Changement de plan

640 Words
Il est 01:00 du matin. Je commence à bailler. Allez plus qu'une critique et j'ai enfin finis. Je reçois un message, c'est Simon « Alors tu t'en sors ? Courage miss, on décale la soirée à demain t'en fais pas. Gros bisous. ». Je souris en lisant son message, c'est un amour. Au même moment, mon téléphone de bureau sonne. « Stevenson, dernière fois que je vous vois sur votre portable. Vous en êtes ou ? » Non mais je rêve, il va bientôt m'interdire de respirer à l'allure ou on en est ! Et d'ailleurs, pourquoi est-ce qu'il me regarde de son bureau, il n'a pas du travail lui ? « Désolé Monsieur, il ne me reste pas grand-chose. » « Apportez-moi vos notes dans mon bureau lorsque vous avez finis. » Bip. Je pense qu'il faut que je commence à prendre l'habitude qu'il me raccroche au nez. Allez courage Elsa, épate-le, ferme lui le clapet une bonne fois pour toute. C'est aux alentours de 2h du matin que je finis mes notes, je me lève et descends ma robe un peu trop courte pour l'occasion puis toque à la porte de mon patron. Je rentre et dépose mon dossier sur son bureau. « Voila, j'ai finis. J'ai fais de mon mieux, j'espère que mes notes vous plairont ». « Bien, vous pouvez allez vous reposer désormais. J'ai besoin de vous en forme lundi matin. Et cette fois, tachez d'être joignable, je peux encore avoir besoin de vous, même le weekend. Stagiaire dans mon entreprise, c'est un travail à temps plein, et vous avez la chance que je vous en offre l'opportunité, ne la gâchez pas. » « Oui Monsieur, merci. Passez une bonne nuit. » « Attendez », dit-il avant que je ne passe la porte, « Je vous raccompagne à votre voiture, Elsa. ». Hein ? Quoi, non, pourquoi ? Et il m'appelle par mon prénom pour la première fois, c'est très dérangeant. Que me vaut cet élan de gentillesse, ou est passé mon connard de patron ? « Ne vous dérangez pas, elle n'est pas garée loin ! » « Ne discutez pas Stevenson, une femme dans une tenue sexy à 2h du matin marchant dans la rue, ce n'est pas très prudent. Je ne prendrai pas le risque qu'il arrive quelque chose à ma nouvelle stagiaire, les démarches sont beaucoup trop longues pour en trouver une autre. » Ah, c'est bon je l'ai retrouvé, il n'était pas bien loin. Vient-il d'employer le mot sexy ? Ok, ça c'est très bizarre. Il m'indique la sortie avec sa main, et de son autre main me pousse légèrement le bas de mon bassin, me poussant à avancer. Pourquoi le seul contact de sa main, me fait de l'effet ? J'entre dans l'ascenseur, il se met derrière moi. Il n'a pas retiré sa main, pourquoi est-ce que sa main se trouve toujours en bas de mon dos ? J'ai chaud, ces deux étages sont interminables, sortez-moi de là. Ding. Le son de la délivrance, je sors de l'ascenseur et marche d'un pas rapide vers la sortie. J'ai besoin d'air, et vite. « Seriez-vous pressée Stevenson ? Votre petit-ami vous manque déjà ? », Résonne la voix de mon patron. « Je n'ai pas de petit-ami. » Je ne sais surtout pas pourquoi je lui ai dis ça. Il n'avait pas besoin de savoir, merde, je suis trop bête. « Ah, intéressant. Alors chercheriez-vous à m'échapper peut-être? » Il ne peut pas se la fermer bordel. Je suis à bout de nerf, j'ai juste envie de retrouver mon lit douillet et de dormir tout le weekend. « Cela risque d'être compliquée de toute manière, puisque nous travaillons ensemble. Merci de m'avoir raccompagné Monsieur, à lundi. » « A lundi, Stevenson. Au fait, cette robe vous va à la perfection. ».
Free reading for new users
Scan code to download app
Facebookexpand_more
  • author-avatar
    Writer
  • chap_listContents
  • likeADD