Chapitre 32
— Marnoo, Marnoo, perni !
Tels furent les mots que j’entendis prononcer une dizaine de jours environ après l’incident relaté au chapitre précédent. Je les accueillis avec joie et cette nouvelle eut sur moi un effet magique. J’allais pouvoir lui parler dans ma langue maternelle et je résolus, à tout hasard, de me concerter avec lui pour trouver un moyen quel qu’il fût, de me soustraire à une situation qui m’était devenue insupportable.
Tandis qu’il approchait, je me rappelai avec crainte, la fin peu encourageante de notre précédente entrevue et lorsqu’il entra dans la hutte, j’épiai avec une anxiété profonde la manière dont il allait être reçu.
À ma grande stupéfaction, il fut admirablement accueilli, me souhaita cordialement le bonjour, s’assit auprès de moi et entama la co
