NATE 11 ans.
Luyana et moi sortons de l’école, enfin ce sont les vacances d’été, nous allons pouvoir jouer et profiter du beau temps ensemble. Je marche à côté de Luyana, j’attends qu’elle glisse sa main dans la mienne. Luyana n’aime pas qu’on la touche. Sauf moi. Mais c’est toujours elle qui fait le premier pas. Nous marchons jusqu’à chez nous, nous habitons à cinq minutes de l’école. Je raccompagne Luyana jusqu’à sa porte et nous nous disons au revoir. Nos mères se voient demain, donc nous aussi.
Je rentre chez moi, et vais directement en direction de ma chambre. En passant dans le couloir, je remarque que la porte du bureau de mon père est entrouverte. C’est bizarre, en général elle est toujours verrouillée, je n’ai pas le droit d’y pénétrer. Même maman n’y va pas. Je regarde si ma nourrice ne me voit pas et j’entre. J’avance de quelques pas, tout en restant à côté de la porte au cas où. Il fait sombre les rideaux sont fermés, il y a un canapé au milieu de pièce, un mini bar au fond, plusieurs bouteilles d’alcool entamer sur la table basse. Mais ce qui retient mon attention, c’est l’écran géant accroché au mur. Ce n’est pas forcément l’écran en lui-même qui accapare mon attention, mais plutôt ce qu’il diffuse. Une jeune fille nue, pas plus de seize ans, à quatre pattes, avec un homme plus vieux qu’elle qui la pénètre, et un autre qui lui enfonce son pénis dans la bouche. J’ai l’impression qu’elle arrive à peine à respirer, pourtant elle sourit à l’homme à chaque fois qu’il le ressort avant de s’enfoncer à nouveau. Je ressens quelques chose de bizarre en voyant cela. Je ne devrais pas regarder, mais je trouve la fille jolie. Dans mon corps je ressens des choses. Je me suis déjà un peu caressé sous la douche. Ça m’a fait du bien. Comme les hommes à la télé, ça a l’air de leur faire du bien. Ils lui disent des choses vulgaire pour l’encourager à continuer.
Tout à coup je vois un coussin bouger sur le canapé, c’est mon père qui est là, je me met sur la pointe des pieds pour mieux l’apercevoir. Son pantalon est défait, son sexe est sorti et il se le caresse doucement en ne quittant pas l’écran des yeux. Je suis assez fou pour rentrer dans une pièce interdite mais pas pour me faire prendre alors que mon père en train de faire des choses réservé aux adultes.
Je sors en toute discrétion et vais dans ma chambre. Je m’allonge sur mon lit et regarde le plafond. Mon sexe est tout tendu dans mon pantalon et j’ai envie de le toucher. Mais je ne peux pas prendre une douche maintenant maman me demanderait quel mouche m’a piqué. Papa le faisait bien assis dans le canapé… je me redresse et glisse ma main dans mon caleçon. Le bout est sensible, ça me soulage de le toucher. Je repense à la fille du film, elle avait de gros seins. Je referme ma main sur mon pénis et le frotte de haut en bas. Mon corps commence à se crisper. C’est tellement bon que j’accélère. Et tout à coup le liquide poisseux dégouline dans ma main et dans mon caleçon. m***e. Dans la douche sa partait avec l’eau. Je me lève de mon lit et retire mon bas.
Je cherche un mouchoir sur mon bureau quand ma mère choisit ce moment pour entrer dans ma chambre. Ma main crasseuse en suspens et mon sexe à l’air, elle comprend tout de suite.
- Oh seigneur ! Mais qu’est-ce que tu étais en train faire ? s’écrie-t-elle avec une expression d’horreur sur le visage.
- Maman ! Sors ! hurlé-je mal à l’aise.
- Tu te m*******s quand nous ne sommes pas à la maison !
- Mais, non, affirmé-je en voulant me défendre et lui dire que c’est la première fois.
- Mais qu’est-ce qui ne va pas bien chez toi ?
- Maman, geigné-je mort de honte maintenant.
- Qu’est-ce que c’est que ce raffut ? s’écrie mon père qui doit sortir du bureau.
Ma mère se détourne enfin de moi pour apercevoir mon père arriver.
- Ton fils se cache dans sa chambre pour se caresser, voilà ce qu’il se passe. A onze ans à peine ! Dieu du ciel, qu’est-ce qu’il fera plus tard !
- Pour commencer, tu vas me faire le plaisir de quitter sa chambre, lui ordonne-t-il d’une voix calme mais autoritaire.
- C’est ça ! Tu n’as qu’à régler ça après tout ! s’exclame-t-elle en partant enfin. C’est ton fils, occupe-toi de ses travers.
J’ai profité de leur échange pour attraper une serviette propre dans ma salle de bain. Je la serre fort autour de ma taille et en profite pour m’essuyer la main. Je baisse les yeux en sentant le poids du regard de mon père. Je ne dis rien. Que pourrais-je dire ?
Tout est contre moi. Je n’ai pas le droit d’entrer dans le salon privé. Et surtout, j’aurais dû en sortir dès que j’ai vu les premières images du film. Si je parle, mon père comprendra que je l’ai vu aussi. Alors je me tais et j’attends la sentence.
- Redresse-toi Nathanël ! commence-t-il en arpentant ma chambre comme s’il cherchait quelque chose. Un Kay ne baisse pas les yeux. Peu importe de ce dont il s’agit, assume toujours tes actes.
Plus facile à dire qu’à faire… Il n’a jamais dû se faire surprendre par sa mère ! Le regard de mon père ne me quitte pas. Il me détaille un peu comme le font les veilles personnes lorsqu’elles vous voient pour la première fois et vous trouvent beau. Je suis triste d’avoir déçu ma mère, mais encore plus mon père.
Tout ce qu’il entreprend dans la vie, il le réussit. C’est un homme puissant et influant à la tête d’une des entreprises les plus importantes de la région. Notre famille est riche grâce à son travail. Il me répète toujours que je dois bien travailler pour lui succéder. Parfois, ça me semble trop dur. Moi, j’aimerais juste jouer à la console avec mes copains.
- Je suis désolé, finis-je tout de même par murmurer me sentant obligé de briser le silence.
- Ne le sois pas, mon fils. Ce que tu as fait, c’est normal, m’assure-t-il. Maman ne peut pas le comprendre parce que c’est une fille. Tu dois juste faire plus attention lorsque tu le fais.
Je hoche un peu la tête, mais je ne crois pas que je vais recommencer. J’ai trop honte maintenant.
- Après le dîner, je te donnerai une clé de mon bureau. Tu pourras y aller quand tu en ressens l’envie. Maman n’a pas besoin de le savoir, ça sera notre petit secret.
J’écarquille les yeux en comprenant ce que m’offre mon père. Il va me laisser entrer, quand je veux, dans la pièce interdite. Et je vais pouvoir revoir la fille.
Mon père s’approche de moi. Ses doigts ébouriffent mes cheveux avant de s’attarder sur ma joue. Je cligne des yeux tellement son regard est intense. Je lui souris, rassuré. Puis, sa main attrape mon menton et me relève le visage plus haut, avant que sa voix résonne :
- Interdiction d’y faire entrer tes copains, c’est compris ? Juste toi ! Me suis-je bien fait comprendre ?
Je tremble un peu à cause de sa voix. Celle qu’il prend parfois au téléphone lorsqu’il est mécontent. Je ne veux surtout pas le décevoir, alors qu’il prend ma défense et m’accorde une faveur.
- C’est promis.
- Ça, c’est un bon fils. Prends une douche maintenant. Tu trouveras la clé sous ton oreiller en sortant.
- Merci Papa.
- C’est mon rôle, Nathanël. Ne réprime pas tes désirs, jamais ! Tu vas pouvoir le faire dans mon bureau. On va bien s’amuser.