Marieme mint Ismaël
J'ai toqué à la porte et bintou m'a ouvert.
- salut Marieme.
- hey sava ?
- oui et toi?
- pareil. Mon frère est là ?
- oui oui il est dans le salon en haut vas-y.
Je connaissais bien la maison. J'ai pris l'escalier et j'ai pris la deuxième porte à gauche.
J'ai toqué et c'est mon frère qui m'a dis d'entrer.
- bonsoir.
Mon frère me regarde et se replonge sur la télé. Mountaga lui il m'a regardé de haut en bas. Ces regards qui ont pour bût de déstabiliser ou de minimiser. Je lui rends son regard et je me tourne vers mon frère.
- Mansour tu viens dîner.
- je viendrai après le match.
- on va pas t'attendre d.
- tu dîne avec nous.. Lança mountaga en me regardant de nouveau.
Je lui ai lancé un genre " houli" avec les yeux. Il répond avec un idiot de sourire.
- dis maman que je mangerai ici
- OK.
Je me tourne de nouveau vers lui et là un scarface digne de ce nom avant de sortir.
Bintou m'a accompagné jusqu'à la porte puis a fermé derrière moi. J'ai dis à ma mère ce que mansour a dis et on a dîné sans lui.
Dans mon lit je me suis connecté pour discuter avec les filles. J'ai pas trop duré pour ne pas être en retard demain.
J'étais devant sa porte depuis 5 minutes mais madame se fait désirer. J'ai dû sonner de nouveau pour qu'elle se montre avec sa robe. On dirait qu'elle va dîner.
- tu vas juste à un cabinet médical pourquoi tu t'habille comme si tu devais sortir?
- ma chérie il faut toujours être élégante mais toi tu aime trop les tailleurs. C'est trop formelle ça.
- mais on t'a pas dis de faire comme tu allais à un dîner.
- parlons d'autres choses le pari comment tu t'en occupe.
- j'ai pas encore commencé.
- hum et Zeina ?
- je ne l'ai pas vu depuis avant hier.
- tu prends ta pause à 14h on peut allée à sa boutique.
- d'accord tu passe me prendre donc.
- OK.
Tout en parlant on avait déjà un taxi. Chaque minute elle se mirait. Macha'allah elle est belle mais on dirait qu'elle n'y croit pas. C'est comme si c'était pas une chose de naturelle.
- bonne journée sala.
- à 14h.
- d'accord.
Une fois dans nos bureaux j'entre dans les vestiaires pour prendre une blouse et aller dans la salle des machines pour vérifier comme chaque jour puis je passe dans tous les bureaux pour saluer, c'est une habitude de saluer tout le monde. On travaille avec des machines qui ont pour but de remplacer les hommes donc on a besoin d'humanité.
Après cela je rejoins mon bureau. À 14h Sala m'attendait en bas. On a pris un taxi direction la boutique de Zeina.
- qu'est-ce-que vous faites ici ? Demande Zeina quand elle nous a vu.
- on est venu pour qu'on déjeune ensemble... Répondit sala.
- alors on sort ou on commande? Propose Zeina.
- on commande... Dis-je en rejoignant l'arrière boutique.
Je me jette sur le canapé. C'est tellement bon de s'allonger. Qui a créé des fauteuils pour les bureaux ? On devait avoir des canapés ou des matelas.
Zeina a commandé et nous a rejoignis.
- Zeina hier je Ne t'ai pas vu.. Dit Sala.
- ha j'ai passé la nuit chez ma mère.... répondit zeina
Zeina habitait toute seule. Elle loue un appart dans notre quartier. Sa mère s'est remarié après la mort de son père alors Zeina a préféré ne pas habiter avec son beau-père.
Ici c'est mal vu qu'une femme même à 30 ans d'habiter seule. Zeina ça lui fait rien. Elle travaillait pour ne dépendre de personne.
Je peux dire que c'est la plus mature d'entre nous. Sala tout ce qui l'intéresse c'est être jolie être élégante avoir des hommes beaux et riches. Quoi que je ne pense pas qu'un homme riches puisse changer quelques choses vu qu'elle est déjà riche elle.
- alors tu n'as pas commencé la mission séduction ? Lui demande Sala.
- non mais je cherche juste comment m'y prendre. Je ne peux pas venir et faire du rentre dedans comme ça.
- je l'ai vu hier moi.
- où ça ? Questionne Sala intéressé.
- chez lui
- quoi? Tu as commencé sans nous le dire.
- détend toi Sala c'était juste pour appeler mon frère qui était avec lui.
- on devrait se raconter tout après tout ce n'est qu'un jeu... Affirma Sala.
- ha oui si on perd y'a pas de problèmes hein ..dis Zeina.
- OK pour moi.
De toute façon je n'ai rien a caché moi. Ce gars rien que son regard m'énerve. Mais si c'est pour le faire juste pour qu'elle sache que j'en suis capable alors je le ferai et c'est surtout pour voir sa tête quand il saura qu'on a fais ça pour se jouer de lui.
Salamata Sy
J'ai porté une robe noire qui m'arrive jusqu'au genoux avec des sandales à talon et une sacoche de la même couleur.
- alors je suis comment baba ?
- superbe sexy élégante et très très classe.
- merci où sont les autres?
- chez mountaga. Tes amies elles viennent?
- non elles sont occupés avec leur petit ami.
Elles n'étaient même pas occupé mais je voulais pas prendre le risque que mountaga s'intéresse aux deux autres alors que j'ai organisé ce soirée pour me rapprocher de lui.
Il a appelé les autres pour qu'ils sortent. La voiture de mountaga était garé devant ma porte. Un range blanc très très classe et sexy. Il y avait Mamadou Saliou et mountaga.
- je vais m'asseoir devant...dis-je à baba.
- d'accord.
-jolie voiture mountaga.
- merci.
On aurait dit que monsieur n'était pas bavard. On a décidé d'aller dîner d'abord.
Mountaga était assise auprès de la fenêtre et je voulais être à côté de lui .
- Saliou tu peux me laisser ta place ?
- bien-sûr.
Il s'est levé et j'ai pris sa place. J'étais assise côte à côte avec mountaga. Il ne participait même pas à la discussion il était scotché à son téléphone. Ça doit être intéressant au point de nous ignorer.
- alors mountaga tu vas bien ?
- ouais cava.
Qu'il est ennuyeux ce mec tchip. Après avoir manger on a décidé de faire une petite balade avant d'aller en boite.
Baba dit qu'il n'avait pas envie de danser. Hé Ben ça tombe bien comme ça je pourrai danser avec mountaga mais lui aussi il n'a pas bougé du canapé.
- on va danser...fini par dire baba.
- non j'ai pas envie vas-y toi.
- je reviens vite.
J'ai dis ça juste pour pouvoir être seule avec lui.
- alors pourquoi tu es scotché sur ton téléphone.
- bof je m'ennuie.
- suis là on peut discuter.
- ha oui de quoi,?
Il a mis son téléphone dans sa poche et se met en face de moi.
- je ne sais pas tout ce que tu veux.
- où sont tes amis ? Celle avec les grosses fesses et la petite là la soeur de mansour.
- elles étaient occupés ce soir.
- dis-moi ce que tu fais avec baba. C'est pas pour l'insulter mais je pense pas qu'il soit ton genre de mec ou je me trompe ?
- heu disons que il est gentil...
- mais...
- qui a dit que y avait un mais ?
- je sais qu'il y'en a.
- j'avais juste mal pour lui il avait tellement insisté donc je me suis dis pourquoi pas apaisé ses souffrances.
- c'est généreux de ta part.
- alors où se trouve ta petite amie ?
- j'en ai pas.
- alors celle à qui tu parlais depuis tout à l'heure ?
- ah juste des filles sans importance.
- je peux avoir ton numéro. Tu as l'air sympathique.
Je lui tends mon téléphone et il met son numéro puis il me donne son téléphone.
Première partie gagné le reste viendra petit à petit.
Plus tard il est partit après avoir reçu un appel.
Zeina Konaté
J'ai dû fermer la boutique très tôt car j'étais super fatigué. Heu ça c'est la version que j'ai donné à ma vendeuse. Je devais me rendre là ou travaille mountaga. Pas exactement là où il travaille mais devant son immeuble. Je sais qu'il descend à 19h alors je vais me pointer.
18h 55 minutes j'étais déjà là-bas. Je me dirige vers le vigile pour des informations.
- bonsoir monsieur mountaga sall est toujours à l'intérieur.
- oui madame vous voulez le voir ?
- Oui mais il fait tard je vais attendre demain.
j'attends qu'il ferme la porte pour m'asseoir sur les marches. À chaque fois que j'entendais la porte s'ouvrir je feignais d'avoir mal.
- madame cava ?
Après une demi-heure de cinéma le voilà.
- vous je vous connais.... dit-il en me dévisageant.
- ha oui où ?
- cité des eaux?
- oui j'habite là-bas.
- que faites vous ici ?
- ma jambe je crois que j'ai fais un faux pas.
- je peux voir ?
J'acquiece et il se met à genoux devant moi. Il pris ma jambe et se met à jouer de ses mains.
- aïe.
- vous avez mal ?
- oui.
- je vous dépose chez vous. Venez.
Il m'aide à me lever et aussi à m'installer derrière.
Moi qui disait que c'était un monsieur hautain et grognon.
- vous n'avez pas trop mal j'espère.
- un peu mais c'est soutenable.
- on est arrivé.
Il m'ouvre la porte et m'aide à sortir.
- mes clefs sont dans le sac peux-tu m'aider ?
- bien-sûr.
Il ouvre le sac et prend les clefs.
- deuxième étage c'est là-bas mon appart.
Il m'amène devant la porte et l'ouvre.
- tu habite seule ?
- oui. mais c'est pas grave aide moi juste à m'installer sur le canapé.
- sûr ?
- oui ce n'est qu'un faux pas cava.
- donne moi ton numéro je vais t'appeler pour prendre de tes nouvelles.
- c'est vraiment gentil. Tu fais ça pour moi alors que l'on se connaît même pas.
- on doit s'entraider entre voisin.
Je lui donne mon numéro avec un sourire de victoire.
- prends soin de toi. Zeina n'est-ce-pas ?
- oui.
- moi c'est mountaga.
Je sais je sais très cher.
Après qu'il soit parti je me suis préparé un bon dîner.
Première partie validé. À nous deux.
Mountaga Sall
Cette fille elle est juste un trop plein de cul. Je l'ai bien senti quand je l'aidais. Gentil mon œil oui c'était juste question de voir si tout ce qu'elle tremblait avec lui était naturelle et oui c'était naturelle très moelleux. J'aimerai bien y poser ma tête et pourquoi pas autre chose ?
Ces temps ci je me ferai un malin plaisir de me taper cette Zeina et l'autre là L'Aguicheuse sala. Elles sont canons my god. Maintenant j'ai leur numéro à toutes les deux comme toutes les filles du quartier elles ne sont intéressés que par l'argent et le sexe donc servez-vous mesdames.
Au moment où je sortais de ma voiture j'aperçois la sœur de mansour. Cette fille je l'aime pas du tout. Elle se sent trop à mon goût. Elle se permet de soutenir mon regard un long moment.
- pourquoi tu me regardes ?
- comment as-tu fais pour me voir? Demande-t-elle
- j'ai senti ton regard sur moi.
- c'est ça oui.
- tu es très impolie.
- comme ça tu auras des semblables.
Non mais elle se prend pour qui ? Au lieu de partir elle reste là à me dévisager.
- tu n'as pas quelques choses à faire ?
- je voulais te poser la même question... répondit-il avec le sourire
- ce ne sont pas tes ognons.
- hé bien tu as ta réponse.
- mal élevé.
- connards.
- répéte un peu.
- connard oh je crois que tu n'as pas entendus.
Elle se dirigea vers moi lentement.
- CONNARD.
Elle reprît le chemin inverse comme si de rien n'était avec sa démarche provocatrice.
Si ce n'était pas la soeur de mansour elle finira dans mon lit.
Je me consolerai des deux autres. Je vais commencer par madame grand cul.
Il y avait que ma soeur à la maison. Depuis que ma mère est morte on est seul. Mon père lui il est mort un mois avant l'accouchement de ma soeur. Elle est tout ce qui me reste donc je la protège plus qu'il ne faut.