CHAPITRE 10

1604 Words
Camélia MacConely était debout cette nuit-là. L'horloge marquait deux heures vingt-quatre minutes, de quoi s'inquiéter. À force de rester enfermée ces jours-ci, elle a pris de mauvaises habitudes comme faire une sieste de dix-huit heures a vingt heures par exemple.  Cela était dû au fait qu'elle résistait au sommeil en lisant ou en regardant des tutos sur la forte personnalité et nous savons que les écrans nous donne toujours l'impression qu'on est pas fatigué du moins jusqu'à ce qu'on tombe de sommeil comme ça été le cas de Camélia aux environs de dix-huit heures. Elle avait décidé de suivre les conseils de sa mère, il n'était pas question qu'elle change de personnalité mais pour paraître forte comme une reine il faut d'abord savoir comment se comporte les reines.  Fatigué de ses bouquins elle décida de faire une pause en regardant une série qu'elle n'avait pas terminée, c'est triste se dit-elle, elle n'a pas le courage d'aller se promener dehors, de voir les amoureux se tenir la main dans la rue ou pique-n****r au bord des lacs recouvert de feuilles colorées car ils sont à une de ses périodes préférées de l'année : Le printemps.  Refoulant ses envies de sortir, elle se dirigea vers le frigo, pris de la glace à la vanille et vint s'installer sur son lit avant de mettre en marche la série. Vingt minutes plus tard ne pouvant plus se mentir à elle-même, elle mit pause au film car c'était l'une des séries qu'elle suivait avec Patrick Forge lorsqu'elle était à Stanford et l'épisode qu'elle a mit ils n'avait pas pu le regarder ce jour-là parce qu'ils firent un débat qui c'est fini en bataille de coussin pendant que l'épisode passait. --Pourquoi ? pourquoi tout me ramène à lui ? La réponse est simple, ces plus d'un mois sans le voir, sans lui parler ne m'ont aidé qu'à cultiver l'envie de le voir qu'à cultiver le manque et la douleur, il n'est pas là mais je souffre encore. Luciana avait raison, je m'accroche à des sentiments inutiles, Patrick ne m'aime pas et je le sais, il me l'a dit et même s'il me disait le contraire je ne le croirait pas, je ne lui fait plus confiance. Dit Camélia à haute voix Après ce monologue dépressif, elle se coucha en serrant contre elle les coussins pour retenir le flot de larmes qui s'apprêtait à sortir. Après être sorti précipitamment de la chambre d'Arjoun le laissant sur sa fin  sans explications valables, Luciana De la Rosa prit l'ascenseur pour arriver à son étage. Elle affichait une mine indéchiffrable, comme perdue ou absente de son propre corps. Arrivée devant la porte, elle fit passer la carte et pénétra dans la suite qu'elle partageait avec Camélia. Elle enleva tout doucement son manteau, laissa tomber son sac à main et se dirigea vers le côté qu'il lui était réservé quand elle entendit une voix. -- Lucia, c'est toi ? -- Oui.                            Dit-elle simplement Camélia se déplaça et arriva devant elle avec les cheveux en bataille, les yeux rougis et gonflés. -- Tu vas bien ?                     Demanda Camélia -- ... Non... je... n'ai pas pu Cami..je  Éclatant en sanglots, Luciana s'accrocha par un câlin au cou de Camélia, comme si elle s'accrochait à quelque chose pour éviter de sombrer. Après quelques minutes elle se calma -- Là, ça va mieux ?                           Lui demanda Camélia -- Oui... je crois. Et toi ? -- Je suis en vie, j'imagine que ça compte beaucoup. -- Tu as les yeux tout gonflés, tu as pleuré c'est ça ? -- Jusqu'à ce que les larmes refusent de sortir -- Oh ma chérie, je suis désolée, excuse-moi de t'avoir parlé comme ça la semaine dernière j'ai pas vraiment réfléchi et.. -- Je ne pleurais pas pour ça.. -- Tant mieux...non ..hum.. je ne suis pas contente que tu ais pleuré c'est juste que je... Laisse tomber.                    Dit Luciana -- Je te demande pardon pour t'avoir parlé comme ça, je me sentais seule et j'ai mis mes frustration sur toi je suis.. -- Non Cami tu n'a pas à t'excuser, tu avais raison -- À propos de quoi ? -- J'étais dans la chambre d'Arjoun tout à l'heure, il me plaît donc j'ai voulu f***********r avec lui seulement je n'ai pas pu j'ai... J'ai pensé à Alex quand on s'embrassait. quelle conne je fais ! -- Non, non hey regarde-moi, tu n'est pas conne tu m'entends ? Tu ne peux pas contrôler ses choses-là -- Si je le peux...je veux dire, je l'ai toujours fait c'est pour ça que je passais aisément d'un flirt à un autre -- Tu y parvenais uniquement parce que tu n'aimais aucun de ses hommes, mais Alex oui -- Non, non, non pourquoi ? Pourquoi tombé amoureuse justement du mec qui a failli me tuer ? -- Lucia, c'était un malentendu -- Le fait qu'il couché avec une autre ? -- Je sais pas.. c'est... C'est confus. -- N'essaie pas de le défendre Cami, que dirais-tu si je défendais Patrick ? -- Ce n'est pas pareil Lucia, je n'ai jamais eu de vrai relation avec Patrick -- Je sais, je suis désolé -- À vrai dire notre seule relation était ces mois à Stanford où on regardait des séries ensemble, où nous étions amis. -- Oui c'est vrai, je suis désolé. -- Non c'est ne pas de ta faute, tu avais raison j'ai tendance à m'accrocher à des sentiments inutiles pour des personnes qui n'ont que faire de ce que moi je ressens -- Cami...                Dit Luciana avec compassion -- Non c'est vrai ! je suis comme ça et je l'assume même si là, j'ai l'impression que mon coeur est déchiré.. -- Tu sais quoi Cami ? -- Dis-moi -- Nous allons enfin commencer ce pour quoi nous sommes ici -- De quoi tu parles Lucia ? -- À partir de demain, nous allons visiter la ville, rien que toutes les deux, nous allons nous aider à guérir, à cicatriser et à mettre de l'ordre dans nos sentiments d'accord ? -- Je suis contente que tu sois enfin de retour Luciana -- Moi aussi. -- Tu dors dans mon lit avec moi ce soir ? -- Ce soir et tous les soirs que tu voudras, j'ai aussi besoin de tes bras. Patrick Forge gara sa voiture dans le parking souterrain reservé aux dirigeants de l'entreprise fusion et attendit l'ascenseur qui est s'ouvrit trente secondes plus tard. Arrivé au vingtième étage, Mélodie Brandson y pénétra, vêtue d'une jupe de bureau noire arrivant à un quart de ses cuisses, un haut bras mince rouge et une veste noir. -- Monsieur Forge qu'elle coïncidence !                            dit-elle à Patrick avec un sourire charmeur -- Mademoiselle Brandson...                 dit-il avec un mouvement de la tête    -- J'allais justement te voir, ça m'évite de t'attendre devant ton bureau -- À bon ? Je me demande bien pourquoi, il n'y a pas de problème j'espère -- Rien de grave... Enfin pas pour l'instant -- Là tu commences à m'inquiéter Mélodie  Kiiiing ! L'ascenseur s'ouvrit à l'étage de Patrick et tout deux se dirigeaient vers son bureau. -- Ta secrétaire n'est pas encore arrivé à dix heures ? -- Je n'en peux vraiment plus de cette fille je t'assure, c'est mon père qu'il l'a embauché alors ce doit être sûrement une fille incompétente d'un de ses contacts -- Ça y ressemble en tout cas. Patrick déposa sa veste sur le porte manteau, et s'assit derrière son bureau. -- Tu ne viens pas sur le sofa avec moi ?                   Lui demanda Mélodie -- J'aimerais bien mais comme tu peux le constater j'ai une pile de dossier qui m'attendent alors vu l'heure qu'il est je vais m'y mettre tout de suite, vas-y toi. -- Oui, je comprends. Puis-je t'aider ? -- Je n'en doute pas mais j'imagine que tu as du boulot dans ton service, je ne voudrais pas te surcharger -- Ha oui j'oubliais désolé, c'est que, je voulais tellement t'aider. Ah je sais, je passerai t'aider à la pause !                  Dit-elle avec enthousiasme -- C'est très aimable à toi mais je ne voudrais pas te priver de ton déjeuner -- Je ne comptes pas le faire non plus, je viendrais et nous commanderons des plats depuis ton bureau, qu'en dis-tu ? -- J'en dis que tu ne lâches pas l'affaire, tu n'as pas changé apparemment.               dit-il en souriant -- Non, je suis toujours aussi bonne en tout, et très bonne au lit. Un silence s'installa après sa réponse, silence dans lequel Patrick la scruta de la poitrine aux pieds et commençait à sentir le désir s'emparer de lui en constatant qu'il était à l'étroit dans son pantalon, il détourna les yeux d'elle mais cela ne sembla rien arranger. Il savait qu'il n'avait plus aucun sentiment pour elle, mais son corps n'en avait rien à faire, et à force de travailler il a passé des mois sans f***********r. Lui qui le faisait plusieurs fois par semaine, il s'était brutalement sevré et en subissait les conséquences. -- Ça va Patrick  ?                    lui demanda Mélodie -- Oui..je.. j'ai juste... Sentant qu'elle lui faisait de l'effet, elle se leva du sofa et s'approcha de lui. Il la regarda sans broncher jusqu'à ce qu'elle lui caresse la joue avant de laisser ses mains glissé sur sa poitrine ce qui lui arracha un soupir le désir qu'il retenait depuis quelques minutes. Elle approcha ensuite ses lèvres des siennes mais juste au moment où il voulait prendre possession de ses lèvres, la porte s'ouvrit sur Alex. --  Je savait que ça allait finir par arriver                     dit-il en leur jettant un regard coléreux.
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