C’est tout un gâchis
En parlant de ma vie, c'est un désastre. J'avais 2 ans quand ma mère ou peut-être quelqu'un d'autre dont je ne me souviens pas m'a laissé à l'orphelinat. J'ai grandi dans cet orphelinat. L'orphelinat était petit, il n'y avait pas beaucoup d'enfants, il n'y avait que moi et une dizaine d'autres enfants. Mais ils me détestaient tous parce que Nanny m'aimait plus que quiconque.
Si vous vous posez des questions sur Nanny, c'est elle qui s'occupait de l'orphelinat et laissez-moi vous dire qu'elle est incroyable. Elle a vieilli mais elle croit toujours qu'elle est jeune et qu'elle a plus d'énergie que moi. Elle est ma vie et la seule famille que j'ai. Je l'aime. Eh bien, vous devez vous demander pourquoi j'ai dit "avant", c'est parce que tout le monde dans cet orphelinat a été adopté et qu'il n'y a plus que moi et Nanny. Nanny me l'a dit plusieurs fois mais je ne voulais pas être adopté par qui que ce soit. Je voulais vivre avec elle. Donc maintenant ce n'est plus un orphelinat, il n'y a que moi et Nanny.
J'étais dans mon service habituel au café. J'étais au comptoir à regarder les clients. Eh bien, quand on s'ennuie, on n'a pas d'autre choix.
Cet homme là-bas, pourquoi regarde-t-il le café comme si c'était la première fois qu'il voyait un café devant lui.
Les vieux sont comme ça. Tu ne peux rien faire. Ma conscience me l'a dit.
Oh et ce type là-bas, regarde-le sans même regarder la délicieuse nourriture devant lui, il regarde juste cette blonde qui est occupée à se maquiller.
Les gars de nos jours. Pff !!
Ce gamin a l'air mignon. Il tape des mains en regardant le café. Hein ! Au moins quelqu'un est content.
Ce n'est qu'un enfant.
Oh mon Dieu ! Que fait cet homme là ? Est-ce qu'il prévoit de tuer le gâteau avec la fourchette ? Non ! Non ! Non ! N'ose pas le tuer, j'ai fait ce magnifique gâteau.
Oh mon Dieu ! S'il ne le tue pas, comment va-t-il le manger ?
Ce n'est pas mon problème.
Et il a assassiné mon gâteau.
Tous les efforts ont été vains. J'aimerais pouvoir le tuer aussi.
Tu dois arrêter avec ces idées criminelles.
"Salut." Une voix se fit entendre. Je revins de mon monde de rêve.
"Bienvenue à 'The Hideout' madame. Que puis-je vous servir ?" demandai-je d'une voix très polie et douce.
"Cappuccino" dit-elle grossièrement.
Je déteste ce genre de personnes.
"Combien madame" demandai-je à nouveau poliment.
"Voyez-vous quelqu'un d'autre avec moi. Vous êtes stupide ou quoi ? Apportez-le vite. Je n'ai pas toute la journée."
Sur ce, elle alla s'asseoir sur un siège.
Salope.
Je lui ai fait rapidement un cappuccino et je suis allé le lui donner. Je l'ai laissé sur sa table et j'ai dit : "Bon appétit !"
Elle a pris une gorgée et l'a recrachée. "Beurk ! Tu appelles ça un café ? Ça a un goût de merde."
Ok, j'ai compris. Son sens du goût est nul. Parce que je fais le meilleur café ici. Tout le monde dit ça.
"Va en faire un autre."
C'est quoi ce bordel !
"Ok... et je suis vraiment désolé." Je suis rapidement entré, j'en ai préparé un autre, je l'ai goûté.
Ouais ! C'est parfait.
Je vais bien.
Je me suis encore dirigé vers elle et j'ai laissé son café sur la table.
"Madame, voici votre cappuccino."
Elle l'a encore goûté.
Ha ! Maintenant dis s****e.
Intérieurement, je me suis tapoté le dos.
Elle a encore recraché le café de sa bouche.
"Tu ne sais vraiment pas faire un simple cappuccino." Elle s'est levée et m'a crié à l'oreille : « Tu prends juste de l'argent pour fixer tous ceux qui passent. Tu es un tel gâchis. »
Je l'ai regardée incrédule.
« Excusez-moi ? »
« Oh ! Alors maintenant, cette ordure a des problèmes d'audition. »
« Madame, vous êtes une cliente et c'est la raison pour laquelle je vous respecte. Vous ne pouvez pas me parler comme ça. »
« Oh vraiment. Alors comment dois-je vous parler ? » Elle m'a alors repoussé.
« Hein ? Dis-moi. »
« Allez, ordure, je n'ai pas le temps. » Elle m'a encore poussé.
C'est ça, s****e.
Non !
Arrête !
Tu as un travail. Non !
Au diable le travail.
Le type qui a assassiné mon morceau de gâteau était assis juste en face de moi. J'ai pris le gâteau et je l'ai écrasé sur son visage. Elle est restée là, choquée.
« Maintenant, dites-moi, madame, qui est une ordure. » J'ai dit avec le même sourire que tout à l'heure.
Elle m'a lancé un regard noir avant de marcher dans ma direction "TOI s****e !!"
Je lui ai tenu la main et l'ai coincée derrière elle, puis j'ai dit : « N'essaye même pas ça. Ce n'est pas ma faute si ton sens du goût est nul. » Puis j'ai lâché sa main en la poussant en avant.
« AAHHH !! » a-t-elle crié.
« Que s'est-il passé ? » a dit quelqu'un derrière moi et j'ai immédiatement reconnu la voix.
Putain ! Responsable.
Je suis condamné !
Je me suis retourné en baissant les yeux.
« Regardez ce qu'elle a fait. » a dit la g***e en indiquant son visage.
« Bella ? » a dit le responsable.
« Monsieur, je ne voulais pas- » ai-je commencé mais il m'a interrompu.
« Qu'est-ce que tu as fait ? Tu ne sais pas comment te comporter avec un client. »
« Monsieur, elle m'a dit des gros mots et- » il m'a encore interrompu.
« Cela ne veut pas dire que tu feras un tel acte. »
« Je suis désolé Monsieur, je me suis mis en colère et- »
« Vous êtes viré. »
« Quoi ? » ai-je demandé sous le choc.
"Tu m'as entendu. Tu es viré."
"Non monsieur, tu ne peux pas faire ça. Je suis vraiment désolé mais-"
"SORTEZ MAINTENANT." cria-t-il.
Je t'avais prévenu.
Je suis entré et j'ai récupéré toutes mes affaires. Quand j'étais sur le point de partir, j'ai vu la g***e me sourire en coin. Cela m'a mis encore plus en colère.
Je suis viré, c'est vrai.
Oui ! Tu l'es.
Très bien alors.
Maintenant tu peux faire ce que tu veux. Je ne t'en empêcherai pas.
Je me suis dirigé vers sa table et j'ai pris son cappuccino qui était sur la table et je l'ai jeté sur elle.
Avec un sourire sur mon visage, j'ai dit "Passez une bonne journée madame !!"
Sur ce, je suis sorti du café. Je pouvais l'entendre crier et le directeur s'excuser auprès d'elle. Je suis allé chez moi.
Mon Dieu ! Qu'est-ce que je vais faire maintenant ? Je suis au chômage..
Quand je suis arrivé à la maison, j'ai vu Nanny assise sur le canapé, tenant un journal dans sa main. Je m'approchai d'elle, m'effondrant devant elle, je pris le papier de sa main.
"Qu'est-ce qu'il se passe, Nanny ?"
J'ai lu le journal. "Qu'est-ce que c'est que ce bordel !"
"Bella, ils veulent construire un hôtel dans cette propriété. Mon fils a perdu la dernière chose que j'avais au jeu. Qu'allons-nous faire, Bella ?"
Son fils est un ivrogne et un joueur, bien sûr, il nous crée toujours des problèmes. Nanny a perdu tout ce qu'elle avait à cause de lui et maintenant cette maison était la dernière chose qu'elle avait et maintenant ça aussi. Je l'ai serrée dans mes bras.
"Je te promets que nous trouverons une solution, Nanny. Je nous trouverai bientôt un endroit."
Mais la question est de savoir comment ?
J'ai aussi perdu mon travail.
Nous n'avons qu'une semaine pour vider cette maison.
Je ne peux pas la voir pleurer. Je dois faire quelque chose.