Un rayon de lumière s’infiltra à travers les rideaux légèrement entrouverts, venant caresser le visage de Valérie. Ses paupières papillonnèrent avant qu’elle ne les ouvre complètement. La pièce était baignée d’une lueur douce et froide, marquant l’aube d’une nouvelle journée. Pourtant, elle se sentait aussi lourde et fatiguée qu’au moment où elle s’était couchée. Son sommeil avait été agité, et les pensées tournoyant dans sa tête lui avaient laissé un goût amer.
Elle inspira profondément avant de se redresser légèrement, sentant les draps glisser le long de son corps. Son regard dériva aussitôt vers l’homme qui se tenait debout près du miroir, en train d’ajuster le col rigide de sa chemise immaculée. Léonard. Son allure impeccable contrastait avec la tension palpable qui régnait encore da
