IIICes propos et quelques autres abrégèrent la journée, que les dieux et les hommes trouvèrent trop rapide. Un point restait à régler, la nourriture, dont les immortels se montraient fort inquiets. Merlin promit de leur ôter ce souci. Chaque matin, ils trouveraient à un endroit aisé à reconnaître qu’il leur désigna, un peu de miel, des baies de myrtile, trois ou quatre olives et même, aux jours de fête, un grain d’encens. Voilà pour les grands dieux. Les petits en auraient justement la moitié. C’était le nécessaire ; le superflu viendrait plus tard. En récompense, l’enchanteur exigea une seule chose des dieux tombés, à savoir, qu’ils lui fussent aveuglément soumis, qu’au premier signe, ils descendissent vers lui, en qualité de nains, gnomes, elfes, génies, esprit follets, tels que le moi

