XI Première manœuvre de Catherine « Monsieur, dit Catherine en s’adressant à l’officier toujours impassible dans l’accomplissement de sa consigne, veuillez vous retirer un instant. M. de Ferrière vous appellera lui-même quand il en sera temps. Ne vous éloignez donc pas trop. » L’officier s’inclina respectueusement et sortit aussitôt. Catherine se tourna alors vers Fiorinda et, gracieusement : « Tout à l’heure, je m’occuperai de vous, mon enfant. En attendant, vous pouvez demeurer. Les affaires de famille dont je vais m’entretenir avec M. de Ferrière vous intéressent jusqu’à un certain point, puisque vous allez être sa femme. » Elle s’assit posément et, revenant à Ferrière qui attendait toujours son bon plaisir : « Il me paraît, vicomte, dit-elle avec amabilité, que je suis intervenu

