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La tentation du Monarque

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Aliénor Spencer n'est pas un Monarque comme les autres.

Froide, intransigeante, déterminée, elle mène ses affaires d'une main de fer.

Multimilliardaire, sa fortune n'est autre que le fruit du labeur de la prostitution.

Mais la belle rousse manipulatrice cache bien des secrets qui pourraient lui coûter davantage sa place de reine.

Entre amours passionnels, trahisons, sensations fortes et douloureuses émotions, elle saura vous captiver et vous emporter dans les méandres de sa cour et de ses atours.

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Chapitre 1
Chapitre 1 - Si je devais parler de moi ? Qu’est-ce que je dirais ? Je n’en sais rien du tout… - Vous possédez une fortune colossale issue de l’industrie du sexe, vous êtes la personne la plus riche du milieu, hormis Henry Powell bien évidement, vous êtes une femme de l’ombre, tout le monde connaît votre nom mais personne ne vous voit jamais, comment en arrive-t-on à votre place ? J’ai un rire rauque. Ma voix est légèrement plus grave que celle de la majorité des femmes. J’ai passé trop d’années à sniffer de la cocaïne et ça a fini par me détraquer l’odorat et aussi les cordes vocales. On ne pense pas aux conséquences lorsqu’on a des coups de folies. Je m’adosse dans le fauteuil de mon bureau. J’observe de ma caverne la foule se déhancher au rythme d’une musique que je n’entends pas à travers les vitres sans tain de mon bureau insonorisé. Le journaliste que j’ai au téléphone a lourdement insisté auprès de Natasha pour obtenir ces quelques minutes de mon temps libre et ces questions me gonflent déjà. - Je suis simplement perspicace Monsieur Dobenski. - C’est très vague comme réponse. - Je suis une personnalité très vague. Je suis là où j’en suis parce que je suis faite pour ça. Je sais garder la tête froide et ne pas me laisser emporter par l’engouement hystérique que provoque une paire de seins nus chez la plupart des humains. Je lui ai cloué le bec mais ce que j’ai dit est criant de vérité. Je ne suis rien et je suis tout. J’ai une vraie fortune entre mes mains, résultant entièrement du corps des gens que je vends, des gens qui m’achètent un service auquel je suis totalement imperméable. D’ailleurs je suis imperméable aux sentiments tous courts. Je ne ressens jamais d’émotions sauf quand il s’agit de mon argent, de mon temps, de mon business ou de mes secrets. Je suis aussi capable de me mettre en colère quand un de mes clients a le malheur de s’en prendre à une de mes filles. Les hommes qui travaillent pour moi aussi gais ou métrosexuels soient-ils, savent tous se défendre. J’adore m’enrichir sur le dos de bourgeois en mal d’excitation et d’activités trépidantes. C’est ça mon truc. J’aime gagner de l’argent en profitant d’un besoin dont apparemment tous les humains sur terre sont insatiables quelle que soit sa forme. Le sexe. Le sexe et tout ce qui l’englobe, le vaginal, l’anal, le buccal, les partouzes, les orgies, les LGBT+, le b**m très populaire en ce moment, les vidéos, les clubs, les sites de rencontres, les boutiques. Je suis partout, tout le temps, sur toute la planète. Je passe mon temps à satisfaire les autres et ne trouve aucun plaisir à rien. Je suis un robot programmé pour faire tourner la boutique. J’ai une vie millimétrée, ourdée de gardes du corps et je voyage tout le temps à bord de l’un de mes deux jets privés ou de mes hélicoptères en fonction du lieu où le vent me porte. Mais je ne fais pas tout ça pour rien. Je le fais parce que c’est ma vocation, mon destin…Mon fardeau…Et le seul moyen que j’ai trouvé pour me protéger. Je me redresse alors dans mon fauteuil, je n’ai pas la patience pour ces conneries… - Ecoute-moi bien mon trésor, j’ai eu la décence de t’accorder quatre minutes de ma nuit pour que tu pondes ton article de merde et bordel mon sommeil est précieux. Alors, soit tu prends les réponses comme je te les donne soit je peux t’assurer que je ferais en sorte que tu n’aies plus de journal dans lequel publier tes petits articles condescendants à la con. Suis-je bien claire ? - Tout à fait Madame Spencer. Il me pose une autre question et je réponds du tac au tac puis quand enfin il a fini je me lève de mon bureau. Mon garde du corps me mate ouvertement et je sens qu’il va bientôt prendre la porte. Je le sais, je suis bonne, belle, bandante et tout ce que ces tarés de psychopathes veulent bien me coller comme étiquette. Mais Atypique. Pure produit du terroir Australien, je suis née à Sydney. J’y ai grandi avec un père avocat en droit des affaires et une mère conseiller de la ville et éminent membre de la haute, elle est proche d’hommes politiques influents. Autant dire que mes activités ont fait grand bruit dans ma bourgeoise de famille. A commencer par mon mariage impromptu à peine âgée de dix-huit ans avec un trafiquant sexuel déguisé en dandy. Il m’avait séduite de la plus belle et la plus douce des manières et la petite bourgeoise vierge et ingénue que j’étais était tombée dans le panneau. Je l’avais rencontré au cours d’une des nombreuses soirées auxquelles je participais en ville, entourée de ma b***e habituelle de jeunes riches insouciants. Il m’avait hameçonné en boîte de nuit, et j’étais totalement tombée sous son charme. Henry est un homme qui présente extrêmement bien, il donne une impression de confiance et d’assurance immédiate, et j’avais été charmée… au point de l’épouser six mois plus tard. Ce que mon cher mari ignorait cependant, c’était ma détermination et ça oui, le grand monsieur tout là-haut sait que j’en ai suffisamment pour profiter de la notoriété de mes parents pour demander le divorce et lui rafler la moitié de tout ce qu’il avait. J’avais dû faire des choix capitaux pour ma survie et lui échapper était devenue une priorité absolue. Il ne connaissait pas encore ma vraie valeur. Mais maintenant il sait qui je suis et surtout que je vaux beaucoup plus que lui… J’adore l’expression française « tenir par les couilles » parce que c’est exactement ce que je fais depuis dix ans avec mon enfoiré d’ex-mari. Très tôt, mon père s’est trouvé abasourdi par les millions que j’engrangeais et il a rapidement été saisi par la déformation professionnelle, conquit par l’avidité que déchaine l’odeur du fric frais. Il m’avait aidé à sortir de ce mariage au goût amer de l’enfer et m’avait aidé à me cacher en Finlande le temps d’obtenir les documents définitifs, la protection et surtout la fortune dont j’ai hérité grâce à lui. Dorénavant nos conversations tournent autour des affaires et il est sacrément satisfait que sa fille soit le plus gros de tous les requins du bassin, parce que je suis le Monarque de cette cour de dépravés et j’adore le pouvoir qui m’est conféré et qui m’est absolument nécessaire pour tout ce que j’ai à garder secret. On frappe à la porte ce qui me tire de mon introspection et de la Finlande d’où je viens tout juste de rentrer, Leïlany passe la tête par l’embrasure. Cette fille est toujours déguisée en cosplayeuse du genre de Sailor Moon, une princesse guerrière d’un dessin animé manga que j’adorais regarder lorsque j’étais gamine. Elle est née d’une mère japonaise et d’un père américain, elle est belle, sublime même, rusée comme un renard et elle est mon hackeur numéro un. Elle travaille pour moi à temps plein et je sais une chose de cette fille, mieux vaut l’avoir dans son équipe qu’être dans celle d’en face. Elle est rapide comme l’éclair, très efficace et dévastatrice. Je l’ai vu réduire des organisations terroristes à néant en pianotant tranquillement sur son clavier dansant comme une aliénée tout en chantant du Björk à tue-tête. - Livraison ! me dit-elle avec son expression de poupée manga. - Quelle chambre ? - On l’a mise dans la douze, il a fallu la calmer c’est une vraie sauvage. - Elle vient de chez qui ? - Les Russes. Elle me tend une tablette que j’attrape en lui emboitant le pas et pianote en la suivant dans le dédale des couloirs de mon club jusqu’aux ascenseurs. Persia mon assistante court vers moi perchée sur des stylettos et me branche une oreillette, j’ai l’habitude et j’écoute ce qu’elle me dit avant de prendre l’appel. - Henry sur la 2. Très fâché. - Bonjour Bébé, comment est Hong Kong ? - Espèce de s****e, comment tu as su ? - Que tu lances une OPA sur mon entreprise ? Voyons mon amour, tu sais à quel point je suis fine, tu me pratiques depuis des années… - Tu n’es qu’une sale p**e Aliénor. - Je sais mon cœur, tu m’as bien appris la leçon, mais tu as oublié une chose en ce qui me concerne, lorsque je fais quelque chose, c’est pour toujours pour être la meilleure. - Arrête immédiatement cette procédure sur ma société. - En échange de quoi ? Tu m’attaques, tu rachètes des parts de mes entreprises en te déguisant en petit agneau blanc et tu penses que je vais te laisser faire ? Bébé, je ne suis pas qu’une p**e… J’en suis la reine… - Je te garantis que je vais te démolir, tu ne te cacheras pas éternellement, je finirai par te trouver et je t’enterrerai dans un trou si profond qu’aucun de tes hommes n’aura la queue suffisamment longue pour venir t’y chercher ! Il raccroche et je suis satisfaite de la tournure des évènements pour le moment. - Qu’est-ce qu’on fait maintenant ? - Préviens les équipes… On coule Explora, ça l’occupe…Il est en train de perdre des millions. - Tu déconnes ? Cette chaine de clubs représente à elle seule…Tu passes déjà ton temps à le faire chier avec tes opérations boursières ! - Tu es assistante ou directrice financière ? Tu sais ce que sont les rétrogradations ici ? - Tout en bas de l’échelle, murmure-t-elle en baissant les yeux. - Parfait, donc la prochaine fois, ferme ta gueule où c’est le trottoir, ça t’apprendra les bonnes manières, je te remplace en claquant des doigts. Je lui rends l’oreillette et je monte dans l’ascenseur dont Leïlany me tient les portes depuis tout à l’heure. Elles se referment derrière nous et je lis attentivement ce qu’elle m’a sortie en m’agaçant de la musique d’ambiance insupportable. - J’ai demandé combien de fois qu’on m’arrête cette p****n de musique de merde ? - Oui bah désolée, tu me surcharges de boulot, j’ai à peine le temps de dormir depuis deux semaines… - Et bien mets ça en tête sur la liste de tes priorités Leïlany, sinon c’est sur ton p****n de serveur que je vais me défouler à coups de batte de baseball. J’avais de vrais talents de frappe au lycée. - Ok Patronne ! répond-t-elle avec mauvaise humeur, p****n t’es toujours imbouffable quand tu reviens de Finlande. J’ignore délibérément sa critique en lisant le dossier que j’ai sous les yeux. - Alors huit mois à Yekaterinburg dans un camp militaire, pas besoin de demander ce qu’elle foutait là-bas. Elle est comment physiquement ? - Belle. - Belle bonne ? Ou belle jolie ? - Tu pourrais l’envoyer chez les ministres, mais elle est… - Kate est passée la shooter ou pas ? - Oui mais Nick et Emery s’y sont mis à deux pour la tenir. - Un mètre soixante-quinze, soixante-cinq kilos, tu te fous de ma gueule… - Je te jure, une démone, il faudrait presque un exorciste pour la calmer. - Elle est traumatisée ? Fait chier merde, les traumatisées sont insupportables quand elles sont hystériques…Celles qui sont prostrées m’emmerdent moins, je n’aime pas les combattantes, surtout les premiers temps quand elles perdent les batailles et qu’elles échafaudent des plans tous plus dangereux les uns que les autres avant de finir par capituler. Généralement, ce ne sont pas celles qui finissent heureuses. J’entre dans la petite chambre au sous-sol, la jeune femme en tee-shirt et culotte recule alors que j’entre et referme derrière moi, laissant Leïlany sur le pas de la porte. - Quelle langue tu parles toi…me demandais-je à voix basse en consultant le dossier affiché sur ma tablette. Espagnol ou Portugais… Bon. - Bienvenue chez moi, dis-je alors en portugais à la jeune femme métisse qui se recroqueville assise sur le lit. Je m’assieds sur la chaise métallique, elle me regarde complètement terrifiée. Elle vient de chez les Russes, il y a de quoi… - Bien donc après avoir passé tout ce temps à satisfaire les besoins primaires de gorilles psychopathes je pense que tu peux à peu près tout supporter n’est-ce pas ? Elle ne répond pas. Elle me jauge de son regard brouillé par les médicaments, elle est mince, ses seins ont l’air pas mal. Elle n’a pas un cul inoubliable, mais sa bouche est intéressante. Ses yeux clairs en revanche sont vraiment captivants. Surtout avec la teinte foncée de sa peau qui contraste. - Comment t’es-tu retrouvée à Yekaterinburg ? - J’ai été enlevée au Brésil. Jolie voix. Peut-être qu’en effet je vais pouvoir en faire quelque chose. - Famille ? Amis ? Quelqu’un susceptible de te chercher et me faire chier ? Elle secoue la tête en signe de négation. - Bien. Bon je t’explique comment fonctionnent les choses ici. Tu as deux options. Soit, tu te bats et je finirai par te jeter à la rue, on retrouvera ton cadavre dans quoi cinq, six mois avec une aiguille dans le bras, ou assassinée par un client un peu trop v*****t, parce qu’il faut te rendre à l’évidence mon chat, la prostitution une fois qu’on y est, on n’en sort pas. Putain je sens qu’elle va me faire m’emmerder celle-là… Elle semble déterminée à ne pas finir comme ça… Mais elle ne réalise pas qu’elle n’a plus la moindre chance donc je continue. - Soit tu travailles pour moi, tu auras des clients dangereux, mais tu auras toute ma protection dès lors que tu sais à qui tu appartiens. - Mais je reste une pute.... - Tu auras une vie correcte, un salaire décent, une protection que tu n’auras pas dans la rue et si tu glanes les informations correctement alors tu prendras du galon. Je suis à la tête du système pyramidal, c’est la première et dernière fois que tu me vois, quel que soit ton choix, sauf si tu atteins le sommet ou si tu fais une grosse erreur, à toi de décider maintenant. Elle ne répond toujours pas, l’état de choc prend le dessus sur le reste. - Tu t’appelles comment ? - Paloma. - Quel âge ? - Dix-neuf ans. Putain de gamine, je me lève, je sais déjà qu’elle a très bien compris les règles du jeu. - Enlève ça que je vois de quoi tu as l’air. Son regard est horrifié, ça y est ça me gave. - Tu t’es fait baisée par des bataillons pendant des mois et tu fais la prude avec moi ? Tu crois vraiment que j’ai le temps pour ça ?! Tu préfères qu’on passe à l’exécution directement histoire que je ne perde pas mon temps ? - Vous allez me tuer ?! - Tout le monde meurt un jour ma chérie, il ne tient qu’à toi de décider quand tu veux faire sonner ton glas. Elle se lève alors, tremblante comme une feuille et enlève maladroitement le tee-shirt qu’elle porte. J’observe méticuleusement chaque détail de son corps. Quand je me lève et me rapproche d’elle, elle tangue probablement à cause des médocs et semble proche de l’évanouissement. Je regarde sa peau, je soulève ses cheveux, j’examine aussi ses dents, sa pilosité, c’est vrai qu’elle n’est pas mal… mais je reste assez dubitative de son état mental. - Où est-ce qu’on est demande-t-elle alors ? - Riga, Lettonie. Pourquoi les Russes ont voulu se débarrasser de toi ? - Parce que je mordais trop… J’éclate de rire… - Et ils ne t’ont pas arraché les dents… Tu as de la chance. Si tu fais ça à un de mes clients sans qu’il le demande, c’est la punition immédiate, il n’y a pas de place pour les rebelles dans mes affaires. - Je ne veux pas faire ça… - Je sais mon chou, aucune de vous ne veut au début… Tu t’habitueras. Elle se met à pleurer et je décide de couper court. - Bon, tu vas rester ici quelques jours, le temps que tes bleus disparaissent, on va te nourrir, t’habiller et te dorloter un peu, ensuite tu partiras avec certaines de mes filles, dans un premier temps tu travailleras en équipe avec des habituées et si tu te comportes correctement alors tu auras tes propres contrats. Pas de réponse, inutile d’insister à la faire parler, maintenant il faut qu’elle se fasse une raison. Je ressors et retrouve Leïlany devant la porte. - Fais la marquer. Je n’attends pas qu’elle réplique et elle m’emboite le pas tandis que nous remontons à mon bureau à l’étage. - Il faut que je te parle d’un truc que j’ai choppé, dit-elle l’air hésitant alors que nous nous dirigeons vers mon bureau et je m’arrête brutalement avant de me tourner vers elle. Leïlany, je la connais par cœur et rien qu’avec le tintement des trémolos de sa voix, je sais qu’elle a vu quelque chose de moche. - Quoi ? - Viens à mon bureau, dit-elle alors en dégageant une mèche rose de son épaule, je ne savais pas si ça t’intéresserait mais… - Mais c’est quoi ? Homme, femme ? - Un homme, il vient d’être mis à la vente par les Slovènes. - Et ? - Si toi tu ne fais rien, il mourra dans les prochains jours. - Je ne vois toujours pas le rapport avec moi. - Il servait de taureau. - Pourquoi faire…marmonnais-je plus pour moi que pour elle tout à coup pleine de réflexions. Nous entrons dans son espace, remplit de câbles qui trainent partout, de serveurs qui clignotent contre les murs, d’écrans tapissant littéralement le mur du fond. Elle pianote un instant sur l’un des claviers de la grande tablée et m’affiche l’appel d’offre, des photos et plusieurs vidéos. - Démarre. J’observe attentivement le défilé des images que j’ai sous les yeux. Un groupe t********e s’est apparemment servit des capacités physiques à priori hors normes de cet homme pour soumettre leurs prisonnières. - Dans quel état il est ? - L’annonce dit, comestible, cœur battant, mobile, aréactif. Bref, bon pour un léger sursis quoi. - On arriverait à faire travailler ça pour nous ? Il n’a même plus l’air d’un être humain… - C’est toi qui vois. Le prix est assez bas même si je sais que tu t’en fous, c’est qu’il doit être vraiment en lambeaux. - Vas-y prends le… On verra bien, par contre n’envoie pas Natasha, demande à Nick et Emery, d’ailleurs je veux que Clive soit viré, il me mate comme un porc j’en ai marre. Quand Nick et Emery reviendront préviens-les qu’ils seront mes nouveaux gardes personnels. - Ok, ils l’amènent directement en Roumanie ? - Oui, préviens aussi Medlife à Oradea qu’ils vont avoir quelqu’un a facturé chez moi. Ensuite vous l’installerez directement au château pour sa convalescence. S’il tient jusque-là… - Ok. - Et c’est quoi ça ? demandais-je en observant d’autres propositions qui sont listées avec photos. Une fille assez jolie pour me servir attire mon attention. - Laisse tomber… - Pourquoi ? - Elle sera morte dans quelques heures, il n’y a plus rien à faire. - Comment tu le sais ? - Ils font une séance filmée en ce moment, tu veux ... ? - Non, je ne veux pas voir ça… Je repars donc jusqu’à mon bureau et je passe au dossier suivant. La soirée bat son plein dans le night-club, beaucoup de mes filles travaillent ce soir et ramèneront des clients d’ici la fin de la soirée. Partout ailleurs le monde tourne et mon argent prolifère. Ce n’était pas une si mauvaise journée bien que j’aurais préféré passer plus de temps où j’étais ce week-end et je décide d’en rester là et d’aller m’isoler dans ma chambre pour le reste de la soirée. Il est déjà trois heures du matin quand je referme la porte derrière moi. J’ouvre ma penderie et j’en sors un déshabillé de satin vert pour la nuit. Je prends la direction de la salle de bain mais le téléphone n’arrête pas de sonner et je suis contrainte d’y répondre sous peine de ne pas avoir une douche tranquille. Une de mes responsables planning à un problème de chevauchement avec une des filles et je l’aide à trouver une solution en permutant avec deux autres avant de finalement avoir mon moment de répit. Je laisse l’eau déferler sur mes cheveux roux foncés, et je programme déjà ma journée de demain dans ma tête. Enfin celle de tout à l’heure. Je savonne méticuleusement mon corps-couverts de tatouages. J’adore graver ces papillons sur ma peau. Notamment ceux qui font ma réussite. J’ai fait tatouer mon second Monarque quand j’ai raflé mon premier million en tant que cheffe d’entreprise et maintenant mon corps entier en est tapissé. C’est un symbole de royauté et leur couleur orange vif colle parfaitement à celle de mes cheveux et réhausse le vert de mes yeux. Sans compter qu’ils masquent en partie les tâches de rousseurs et nombreuses cicatrices dont je suis également couverte des pieds à la tête. Je finis par m’allonger quelques heures, toujours seule, il m’arrive de demander des shows privés à certains de mes employés, mais ce soir, je suis crevée et je n’ai franchement pas le moral.

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