CHAPITRE 9

1750 Words
Alexander Blew se décida enfin à commencer à travailler à l'entreprise fusion pour aider son meilleur ami à tenir le coup. À vrai dire, depuis que Monsieur Forge le lui a demandé il était pris par ses propres activités car il essayait tant bien que mal de se créer une ligne de vêtements qui aurait dès sa lancée, un succès fou.  Après donc s'être investi dans son projet depuis maintenant plus d'un mois il avait décidé de se reposer pendant une semaine afin d'avoir l'esprit frais pour travailler en entreprise, mais cette manie qu'il a de se remémorer les moments qu'il a passé avec Luciana et comment les choses se sont terminés ne faisait que le tourmenter alors ce matin de Jeudi, il s'est levé de son lit à six heures pétante, a pris un bain, a mis un pantalon jean bleu nuit et une chemise blanche puis s'est mis à table à sept heures pour prendre le petit déjeuner. -- Salut fiston.               lui dit son père -- Bonjour ' Pa -- Tu t'es levé de bonne heure aujourd'hui  -- Ça sert à quoi de rester au lit quand on arrive pas à dormir ?  -- Alex, tu es un gros dormeur alors si même ça tu n'arrives plus à le faire c'est qu'il doit y avoir un gros problème.                  répondit son père -- Non t'inquiète, c'est juste le boulot, j'ai plein d'idée pour ma marque de vêtements  -- Hum je vois.. c'est ce qui m'est arrivé quand j'avais ton âge et que j'ai dû réfléchir à un plan d'action pour relever l'entreprise après que ton grand-père ait vider les comptes en jouant au poker -- Oui je le sais papa, tu m'as raconté cette histoire au moins un million de fois -- C'était pour que tu comprennes que ton jeune âge ne signifie pas que tu n'as pas de potentiel -- Je n'ai jamais pensé que je n'ai pas de potentiel papa -- Dans ce cas pourquoi tu passais toutes tes journées à manger, dormir et jouer aux jeux vidéos ? -- Et voilà c'est reparti...                Dit Alex en roulant des yeux -- J'essaie juste de te pousser à sortir de ta zone de confort, tu ne fais rien qui pourra vous profiter demain -- tu sais quoi 'pa ? Je n'ai plus faim, ce croissant m'a suffit, bonne journée.  Il se leva et sortie  de table -- Et on peut savoir où est-ce que tu vas de si bonheur ? -- Je vais à l'entreprise fusion des Forge -- Hum, tu as enfin décidé de t'y mettre -- Bonne journée 'pa Dit-il avant de sortir du salon. Ce matin-là, très épuisé, Patrick Forge avait décidé de quitter son lit plus tard que d'habitude. Pas parce qu'il avait les yeux lourds de sommeil mais parce qu'il avait décidé de se laisser le temps de réfléchir à sa vie, et aux options qu'il avait devant lui. Patrick à beau dire à tout le monde qu'il s'était plongé dans le travail à cause du fait qu'il était le seule directeur actuel mais ce n'était qu'une petite partie de la vérité : Il s'en voulait pour le départ de Camélia MacConely. Il savait très bien que si elle avait décidé de s'enfuir en laissant derrière elle son travail et sa famille c'est parce qu'il l'avait poussé à bout, au du moins parce que Stacy l'a obligé à le faire ce jour-là. Quoiqu'il en soit il pense maintenant qu'il aurait du démentir toutes les affirmations de cette dernière afin que Camélia puisse rester sa collègue de travail jusqu'au jour où ensemble, ils aurait décidés  d'aller plus loin.  Quand il s'était rendu compte qu'il était amoureux d'elle depuis longtemps, il s'est détesté de l'avoir fait autant souffrir et a décidé d'aller tout doucement jusqu'à ce que les choses se positionne d'elles-mêmes mais maintenant tout est fini. Et le plus dur c'est de ne même pas savoir ce qu'elle fait en ce moment et avec qui, a-t-elle décidé de revenir bientôt ? Dans dix ans ? Jamais ? Il n'en savait rien, ni de la date de sa venue ni de ce qu'elle pense de lui et cette angoisse, cette incertitude mélangé à de la culpabilité était un sentiment épouvantable auquel il essayait d'échapper en se noyant dans le travail.  Patrick Forge résolu qu'il ne se laissera pas consumer par ce sentiment, il ne veut plus se transformer en une personne qu'il n'est pas et pour se faire, il doit trouver un moyen de parler à Camélia même si cela paraît impossible, elle doit savoir qu'elle n'est pas la seule à souffrir, elle doit savoir qu'il n'ai plus ce monstre qui la faisait souffrir sciemment il y six mois sur le bateau, elle doit savoir qu'il est à nouveau capable d'aimer parce qu'elle l'a aimé en premier. S'étant donné du courage, il se leva une heure plus tard après s'être permis de piqué un somme et se dirigea dans sa salle de bain pour prendre sa douche. Luciana De la Rosa, venait de sortir de l'hôtel THE KINT où elle logeait depuis maintenant plus d'un mois. Elle avait rendez-vous avec Arjoun Watson pour une soirée dans l'une des boîtes de nuit les plus branchées et exclusive de Birth City. Cela faisait deux semaines qu'elle était en froid avec Camélia sa meilleure amie, après leur dernière dispute, elle a passé le plus claire de son temps dehors pour l'éviter. Camélia l'avait blessé en pensant qu'elle utilisait Arjoun pour camoufler Alex et elle avait blessé Camélia en lui disant qu'elle aimait se cloîtrer dans sa souffrance. C'était dit et c'était fait.  Peut-être que l'une d'entre elles avait raison ou peut-être que les deux avaient raison ou bien tord. Son amitié avec Camélia est basée sur la sincérité elle résolu donc de l'inviter à sortir à la fin de cette semaine pour qu'elles puissent enfin se réconcilier. -- Salut charmante demoiselle.                      lui dit Arjoun en lui baisant la main Elle lui sourit. -- Pourquoi est-ce que tu n'est pas venu me chercher à ma chambre où dans le hall de l'hôtel comme d'habitude ? -- Parce que je ne voulais pas que mon père nous voient, tu sais très bien qu'il demande toujours où est-ce que nous nous rendons ? -- Oui mais ça n'a jamais pausé de problème à ce que je sache -- Seulement aujourd'hui ça aurait été le cas, il n'aime pas que je parte dans des boîtes de nuit. dit-il comme pour se libérer d'un secret -- Ah je vois, alors tu es un de ses hommes qui tient mal l'alcool ? -- Non absolument pas, je suis juste un jeune homme qui a un père assez influent qui veut contrôler sa vie -- C'est pareil pour moi c'est pour ça que j'ai quitté la maison familiale depuis maintenant trois ans, tu devrais faire pareil -- Oui mais chaque chose à son temps ma chère, j'ai des projets plus ambitieux qu'un caprice d'adolescence. -- Hum je vois, j'espère que tu les réalisera avant que ton père te séquestre -- T'en fais pas, j'ai tout ce qu'il faut pour. Tiens, nous sommes arrivés ! Ils pénétrèrent dans une petite boulangerie, saluèrent le vendeur à qui Arjoun présenta une carte, il lui donna un code et derrière lui où devait se trouver les toilettes se trouvait une porte blindée. L'ambiance dans la boîte de nuit était explosive, il y avait la piste de danse en bas et en haut des endroits aménagés pour ceux qui y venaient parler affaires où s'asseoir entre copains. Arjoun attrapa la main de Luciana et ils descendirent des escaliers, traversèrent la foule qui était sur la piste de danse pour enfin trouver le bar. -- Ça va ?                   Lui demanda t-il quand ils prirent place enfin -- Oui, j'aime bien l'endroit -- Ça fait plaisir de l'entendre -- Tu n'as pas si mauvais goût finalement.             dit-elle en souriant -- Évidemment, sinon pourquoi j'aurais craqué pour toi malgré toutes les femmes qu'il y avait aux fiançailles de ma sœur ? -- Parce qu'elles sont toutes tes ex ?                  Répondit Luciana -- pfff tu es vraiment déterminée à me faire passer pour un Don Juan ? -- Non, tu le fais toi-même. -- Je ne suis pas cet homme que tu dépeint Luciana, je suis différent et je suis prêt à te le prouver -- J'aimerais tellement te croire, mais je ne fais plus confiance alors -- Je sais ... Je l'ai remarqué. C'est bien de ne pas faire confiance facilement parce que la confiance ça se gagne. -- Sur ce point nous sommes bien d'accord ! -- Tu viens danser ?                   Lui dit-il -- Oui juste une seconde.               dit-elle avant de finir son cocktail en un trait Il lui prit la main et la conduit sur la piste de danse. Les mix du DJ étaient digne d'un professionnel de la musique. Cinq minutes plus tard, la cadence changea et les lumières aussi, c'était le temps d'un slow. Arjoun s'approcha tout doucement de Luciana et par une main qu'il lui glissa sur le bas du dos l'amena à lui. Elle accrocha ses deux bras à son cou et le laissa diriger la danse en plongeant son regard dans le sien. S'il y avait une chose qui attirait Luciana vers Arjoun plus que son corps bien bâti et sa taille olympique c'était bien son regard, il était profond et semblait te sonder quand tu t'y plonge. Avoir son regard braqué uniquement sur elle l'a faisait sentir comme l'unique femme au monde, la faisait se sentir spécial. Deux heures plus tard, tous deux fatigués Arjoun et Luciana rentrèrent à l'hôtel. Comme ils tenaient une conversation des plus intéressantes parsemée de fous rire, ils se rendirent dans la suite d'Arjoun. -- Tu as passé une belle soirée ?                        Lui demanda t-il -- Oui, j'ai beaucoup aimé.                 dit-elle en souriant. Ils se regardèrent dans un silence lourd de désir quand Arjoun sauta le pas et commença à l'embrasser avec la plus grande douceur comme s'il avait peur de lui faire mal où qu'il savourait chaque seconde de leur b****r, elle répondu à son b****r et se mis à prendre tour à tour chaque partie de ses lèvres. Absorbés par leur désir, Arjoun se coucha sur le lit avec Luciana qui au-dessus de lui avait commencé à accélérer la cadence de ses baisers.  -- Tu es délicieuse.                  lui dit-il Soudain le visage d'Alex lui disant ses mêmes mots lors de leur première nuit ensemble lui vint à l'esprit.
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