles et toi ? Demandai-je ? alors que je sais même tous ces surnoms. -        Léonora Nilmar, cher monsieur.  Tu es tellement  drôle, on dirait que je t’ai rendu la banane. Mais bon faut que je montre que je suis quelqu’un d’attentif et d’observateur.  -        Alors chère Léonora, pourquoi est-ce que tu t’acharnes sur une chose que tu aimes ? -        Qu’est-ce qui te dis que j’aime les livres ? -        C’est trop évident, le livre que tu lis, est un roman, écrit par un anglais, un livre qui retrace une histoire d’amour et de famille, qui prendra ce livre à part une personne qui aime lire, déjà on ne donne jamais de devoir sur ce livre vue qu’il n’est pas très connu.  -        Tu as de la culture on dirait, mais tu as bien vu que je ne lisais pas ce livre, non. -        Ouais , parce que tu l'as déjà lu et même essayer de reproduire ce qui y est écrit et voilà que ça ne s'est passé comme prévu, tu viens regarder où tu as commis l'erreur mais enfin de compte tu te souviens que ce n'est qu'un livre, une histoire, simplement ça, c’est ce que tu te disais lorsque tu maltraitais ce livre innocent.  Exclamai-je . Je crois que je suis allé un peu trop loin cette fois, va falloir que je répare ça, dis quelque chose john! Sinon c'est mort. -        Tu ne veux pas m’inviter à boire un verre. Balbutia t-elle, euh j’ai bien entendu là, non, c’est une blague, elle n’a pas dit ça.  Mais m***e dis quelque chose, elle va te prendre pour un couille mol. -        Bien sûr, gente dame aimeriez-vous prendre un verre avec moi en pleine après-midi ? Demandai-je en voulant être drôle  -        J'en serai ravie cher monsieur.  Reprend-t-elle -        Mademoiselle. Je lui montre le chemin, après avoir tenté de pousser le banc qui était bien attaché, ça  l'a fait rigoler.  -        Non, on fera ça comme deux ados qui fuient ces parents pour aller faire la fête ensemble, on passe par la porte de derrière, allez viens.  Propose la belle jeune fille. Tu ne voulais pas que ces amis te voient en fait, mais j'en ai rien à foutre. Tu m'a pris par la main et m’a traîné vers la porte pour aller jusqu’au parking. -        Où est ta voiture ?? Me demande t-elle  -        En fait, je n’ai pas de voiture, j’ai plutôt une bécane.  -        Mais où est-elle ? -        Je l’ai garé dans un endroit un peu personnel car c’est mon bijou, pourquoi ne pas prendre la tienne ? -        Mais monsieur on est donc passé votre galanterie et vos bonnes manières. Exclame t-elle -        Désolé gente dame, face à une telle beauté on oublie même qui on est.  Et là-dessus c’est vrai, j’oublie qui je suis car je ne contrôle plus rien, je ne fais que te suivre et je crois que c’est la meilleure chose à faire dans une telle situation.  -        Alors on va jusqu’à ta bécane mais faut pas que les parents nous voient.  -        Ne t’inquiète pas c’est dans les bois. -        Là ça commence à me faire flipper on dirait le début d'un film d’horreur. Me dit- elle en éclatant de rire. -        Alors viens avec moi, je vais te montrer où se cache le monstre.  On se met à courir jusqu’à ma moto. -        Wow, elle est jolie.  -        Oui, c’est moi qui l'ai réparé, elle était dans une sale état.  -        C’est beau ça, on va se balader dans toute la ville.   Je me balade avec toi, la meuf qui me fait rêver, b****r et tout autre verbe qui se réfère à faire de l’effet, dans la ville à toute vitesse. On s’arrête enfin dans un petit bar loin de notre établissement , on commande des bières, on parle de livres, de Shakespeare, de tout et de rien et on s’est mis à danser jusqu’au soir, puis tu me dis. -        J’aimerais bien boire un jus de fruit, tu en as chez toi? -        Je pense qu'on peut en trouver, on va voir ? -        Ouiii. Exclame t-elle, j’avoue qu'on est un peu soûl en tout cas, je pouvais conduire jusqu’à chez moi.
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