J’ai les joues trempées de larmes lorsque je me réveille dans les bras de Niko ce matin. Les tempos rythmés des battements de son cœur me tirent de la torpeur et je m’essuie le visage discrètement en me retournant dos à lui. - Tu as pleuré dans ton sommeil, inutile de te cacher…murmure-t-il dans un grondement encore ensommeillé en affermissant sa prise sur mon corps. Je suis bien confortablement installée dans ses bras chauds, l’odeur de sa peau m’est devenue nécessaire comme le parfum d’un chez soi et le creux de son absence est à présent comblé, mais ce n’est pas le plus béant de mes tourments. Lyonne me manque tellement que j’en ai mal physiquement. J’ai besoin de la voir, l’entendre, la sentir… et c’est plus fort que moi. Je craque une fois de plus devant lui, comme c’est déjà a

