Dragus me prend par le coude et me traîne dans les escaliers jusqu'à ma chambre. Il ne dit rien pendant tout ce temps, mais je peux dire qu'il est en colère. Pas comme celle de Silas, mais sa colère est suffisamment forte pour que je la ressente. Quand nous arrivons dans la chambre, il pousse la porte et me pousse à l'intérieur.
“Nous t'avons dit de ne pas le provoquer, nous ne l'avons pas dit pour notre bénéfice, mais pour le tien. Tu apprendras, Elora, qu'il n'est pas aussi indulgent que Matitus et moi”, a-t-il dit avant de faire demi-tour et de sortir. Assise sur le lit, je regarde par la petite fenêtre en arc, la cheminée ouverte projetant des ombres sur les murs en pierre, donnant une impression de claustrophobie à cette chambre froide et dépressive, comme si les ombres allaient se
