Un amour Inattendu 3

Découvert

Maria:

Quand j'ouvre les yeux, je suis allongée dans mon lit. Comment j'ai fait pour atterrir là ? Je ne me souviens même plus de ce que j'ai fait l'autre nuit. Je prends le réveil et regarde l'heure... DÉJA ??? Je me redresse rapidement et sens une horrible douleur à la tête. Gueule de bois. La porte s'ouvre, Enzo apparaît un verre d'eau à la main et des cachets. Il les pose sur la table de nuit et s'assoie au bord du lit.

Enzo_ Ça vas ?

Maria_ J'ai mal à la tête... Comment je suis rentrée.

Enzo_ Tu te souviens quand j'avais dit que j'avais un mauvais pressentiment ?

Maria_ Oui ? Il c'est passé quelque chose ?

Enzo_ Tu as bu jusqu'à te soûler et je savais que ça allais arriver parce que tu étais avec Kate.

Maria_ Je vois.

Je m'assieds sur le lit.

Maria_ Je suis désolé.

Il prend le verre d'eau puis me le tend avec un cachet.

Enzo_ Prends ça puis viens dire au revoir à Diego. Il devrait être déjà en route, mais il ne veut pas partir tant que tu ne viens pas lui dire au revoir.

Maria_ J'avais complètement oublié.

Je prends le cachet puis bois un peu d'eau et pose le verre sur la table de nuit.

La porte s'ouvre, Diego entre dans la chambre puis monte sur le lit et me serre dans ses bras.

Diego_ Comme Mamma à pris du temps de descendre je suis venu moi-même te dire au revoir.

Maria_C'est vrai ? Je suis désolé de ne pas venir avec toi.

Enzo_ Mamma à beaucoup bu.

Maria_ Enzo !

Enzo_ Quoi ? C'est faux ?

Je le serre à mon tour dans mes bras puis il s'écarte de moi, je le regarde dans son bel uniforme. Il est vraiment mignon.

Maria_ Tu es parfait.

Il me lance un sourire illuminant, je l'embrasse sur le front.

Maria_ Passe une bonne première journée. Je viendrai de te chercher ce soir. Promis.

Il me tend son petit doigt.

Diego_ Promis ?

Je lui souris et enroule mon petit doigt au sien.

Maria_ Promis.

Diego_ D'accord !

Il descend du lit.

Diego_ C'est bon Papà on peut y aller.

Enzo_ Bien.

Diego sort de la chambre en courant, il est vraiment plein d'énergie. Enzo le regarde partir puis se tourne vers moi.

Enzo_ Et le mien ?

Maria_ Le tiens ?

Enzo_ Je veux un bisou moi aussi.

Maria_ Oh ! Alors viens le chercher.

Enzo_ Il faut que je vienne le chercher ?

Maria_ Hum hum.

Il se rapproche de moi puis son visage du mien, ses yeux descendent lentement sur mes lèvres.

Enzo_ Je préfère quand c'est toi. J'ai plus de contrôle si c'est toi qui m'embrasses.

Maria_ Je vois.

Je mets mes bras autour de son cou puis pose mes lèvres sur les siennes.

Maria_ Voilà !

Enzo_ Un autre.

Maria_ Conduit notre fils à l'école et va travailler... Ce soir, tu pourrais en avoir beaucoup.

Enzo_ Ne fait pas de promesse que tu ne sauras pas tenir.

Maria_ On parie ?

Enzo_ Ne me tente pas.

Il m'embrasse à nouveau puis se lève.

Enzo_ J'y vais.

Maria_ Bonne journée Chéri.

Enzo_ Hum... Toi aussi.

Il sort de la chambre, je me laisse tomber en arrière, je vais refaire une sieste. Je ferme les yeux, mon téléphone se met à sonner. Je le prends puis décroche.

Maria_ Toi. Toujours au mauvais moment.

Sébastien_ Viens prendre le petit-déjeuner avec moi.

Maria_ Qui a dit que je ne l'ai pas déjà pris ?

Sébastien_ Tu as la voix de quand tu viens de te réveiller.

Maria_ Je n'ai pas envie. De plus je dois faire des recherches d'appartement donc demande à quelqu'un d'autre.

Je raccroche, puis, pose mon téléphone sur la table de nuit et me lève. Je me rends dans la salle de bain prendre une douche... Après la douche, je m'habille puis descend dans la cuisine. Papa n'est presque pas à la maison, je me sers une tasse de café. Je devrais prêter l'ordinateur de maman. Je pose la tasse et me rends dans leurs chambres. Je regarde les alentours et prends l'ordinateur sur le bureau, je sors de la chambre et va m'installer dans la salle à manger. J'allume l'ordinateur, je m'étire et commence à faire ses recherches... Ah oui. Il me faut une autre voiture... On sonne à la porte, je regarde ma montre. Qu'est-ce que c'est ? Je me lève puis va ouvrir la porte, Sébastien lève le sac de croissant.

Sébastien_ Alors prenons le petit déjeuner ici.

Maria_ Tu sais que tu es pot de col ?

Sébastien_ Mais tu m'aimes.

Maria_ Juste les croissants.

Je lui arrache les croissants des mains et laisse la porte ouverte, il entre et la ferme derrière lui. Je retourne m'assoir devant l'ordinateur.

Sébastien_ J'ai encore mal.

Maria_ Tu avais mal ?

Sébastien_ Oui et à cause de toi.

Maria_ Ma faute ?

Sébastien_ Le but de votre buvade hier était de boire jusqu'à vous évanouir ?

Maria_ Tu étais la ?

Sébastien_ Oui...Enzo m'a appelé pour ramener Kate.

Maria_ Je ne me souviens de rien.

Sébastien_ Tu étais déjà dans les vapes quand je suis arrivé.

Maria_ Ah.

Je pose les yeux sur l'ordinateur, je prends une gorgée de café.

Sébastien_ Vous avez parlé de quoi hier ?

Maria_ Pourquoi tu veux savoir ?

Sébastien_ Parce que je suis curieux.

Je pose ma tasse sur la table et le regarde. Il attend que je réponde impatiemment à sa question...Il ressemble à un chien qui attend son os.

Maria_ Tu comptes me présenter ta fiancée.

Sébastien_ Si tu veux...Ah ! Et si on dînait un soir tout les 4. Toi, Enzo, ma fiancée et moi.

Maria_ Demande à Enzo.

Sébastien_ Ok.

Maintenant que j'y pense, Kate m'a parlé du retour d'Anastasia. Je fixe Sébastien qui boit le café qu'il s'est apporté, il tourne la tête vers moi, il sursaute.

Sébastien_ Tu es flippant parler au moins de me fixer.

Maria_ Tu savais pour le retour d'Anastasia ?

Sébastien_ Anastasia ? Je n'ai pas gardé contacte avec elle. On c'est disputer.

Maria_ Sur ?

Sébastien_ La simulation de mort de son frère...Je tiens à dire qu'Enzo n'était pas mon ami avant ça, mais je le comprends.

Maria_ Ah oui ?

Sébastien_ Évidemment...Ce n'est pas facile de sortir de la mafia. Il a dû sacrifier son identité pour en arriver là...J'aurai fait pareil.

Ça alors mon petit Sébastien comprends Enzo... Je m'adosse sur la chaise, je prends en croissants et croque dedans.

Sébastien_ Quoi ?

Maria_ Non rien...Tu comprends mieux Enzo que moi.

Sébastien_ Vraiment ? Je devrais l'épouser alors.

Je rigole... Puis pose mon croissant et me lève de la chaise.

Maria_ Sortons faire un tour.

Sébastien_ Je n'ai plus envie.

Maria_ Ah oui.

Sébastien_ Oui.

Maria_ Ah d'accord alors...

Je le fais tomber de la chaise.

Maria_ Debout !

Sébastien_ Tellement violente.

Maria_ Aller debout on sort !

Je prends ma veste et enfile mes chaussures avant de sortir dehors avec Sébastien, Nous marchons dans les rues. Ça m'avait manquée.

Maria_ Et si on allait voir Barbara !

Sébastien_ Bien.

Maria_ On y va.

Nous marchons jusqu'au café de Barbara, j'entre. L'endroit n'a pas changé, c'est toujours le même, je vois Barbara parler avec une femme. Elle non plus n'a pas changé, je m'approche d'elle, elle finit par se tourner puis pose les yeux sur moi. Son visage s'illumine, elle s'approche de moi plus près.

Barbara_ Maria !

Maria_ Coucou.

Barbara_ Depuis quand es-tu rentrée ?

Maria_ Pas longtemps.

Barbara_ Tu aurais pu me contacter ça fait quoi ? 4 ans ? Tu es plus belle que dans mes souvenirs.

Maria_ Pareil pour toi. On dirait même que tu rajeunis.

Barbara_ Ne dis pas n'importe quoi. Je suis devenue un peu vieille.

Maria_ Un tout petit peu. Ça ne se voit même pas.

Barbara_ Parfait alors.

Je lui souris.

Barbara_ Paul sait que tu es entré ?

Maria_ Je n'ai pas eu le temps de contacter Grand-père.

Barbara_ Il sera ravi de te voir passer.

Maria_ Je m'en souviendrai.

Barbara_ Oh faite...Je sais pour Enzo. Ta mère m'en à parler. Je ne le dirai à personne.

Maria_ Je compte sur toi.

Barbara_ Il est où sinon ?

Maria_ Il travaille. Il veut apprendre à gagner de l'argent et ne plus jamais dépendre de personne.

Barbara_ C'est une bonne chose.

Maria_ Je trouve aussi.

Barbara_ Et Diego.

Maria_ Je l'ai inscrit à mon ancienne école.

Barbara_ Tu as pensé à tout et...Toi ?

Maria_ Je souhaite sortir de chez mes parents, m'acheter je nouvelle voiture et je commence le travail Lundi.

Barbara_ On dirait que vous avez tout pris en main.

Maria_ On veut juste vivre normalement comme on le faisait à Paris.

Sébastien_ Et moi Barbara tu ne me demandes pas ?

Sébastien me pousse et se met devant Barbara.

Barbara_ Je sais pour ton mariage Seb.

Maria_ Tout ça pour ton mariage ?

Barbara_ Vous êtes pire que des enfants, je retourne au travaillé.

Maria_ N'en dis pas plus je te laisse travailler... Aller vient.

Sébastien_ A plus Barbara !

Barbare_ Bonne journée.

Nous sortons du café puis me tourne vers lui.

Maria_ Allons dans une agence immobilière.

Sébastien_ En faite tu m'as dit de sortir avec toi pour te servir de chien.

Maria_ J'ai oublié la laisse et la muselière pour t'empêcher de l'ouvrir.

Sébastien_ Ha ! Ha ! Ha !

Nous allons à une agence immobilière, l'agent immobilier me propose plusieurs appartements et me donne même rendez-vous pour les visiter...Le soir, je vais chercher Diego à l'école, je le vois parler avec un autre enfant. Il s'est déjà fait un ami... Il me voit fait au revoir à l'autre enfant et court dans ma direction.

Diego_ Mamma !

Maria_ J'ai tenu ma promesse. Qui est ?

Diego_ Un ami... Je crois.

Maria_ Tu crois ?

Diego_ Hum.

Maria_ Ça te dit que nous allons faire un tour au parc ?

Diego_ Hum hum.

Maria_ Tu me racontes ta journée sur le chemin.

Il prend ma main et nous marchons jusqu'au parc. Nous arrivons, il lâche ses affaires et va s'amuser. Je m'installe sur le banc et le regardes s'amuser, je lève les yeux au ciel. Mon téléphone sonne, je le prends puis décroche.

Maria_ C'est maintenant que tu penses à moi ?

Enzo_ J'avais du travail...Aux faites ou tu es ?

Maria_ Laisse-moi te rappeler pour te dires Quand je penserais à toi.

Enzo_ Hum... Ok.

Maria_ Je te laisse.

Je raccroche, puis, pose mon téléphone près de moi. Même à la pause déjeuner tu ne m'appelles pas.

Enzo_ Et maintenant ?

Sa voix résonne dans mon oreille, je sursaute et me tourne, il sourit et viens s'installer près de moi. Il regarde Diego, je le fixe pendant un moment. Comment il savait que... Il pose à nouveau les yeux sur moi.

Enzo_ Quoi ? Je t'ai autant manquée ?

Maria_ Comment tu savais que j'étais là ?

Enzo_ Je passais en voiture et je vous ai vu.

Il rapproche son visage de mien.

Enzo_ Tu m'as manquée.

Maria_ Pas à moi... Hic.

Enzo_ A non ?

Maria_ Je t'assure que non... Hic.

Un sourire se dessine sur ses lèvres.

Enzo_ Menteuse.

Maria_ Je ne mens pas...Hic.

Enzo_ Pourquoi ça marche qu'avec moi ?

Maria_ Je ne sais pas, mais c'est chiant.

Il me vole un b****r, il plonge son regard dans le mien.

Maria_ Quoi ?

Enzo_ Ton hoquet passé.

Maria_ Ah.

Je cherche Diego du regard et le vois glisser sur le toboggan.

Enzo_ Tu as fait quoi de ta journée ?

Maria_ J'ai passé la journée avec Sébastien.

Enzo_ Je vois et après.

Maria_...Ah, nous avons rendez-vous avec un agent immobilier après demain.

Il ne répond pas ? Je tourne la tête vers lui. Son regard est fixé droit devant, je suis son regard puis tourne à nouveau la tête vers lui.

Maria_ Chéri ?

Il me regarde puis se lève.

Enzo_ Je reviens.

Maria_ Ou tu vas ?

Il s'en va. Qu'est-ce qui lui prend tout d'un coup ?

Enzo :

Je suis l'homme que j'ai vu... Il téléphone à quelqu'un. Je me précipite vers lui puis l'attrape violemment et l'emmène dans la ruelle et le jette. Son téléphone tombe au sol.

Homme_ Enzo...De Lucas. On m'a dit que tu étais mort. Tu as l'air en forme pourtant

Enzo_ Qui t'envoie ?

Homme_ Tu ne te souviens pas hein ?

Enzo_ Ce que tu dis ne m'intéresse pas... Pourquoi tu la suis ?

Homme_ Toujours aussi arrogant.

Enzo_ Dépêche-toi de répondre.

Homme_ Ton père m'envoie. Il ne croit pas en ta mort, il sait que c'est impossible que tu meurs si facilement.

Je ramasse son téléphone par terre. C'est ce que je pensais... Il a appelé le téléphone du bras droit de mon père.

Homme_ Rassure-toi. Je n'ai pas eu le temps de lui parlé.

Je frappe son téléphone par terre et frappe mon pied dessus.

Homme_ HÉ !!!

Enzo_ Dis à mon père que je suis ici... Je te retrouve et je te tue.

Homme_ Me tuer ?

Enzo_ Pourquoi tu penses que mon père croit que je ne suis pas mort ? Je ne suis pas facile à tuer... Mais je tue facilement, c'est dans mes gène donc ne t'approche plus de ma famille.

Je tourne les talons.

Homme_ Tu ne pourras pas te cacher indéfiniment.

Enzo_...Rentre chez toi.

Je sors de la ruelle. Je savais que venir ici serais moins simple pour moi de me cacher, mon père ne croit pas en ma mort. Je vais devoir faire attention à ce que je fais.