CHAPITRE 8

1707 Words
 Cela faisait maintenant trois semaines que Camélia MacConely et Luciana De la Rosa avaient quitté la ville de Coryland pour se rendre à Londres précisément à Birth City, un endroit très dynamique où se cache des grandes célébrités et des entreprises à succès mondiales. Il était bientôt dix neuf heures et Luciana se préparait pour un dîner avec Arjoun Watson.  Ces deux-là se voyaient plus souvent et avaient appris à se connaître. Très vite, Luciana à pris goût à la vie dans cette ville, elle sortait souvent et n'avait plus besoin de guide contrairement à Camélia qui restait la plupart du temps à l'hôtel et n'en sortait que pour dîner ou pour déjeuner si Luciana est avec elle puis s'occupait l'esprit en lisant des œuvres littéraires ou des livres sur le développement personnel pour s'aider à devenir la nouvelle personne qu'elle souhaite depuis longtemps. Luciana mis son parfum et s'apprêtait à prendre son manteau quand Camélia l'interrompit. -- Lucia, tu vas où cette fois ? -- Je serai vite de retour ne t'en fais pas.              répondit-elle -- Je ne te le demande pas parce que j'ai peur de m'ennuyer -- Alors tu le fais comme une mère le ferais ? -- Arrête, c'est pas drôle, je m'inquiète juste pour toi -- Je ne vois pas pourquoi, je vais parfaitement bien, c'est plutôt pour toi que je m'inquiète -- Et pourquoi ça ? -- Parce depuis la soirée chez les Watson tu n'a plus mis le pieds dehors, tu passes tes journées cloîtrée ici à lire des livres -- C'est juste parce que je connais cette ville... je veux dire rien n'est nouveau pour moi ici -- C'est une blague ou quoi ? Cette ville est l'une des plus dynamique au monde et tu n'y a pas mis les pieds depuis sept ans alors comment peux-tu dire que rien n'est nouveau pour toi ici ? -- Pfff je sais, mais tu vois, nous ne sommes pas ici avec le même objectif -- Ah, vraiment ? -- Moi je suis là pour me forger une nouvelle personnalité, pour ne plus être cette fille faible que j'étais, toi tu l'a déjà cette force -- Oui c'est vrai je comprends, tu peux compter sur moi pour t'aider Cami, t'as pas à le faire seule -- Tu sais bien que je déteste qu'on me serve ces phrases toute faites -- Qu'est ce qui te fait dire que ce sont des phrases toute faites ? -- Toi, tu n'est jamais en place Luciana, tu dors la journée et tu passes tes soirées ou tes nuits dehors, nous sommes ensemble mais on ne partage plus rien, tu t'es laissé absorbée par cette ville -- Stop, arrête un peu Cami ! Si j'ai commencé à faire ça c'est parce que tu passes ton temps plongé dans tes bouquins, tu ne faisais plus attention à moi alors je me suis dis qu'il était temps que je me trouve un truc à moi aussi -- Ah oui ? Et ton truc c'est Arjoun à ce que je vois ! -- Hum..non c'est.. Il est juste... -- Lucia, je te rappelle que si tu m'as suivie ici c'était pour échapper à Alex, et j'apprécie vraiment que tu sois passé à autre chose si vite mais je crois que tu a besoin d'être seule pour mieux te reconstruire -- C'est très difficile et très long quand on essaie de se reconstruire toute seule -- Peut-être mais là au moins tu te fixes à nouveau des objectifs, tu as les idées claires parce que là tu n'est pas passé à autre chose, tu prends juste Arjoun pour masqué la douleur qu'à causé Alex -- Non c'est faux ! Alex c'est du passé, OK ? -- En seulement trois semaines ? -- Je ne suis pas comme toi Camélia, je ne m'accroche pas à des sentiments inutiles pour des personnes qui n'ont n'en rien à faire -- OK, je vois. Je te souhaite une très bonne soirée Luciana.                Répondit Camélia frustrée -- Non Cami c'est pas ce que je voulais dire c'est juste.. -- Tu ne voulais peut-être pas le dire mais c'est ce que tu as toujours pensé de moi, au moins maintenant je le sais. Vas à ta soirée, s'il te plaît. Sans demander son reste, Luciana pris son sac, son manteau et sorti.  Dès que la porte se ferma, Camélia cligna des yeux pour essayer de refouler les larmes qui étaient déjà sous ses yeux. Patrick Forge était dans son bureau, la tête dans ses dossiers quand il entendit la porte de son bureau s'ouvrir, il leva les yeux et vit Stacy Blew se déhancher en approchant de son bureau. -- Laisse-moi deviner, la secrétaire n'est pas là                    dit-il en se tenant le front -- Effectivement, j'ai trouvé son bureau vide            répondit Stacy -- Malgré que je l'ai averti plusieurs fois ces dernières semaines elle continue de disparaître quand ça lui chante. -- J'ai toujours détesté ce genre d'employé.               dit Stacy en s'asseyant en face de lui -- J'ai tellement de boulot actuellement et elle ne m'aide vraiment pas beaucoup avec ces va-et-vient -- Dans ce cas, licencie-la tout simplement, j'ai toujours dit de ne jamais accorder trop de liberté aux employés, ils finissent par oublier leur place -- Je ne peux pas la renvoyer tant que je n'ai pas trouvé de remplaçant et je suis trop occupé pour en chercher -- Tu veux que je devienne ta secrétaire temporaire ? -- Oh non pitié ! Tu ne supportes pas de rester dans un amphithéâtre plus d'une heure alors là dans un bureau ? -- Tu as raison mais je ne supporte pas de te voir dans cet état sans rien faire pour t'aider --  Et bien ça, c'est nouveau. Tu ne supportes pas qu'on te dise quoi faire alors désolé mais ce poste n'est pas fait pour toi  -- D'accord, j'aurais essayé -- Sinon qu'est-ce qui t'amène ? -- Oh, je passais dans le coin et comme j'ai remarqué qu'il est douze heures trente je me suis dit que j'allais venir t'inviter à déjeuner -- Oh je vois, c'est très gentil de ta part mais je ne prends plus de pause déjeuner depuis que Camélia s'en est allée -- Pourquoi ? Elle a emporté la cafétéria avec elle ou quoi ? -- Bien sûr que non, quelle idée ! -- Alors qu'est-ce qui t'empêche de déjeuner ? -- J'ai beaucoup trop de boulot, alors je prends un bon petit déjeuner, je travaille jusqu'à ce que je n'en puisse plus et je rentre à la maison. -- Waho, si on m'avait dit que tu deviendrais si travailleur un jour.. -- La situation de l'entreprise m'y oblige alors. -- Je vois. -- Bien alors on se dit à plus tard tu m'as pris assez de temps là !                Dit Patrick -- Tu me mets à la porte ? Si c'était Mélodie Brandson tu ne lui dirais pas ça ! -- D'abord je ne te mets pas à la porte, je te demande de t'en aller parce que je travaille ensuite Mélodie elle, comprend ce genre de chose, elle m'aurait vraiment aidé et pas dérangé comme tu le fais en ce moment. -- hum.. tu as tord de me comparer à cette petite arriviste -- C'est toi qui t'es comparé à Mélodie pas moi -- Je vais te prouver que tu as tord de la préférer à moi Patrick Forge et là, tu vas le regretter -- Oui bon en attendant laisse-moi travailler d'accord ? Et ferme la porte en sortant merci. Le regard furieux, Stacy pris son sac et sortie du bureau en claquant la porte derrière elle.  Patrick remua la tête en souriant puis se concentra à nouveau sur son travail. Madame MacConely était assise dans son bureau vérifiant les compte du mois quand son téléphone personnel sonna. Son sourire se dessina quand elle vit le nom qui s'affichait. -- " Allô Cami ?" --" Bonsoir maman" --" oh ma chérie, quel joie de t'entendre !" --" ça me fait plaisir de t'entendre également" --" qu'est ce qu'il y a chérie, tu as pleuré ?" --" Non c'est rien maman t'en fais pas, je vais bien " --" Cami ne me mens pas, je suis ta mère je sais reconnaître quand tu vas bien quand même ! " --" je.. pourquoi suis-je si faible maman ?" --" De quoi est-ce que tu parles ma chérie, tu n'est pas faible " --" Si maman, je le suis.. je.. je n'arrive pas à évacuer ma souffrance, je suis tellement sensible que les mots et les gestes m'atteignent au plus profond de mon être.. je souffre mais je reste accroché à des espoirs" --" Tu es comme ça parce que tu fais tout avec ton coeur Cami, parce que tu crois qu'il y a toujours de l'espoir quand tout semble perdu et cela fait de toi une personne exceptionnelle pas une personne faible" --" Alors pourquoi j'ai si mal maman ? pourquoi c'est si difficile ?" -- C'est difficile parce que la solution n'est pas de te fermer à toutes ses émotions, plus tu essaies, plus tu te blesses, arrête de lutter contre ta personnalité et apprends à vivre avec" -- "C'est ce que je faisais jusqu'à ce que je n'en puisse plus.. les autres abusent de ma faiblesse" -- "Tu sais Cami, une reine ce n'est pas seulement celle qui porte une couronne, une reine c'est aussi celle qui apprend à ne rien laisser transparaître de ses émotions, une reine c'est elle qui décide de montrer aux autres seulement ce qu'elle veut qu'ils voient, pense-y ma chérie." --" Merci maman, je savais que tu pouvais m'aider" --" Non Cami, je n'ai fait que te conseiller, la seule personne qui peut t'aider à sortir la tête de l'eau c'est toi, sois une reine" -- " Je t'aime maman" --" Je t'aime aussi Angie, tu nous manques tellement à ton père et moi" --" Je vais rentrer quand je réussirai maman, promis" --" Je te fais confiance ma chérie" Bip !  Madame MacConely déposa son téléphone sur son bureau et s'assit sur le Sofa. C'était difficile pour elle de savoir que son unique fille n'était pas heureuse, elle laissa couler ses larmes.
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