Depuis plusieurs jours, Lana sentait chaque frisson, chaque vibration dans le corps d’Herman lorsque son regard se posait sur elles . Éléna l’avait remarqué aussi, même si elle essayait de ne pas y prêter attention .
Ces regards .
Ces mâchoires serrées quand elle passait trop près de lui, ses poings qui se crispaient quand son parfum flottait dans l’air . Il n’était plus aussi distant qu’avant, et même s’il essayait de le cacher, ses pupilles qui se dilataient chaque fois qu’elle entrait dans la pièce parlaient pour lui .
« Il est prêt… »
- Pas encore… murmura Éléna, le cœur battant .
« Il suffira d’un pas de plus, princesse . »
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Ce matin-là, elle le trouva dans la cour, torse nu, bandages aux poignets, frappant sans relâche un sac de sable suspendu . Son dos se tendit quand il l
