— J›aime beaucoup le jeune de Mouy, sans doute, continua le roi, mais j›aime beaucoup aussi mon cousin de Guise; et si lui me demandait la vie d›un homme dont l›autre me demanderait la mort, j›avoue que je serais fort embarrassé. Cependant, en bonne politique comme en bonne religion, je devrais faire ce que me demanderait mon cousin de Guise, car de Mouy, tout vaillant capitaine qu›il est, est bien petit compagnon, comparé à un prince de Lorraine. Pendant ces paroles, Maurevel se redressait lentement et comme un homme qui revient à la vie. — Or, l›important pour vous serait donc, dans la situation extrême où vous êtes, de gagner la faveur de mon cousin de Guise; et à ce propos je me rappelle une chose qu›il me contait hier. Maurevel se rapprocha d›un pas. — «Figurez-vous, Sire, me disa

