CH 1 Le Divorce
Rin
Cal, son mari avec qui elle était mariée depuis trois ans, revenait à la maison pour la nuit. Il ne venait de la ville qu'une ou deux fois par semaine. Il s'était glissé dans leur lit nuptial et l'avait tirée vers lui, ses mains glissant doucement le long de son corps et sa bouche chaude sur son cou.
“Je suis à la maison.” A-t-il murmuré en tirant sur son pyjama jusqu'à ce qu'il disparaisse complètement. Et puis, sa bouche descendait le long de son corps en baisers ardents. Embrassant tour à tour ses seins, tirant sur ses mamelons durcissants.
Elle a soupiré d'abord puis a gémi doucement alors que ses baisers ardents et affamés l'excitaient. Il ne lui fallait jamais longtemps pour être tout dur et désirer son corps. Sa bouche a atteint son centre et elle a gémi de plaisir dans leur chambre plongée dans l'obscurité. Rin a plongé ses mains dans ses cheveux et a poussé ses hanches pour en avoir plus de lui. Elle l'aimait et il la goûtait avec avidité. Et elle a gémi alors qu'il montait pour taquiner son c******s. “Tu me veux, Rin ?” A-t-il demandé, même s'il savait très bien qu'elle le voulait. Elle était toute chaude et humide et bien partie pour jouir.
Il était vraiment doué au lit, et elle s'endormait souvent épuisée après. “Oui.” A-t-elle gémi sans hésitation et elle a senti sa bouche remonter le long de son corps en petites morsures douces sur sa peau. Il a mordillé doucement son cou juste en dessous de son oreille, quelque chose qu'elle adorait ; et il le savait, alors qu'il s'enfonçait en elle, et elle a gémi en le faisant. Elle pouvait même sentir la courbe de son sourire contre son cou alors qu'il la prenait dans une longue poussée lente, quelque chose qu'il aimait faire, ne jamais précipiter ce premier moment de la prendre pour lui-même.
Il ne se précipitait pas ce soir, et elle le savait. Cet homme aimait prendre son temps, et elle prendrait tout de lui aussi longtemps qu'il voudrait l'avoir. Elle bougeait avec lui, lentement et facilement. Leurs corps fonctionnaient bien ensemble, trois ans de mariage et ils savaient tous les deux comment se plaire. Prendre leur propre plaisir et l'intensifier pour l'autre.
Il n'avait jamais été timide à propos du sexe, et elle avait beaucoup appris de lui. Elle criait pour Dieu plus tard alors qu'elle jouissait, et il s'est redressé pour la regarder, lui a souri. “Tu sais que ce n'est pas Dieu qui te donne cet orgasme.” Il a secoué un peu la tête alors qu'il sortait de son corps et la tirait sur le ventre.
Rin a souri, elle savait qu'il n'avait pas fini et le laissait saisir ses poignets et les pousser vers le haut du lit pour attraper le bord. Elle était déjà excitée à l'idée de ce qu'il allait faire. La maintenir et la prendre avidement par derrière. Elle le laissait simplement la déplacer dans le lit jusqu'à ce qu'il l'ait dans la position qu'il voulait, repliée sous lui comme une petite grenouille. “Tu es prête, Rin ?” A-t-il demandé, et elle pouvait entendre le sourire dans ses mots murmurés, et elle s'est tournée pour le regarder par-dessus son épaule, son magnifique mari, et a hoché la tête.
“Oui.” Lui a-t-elle dit alors qu'il se glissait contre elle, et elle l'entendait soupirer, quelque chose d'autre qu'il aimait glisser à travers ses plis humides, une demi-douzaine de glissements contre elle, puis il s'est enfoncé violemment en elle. Il a saisi ses hanches pour la tirer fermement contre lui, et elle a poussé un peu plus ses hanches et l'entendait gémir : “C'est ça”, et il la prenait alors avidement, jusqu'à ce qu'elle crie à nouveau en o*****e.
Elle le sentait jouir, et entendait son grognement de satisfaction, avant qu'il ne sorte de son corps et ne s'allonge à côté d'elle sur le lit. Elle s'est tournée pour s'allonger confortablement sur le ventre, et a tourné son visage pour regarder son profil, dans l'obscurité de la chambre. C'était parfait, pensait-elle à elle-même distraitement.
“Dors.” A-t-il murmuré en lui donnant une tape sur son derrière nu.
Elle a éclaté de rire doucement et a fermé les yeux. Elle aimait cet homme, son mari, et parfois, elle pouvait presque croire qu'il l'aimait en retour. Il pouvait être joueur dans cette chambre à eux par moments. Et cela faisait battre son cœur, comme en ce moment. Cette petite tape joueuse sur son derrière prolongeait l'intimité entre eux.
Il lui était difficile de rester les pieds sur terre quand il était dans ce lit, ou qu'elle était sur son bras lors d'un événement professionnel ou caritatif. Mais c'était pourquoi elle était ici. Il l'avait épousée pour être à son bras, il lui avait dit qu'elle était belle et qu'elle aurait fière allure à ses côtés. Ils avaient un contrat de mariage sans date d'expiration. Il lui avait dit qu'un jour, il demanderait le divorce, et qu'elle obtiendrait un bon règlement de sa part.
Tout ce qu'elle avait à faire était de se tenir à ses côtés quand c'était nécessaire. Elle avait fait cela, porté de nombreuses belles robes en étant à son bras, et avait entendu quelques commentaires jaloux d'autres femmes autour d'eux. Murmurant qu'elle n'était personne et ne méritait pas d'être à ses côtés. Ils pensaient que seule une personne de la haute société devait être au bras de Calvin Reeves. Elles ne pensaient pas qu'elle convenait à ce poste.
Mais elle n'était pas une idiote sans diplôme. Elle travaillait simplement à domicile, avait juste besoin de son ordinateur portable et d'une connexion internet. Cal savait que c'était lui qui l'avait approchée, en fait, pas l'inverse. Elle avait parlé à quelques-uns de ceux de son domaine en demandant des informations sur les arrangements de logement. Son bail était terminé, et elle devait trouver un nouvel endroit où vivre. Le propriétaire la mettait à la porte de l'appartement où elle avait vécu pendant trois ans.
Cal lui avait offert un foyer, cette maison même, en fait. Elle le regardait dormir dans le lit à côté d'elle et se demandait, une fois de plus, comment elle allait gérer le jour où il demanderait le divorce, bien qu'elle savait que cela n'allait pas être pour tout de suite. Il avait déclaré une fois, alors qu'elle était chez sa famille à jouer avec ses nièces et neveux, ‘pas avant au moins trois ans de mariage.’ À sa mère quand elle avait demandé s'ils allaient avoir des enfants.
Elle l'avait regardé. Ils n'étaient ensemble que depuis un an à l'époque, et elle ne s'était pas attendue à ce qu'il déclare quoi que ce soit sur les enfants un jour. Il lui avait souri et avait déclaré “Tu peux demander après notre troisième anniversaire.” Elle s'était détournée de lui et ne savait pas quoi dire.
Elle n'était même pas permise d'embrasser cet homme. Jamais. C'était la seule chose qu'il avait exigée dans leur contrat de mariage, qu'il n'y aurait pas d'embrassades durant leur mariage, pas de baisers. Bien qu'il s'attendait à ce que leur mariage soit convenable autrement. Le sexe marital était un oui en ce qui le concernait, il lui avait simplement dit : "J'aime le sexe, j'en voudrai, et tu es une femme adulte qui a des besoins. Nous pouvons nous arranger."
Ils étaient mariés depuis trois ans maintenant et il avait toujours respecté cette règle-là. La seule fois où elle avait essayé de l'embrasser, de rapprocher sa bouche de la sienne pendant les rapports, il s'était vraiment arrêté et était sorti de leur lit en déclarant : "Nous avons des règles à ce sujet, Rin." Et à sa grande surprise, il s'était habillé et avait quitté la maison complètement, elle avait essayé de s'excuser, lui disant qu'elle s'était laissé emporter par la passion du moment. Il ne semblait pas se soucier de ses excuses à ce moment-là, alors elle avait simplement laissé tomber le sujet.
Il s'était écoulé un an et demi depuis leur mariage, et elle était déjà tombée amoureuse de lui. C'était pourquoi elle avait voulu l'embrasser, pour savoir ce que c'était que d'embrasser l'homme qu'elle aimait. Il était toujours gentil avec elle, charmant et gracieux, très attentif lorsqu'ils étaient ensemble à une réception, lui souriait et dansait avec elle.
Elle était stupidement tombée dans cette toile qu'il avait tissée pour les personnes avec qui il socialisait et travaillait, et pensait aussi qu'il était amoureux d'elle. Comme elle avait eu tort. Elle l'avait entendu peu après leur deuxième anniversaire au téléphone avec son meilleur ami Wil, qui était aussi son avocat.
"Le mariage me convient. Je divorcerai de Rin quand je trouverai la femme idéale." Cela lui avait fait mal d'entendre ces mots, et elle avait dû se rappeler qu'elle n'était pas l'amour de sa vie, et que de très bons rapports sexuels ne signifiaient pas forcément amour ; mais c'était parfois très difficile. Quand il était ici à la maison, parce qu'il était très tactile avec elle.
Chaque nuit était comme ce soir ; quand il était venu dans leur lit et la voulait, savait précisément comment la satisfaire et l'avait fait deux fois, prolongeant même cette intimité juste un peu après. Elle a fermé les yeux et a soupiré doucement. Cela faisait trois ans ; leur anniversaire avait eu lieu il y a une semaine, et il l'avait fait dîner et l'avait courtisée, tout comme il l'avait fait pour leurs deux premiers anniversaires de mariage, et une part d'elle savait que tout cela n'était qu'une mise en scène. Mais une autre part d'elle aimait chaque seconde, alors qu'elle se laissait emporter par ses propres mensonges sur le type de mariage qu'ils avaient.
