Chapitre 7

2083 Words
Narrateur externe Après avoir déposé sa fille, Ismaël est allé voir rokhaya. Elle l'a installé dans la Salon et s'est assise en face de lui. Après l'avoir salué elle n'a plus rien dit, manipulant son téléphone et en lui donnant même pas un regard. Son visage était triste et il avait remarqué qu'elle avait pleuré sûrement toute la nuit. - mon amour tu n'as pas l'air d'aller bien. - je vais bien Ismaël. - tu me manques à la maison tu sais. Elle ne répondit pas et continua de manipuler son téléphone. - quand une personne te parle tu réponds. C'est la moindre des choses tu ne crois pas ? - pour te dire quoi ? - t'inquiète. Bon j'ai trouvé une bonne j'ai son numéro. Je n'avais pas eu le temps de parler avec elle. Tu peux venir à la maison et parler avec elle? - parle avec elle. - d'accord. Tu reviens quand? - je ne sais pas. - s'il te plaît dis-moi. Tu es toujours fâché ? - non. - donc tu vas revenir quand dis-moi. - je vais voir. - on avait dit une semaine. . - d'accord. Cela faisait plaisir à Ismaël. Après ça il parlait et s'en foutait qu'elle réponde ou pas. Il a pris congé vers 12h et est allé dans l'hypermarché que gérait sa Femme. Les employés s'en sortaient bien. Il n'a pas duré là-bas et est allé prendre sa fille. Une fois à la maison il a appelé la fille qu'elle avait croisée pour le travail. La fille avait l'air bien et n'allait rentrer que le week-end. Ils se sont entendus sur le prix et le jour où elle devait commencer. - papa se sera elle la nouvelle bonne ? Demande sa fille. - oui oui ce sera elle. - elle est gentille. - oui. Et après va dormir. À ton réveil tu vas réviser. - d'accord. Elle a fait comme a dit son père. Sa mère l'avait dit d'être polie et de gagner la confiance de son père de nouveau. Elle faisait tout ce que voulait son père et ça ne déplaisait pas à son géniteur qui en avait marre de son impolitesse. Quand rokhaya a fait une semaine chez sa mère, Ismaël est parti la chercher. Il ne l'avait pas prévenu et espérait qu'elle allait le suivre. Fallait qu'elle revienne, elle lui manquait atrocement et son absence se faisait sentir. Ces 7 jours il l'a passé en se résignant. Dès que rokhaya l'a aperçu, elle savait que c'était pour elle le moment de rentrer. Elle assez fait le dur, son mari lui manquait et elle devait regagner son foyer. Il l'a laissé dans le salon et est allé prendre ses affaires, sa mère l'a retrouvé là-bas. - ma chérie depuis que tu t'es mariée c'est la première fois que tu t'es fâché avec ton mari et que tu as quitté ton foyer. Refuse de déserter à cause d'une femme qui veut ce que tu veux. La prochaine fois apprend à te battre pour ce que tu veux et ce qui t'appartient. Ismaël est un homme bien tu le sais bien et personne ne doute de son amour envers toi. Depuis que tu es là il n'arrête pas de faire des vas et viens. C’est dur pour un homme quand sa fille et sa femme ne s'entendent pas. Je suis sûre que ce qu'il veut c'est que tu sois ce que doit être une mère pour sa fille mais tout n'arrive pas comme on le souhaite. C'est toi la femme à toi d'être douce de tout faire pour qu'elle t'accepte. Je comprends que ça puisse être difficile mais essaie. Éduque là à ton image car tu as été bien éduqué alors fais lui profiter de ça. Quand on élève un enfant on doit être tolèrent et éviter de se fâcher très vite. - maman tu ne connais pas Aby je te jure cette fille elle est pire que tout pourtant j'essaie de tout faire pour supporter ce qu'elle me fait. Je le faisais juste pour Ismaël parce-que je ne peux pas l'aimer et ne pas aimer sa fille c'est impossible. Mais c'est non seulement une menteuse mais une voleuse. C'est trop. - tu vas t'en sortir j'ai confiance en toi. Maintenant vas-y il t'attend. Elle a alors pris ses affaires et a rejoint son mari. Ce dernier a souris dès qu'il l'a vu et s'est levé pour libérer ses mains. Il a ensuite parlé avec sa belle-mère puis ils sont partis. Dans la voiture personne ne disait rien Ismaël avait comme honte quant-à rokhaya elle était un peu gênée. Il a roulé dix minutes et s'est arrêté devant un resto. - on va déjeuner et discuter un peu... Dit-il en coupant le moteur. - d'accord. Il a choisi une place tranquille et ils se sont posé. - bon cela fait une semaine que tu as quitté la maison, je vais même dire ta maison, par ma faute. Je m'excuse vraiment. Depuis qu'on s'est marié tu ne m'as jamais manqué de respect. Tu fais tout ce dont je te demande, tu ne m'as jamais dit un mot de travers. Tu m'écoute tu me conseille et je t'estime beaucoup. Tes qualités je ne pourrais les énumérer car tu en as beaucoup. Tu ne peux pas savoir à quel point tu es exceptionnelle. Pour moi tu supportes beaucoup de choses et je ne te remercierai jamais assez. J'ai fait une erreur d'avoir emmené mon ex chez Moi, j'ai été idiot je te l'accorde. Je suis aussi désolé pour la fausse couche. - ne parle pas de ça s'il te plaît. - d'accord. Oublions cette étape et avançons. - d'accord Ismaël. Il prit sa main et y déposa un b****r. - je t'aime tellement et je ne veux rien faire qui puisse te faire souffrir. - je sais. - pardonne-moi s'il te plaît. - je t'ai pardonné Ismaël. Ils ont mangé puis ils sont partis prendre Aby. Cette dernière était surprise de voir sa belle-mère dans la voiture mais elle l'a salué et s'est mis derrière. À la maison il l'a présenté à la bonne qui avait l'air calme. Quand elle est entrée dans la chambre, elle était proprement rangée. Son mari était certes ordonné mais pas si impeccable. - qui a rangé la chambre ? - Rougui. la bonne? - oui. Je sais que tu ne veux pas qu'un étranger entre dans la chambre mais tu sais depuis que tu es partie je n'ai pas eu de temps même pour moi. Je devais m'occuper d’Aby. - elle est comment la bonne ? - je ne l'ai pas côtoyé elle n'est pas là depuis longtemps. J'ai copié ses papiers au cas où, on ne sait jamais. Bon elle est propre, elle cuisine bien et en surplus elle s'entend bien avec Aby - tu m'avais manqué. Comme s'il n'attendait que ça il l'a pris par la taille. - sans toi à mes côtés je deviens un autre. Il l'a tiré jusqu'à ce que sa bouche soit à la hauteur de la sienne puis l'a capturé délicatement. Juste quelques secondes ensuite il l'a emmené sur le lit. À cette heure de la journée, il faisait extrêmement chaud alors très vite ils se sont déshabillés. Quand la chaleur corporelle a commencé à monter, ils Ont arrêté les baisers, ils en demandaient plus. Ismaël l'a fait allonger délicatement pour ainsi avoir un contrôle sur son corps. Il a commencé par les oreilles jusqu'à la naissance de sa poitrine où il s'attarda un peu connaissant que ça faisait partie de ses points faibles. Il n'a pas aussi a***é voulant pas que ça se termine très vite. Il est venu vers le nombril puis a atterri vers son intimité. Il éloigna les jambes et ainsi avait une vue agréable. Elle a commencé par un doigt puis deux avant de mettre sa langue. Rokhaya s'agrippait au drap et puisait au fond d'elle pour ne pas crier et c'était une chose très difficile. Pendant les préliminaires c'est elle qui en profitait le plus. Elle ne pouvait pas faire la f*******n à son mari. Un jour elle avait essayé et avait passé toute la journée à vomir. Depuis lors Ismaël lui avait dît de ne plus le faire. Rokhaya elle se sentait honteuse à chaque fois car elle avait l'impression qu'elle recevait mais ne donnait pas. Quand il a senti qu'il ne lui restait plus rien, il a enlevé sa langue et est entre en elle. Rokhaya en perdit la voix durant quelques secondes avant de prendre le rythme des coups de reins. Vu l'heure, leurs voix étaient noyé par les baisers langoureux. Après leur escapade, ils se sont endormis sûrement épuisés par les efforts qu'ils ont fournis. Vers 17h rokhaya s'est réveillé, Ismaïl dormait encore. Elle a pris un bain et est descendu dans la cuisine pour préparer des douceurs pour son mari et elle. Elle a fait monter le plateau et est revenu pour le jus. Après ça, elle a réveillé Ismaël. - mon amour ? Lève-toi. Il ouvre les yeux en souriant puis lui vole un bisou. - tu as faim ? Lui demande-t-il - tu ne peux pas savoir. - prend une douche et reviens, j'ai préparé à manger. Il a pris une douche et est revenu auprès de sa femme. - Ces petits trucs m'avait manqué tu sais.... Dit-il entre deux bouchées. - je sais. Je suis sûre que tu ne mangeais pas normalement. - j'avais perdu l'appétit. Sans toi je ne suis rien tu le sais. Je te prie de me supporter moi et mes bêtises. - on n’aime pas juste le meilleur de l'être aimé mais aussi le pire chez lui. Je t'aime donc je devrais tout supporter chez toi et tu devrais le faire avec moi. - y'a rien de mauvais chez toi je peux te l'assurer. Ce qu'il avait vu chez sa femme elle ne l'avait pas vu chez une autre femme et ça avant leur mariage. Rokhaya en entrant dans l'hypermarché n'était que vendeuse et elle a atterri en gérante et c'était avant leur mariage. Elle a grimpé sans l'aide de personne et a été d'un grand aide pour Ismaël quand il a appris qu’oumy ne l'aimait pas et qu'elle était avec lui pour son argent. Ses conseils l'avaient beaucoup aidé et après leur mariage elle est devenu la seule conseillère, celle qui connaissait ses pires démons, celle qui l'aimait uniquement pour ce qu'il est et non pour ce qu'il a. Après qu'ils ont fini de manger, ils sont allés en bas car rokhaya devait préparer le thé. En bas ils ont trouvé rougui en train de discuter avec Aby comme des vieilles amies. C'était étonnant pour elle qui ne pouvait discuter avec elle une minute. Quand elle a sorti le matériel pour faire le thé rougui a proposé de le faire mais elle a décliné. Elle voulait toujours faire ça pour son mari. Ismaël s'est subitement souvenu qu'il n'avait pas dit à sa femme qu'il avait embauché oumy. Il l'avait fait pour rendre service mais ne savait pas comment rokhaya allait le prendre. Il a hésité durant un moment avant de se lancer. - ma chérie ? - oui. j'ai donné à oumy une poste de vendeuse. ha bon ? - oui oui. C'est la solution que j'ai trouvé au moins quand Aby sera avec elle, elle saura s'en occuper. - d'accord. - t'en fais pas ce n'est pas dans ta boutique. - façon tu n'oserais pas. - ça ne te dérange pas ? - non non. C'est ta vie professionnelle ça tu as le droit d'embaucher qui tu veux. - mais tu es ma femme je devrais te demande ton avis et elle n'est pas n'importe qui. - ne t'en fais pas. C'est juste pour le travail n'est-ce-pas ? - oui bien-sûr. Ça ne le dérangeait pas, au moins comme ça elle n'allait pas obliger sa fille à voler des choses. Elle avait plus peur d’Aby que de oumy. Elle savait qu’Ismaël n'aimait pas oumy mais avec Aby s'était autre chose. C'était non seulement son aînée mais c'était sa seule fille et c'était sûrement ce qu'il aimait le plus dans la vie donc la seule qui pouvait détruire son bonheur. Ce qu'elle devait faire, c'était tout faire pour qu'elle l'accepte comme la femme de son père et qu'elle l'aime même si elle savait qu'avec oumy la dernière ne risquait pas d'arriver. Elle avait quand même décidé de faire le nécessaire pour avoir son respect.
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