—Nous devrions nous livrer exclusivement à l›arboriculture, non pour le plaisir, mais comme spéculation!—Une poire qui revient à trois sols est quelquefois vendue dans la capitale jusqu›à des cinq et six francs! Des jardiniers se font avec les abricots vingt-cinq mille livres de rentes! À Saint Pétersbourg pendant l›hiver, on paie le raisin un napoléon la grappe! C›est une belle industrie, tu en conviendras! Et qu›est-ce que ça coûte? des soins, du fumier, et le repassage d›une serpette! Il monta tellement l›imagination de Bouvard, que tout de suite, ils cherchèrent dans leurs livres une nomenclature de plants à acheter;—et ayant choisi des noms qui leur paraissaient merveilleux, ils s›adressèrent à un pépiniériste de Falaise, lequel s›empressa de leur fournir trois cents tiges dont il ne

