Les jours passèrent , puis les semaines , puis les mois . Herman était parti depuis longtemps maintenant, et chaque jour sans lui laissait un vide qu’Éléna ne savait pas comment combler . Au début, elle s’était réveillée chaque matin en courant vers la fenêtre, espérant voir sa voiture dans l’allée, espérant entendre sa voix grave appeler son prénom dans le couloir .
Mais il n’y avait que le silence, le vent dans les arbres, le bruit de la vie qui continuait sans lui .
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Elle s’entraînait chaque matin avant même le lever du soleil, seule sur le terrain, sa sueur se mêlant à ses larmes lorsque la fatigue la prenait . Elle courait jusqu’à ce que ses jambes brûlent, frappait le sac de frappe jusqu’à ce que ses poings saignent, faisait des pompes jusqu’à s’écrouler, haletante, les bras tre
