Partie 2

3274 Words
Tout le monde au bureau venait d'entendre ce bruit sourd qui venait du couloir, même Monsieur Fall qui venait d'arriver au deuxième étage. Fall PDG qui attendait son café depuis belle lurette se demanda si le bruit qu'il avait entendu ne venait pas de Fatima. Il enregistre son travail dans Word et sort de son bureau pour voir ce qui se passe. En sortant, il tombe nez à nez sur son grand frère Monsieur Fall qui lui aussi semblait inquiéter par ce bruit qu'il venait d'entendre. -C'était quoi ce bruit? Demande Fall PDG à son frère. Ce dernier hausse les épaules en guise de réponse. Ils avancèrent un peu et virent au loin une masse par terre. Fall PDG mit quelques secondes avant de reconnaitre Fatima. Il se demanda ce qu'a bien pu se passer pour qu'elle se retrouve là. Laissant son frère derrière lui, il se précipita vers elle. Il trouva une Fatima inerte. Il eut peur et craint immédiatement le pire. Il était tellement inquiet qu'il n'avait pas entendu son grand frère arriver. Ce dernier s'abaissa pour vérifier le pouls de la jeune fille et constata que celui-ci battait normalement. -Elle s'est évanouie lui dit-il Fall PDG lança presque un soupire de soulagement mais n'en demeure pas moins inquiet. Il souleva tout doucement Fatima et se dirige vers son bureau tandis que son frère se chargeait de ramasser les papiers qui se trouvaient par terre. Abdoulaye Fall déposa sa secrétaire sur son canapé et essaie tout doucement de la réveiller mais ce fut sans succès. Son frère Ahmadou Fall dépose les papiers sur le bureau de son frère et prit place sur l'un des sièges. Abdoulaye sortit son téléphone pour appeler au plus vite son médecin traitant mais il vit du coin de l'oeil Fatima bouger. Il s'abaisse pour voir si elle était réveillée et effectivement elle l'était. Elle tentait de se lever difficilement, il l'aida donc à s'asseoir correctement. De son coté, Fatima était complètement à l'ouest et ne se souvenait pratiquement de rien du tout. Sa chute était tellement brusque qu'elle avait oublié qu'elle était au travail. -Maman...murmura t-elle en se frottant les yeux. Elle s'appuya encore plus sur son patron pour mieux se redresser. Mais quand elle revint un peu à elle même, elle se rendit compte que les mains qu'elle venait de toucher étaient tout sauf les mains de sa mère. Elle lève la tête par réflexe et voit Abdoulaye qui n'est personne d'autre que son patron penché vers elle. Elle recula maladroitement et se leva brusquement du canapé. Ahmadou Fall qui était jusque là concentré sur ses documents, jeta un regard vers eux. -Je suis ...d....d...désolée , je n..ne ...sais ...p....pas ..ce ..que je....f...fais ...là balbutia Fatima en s'excusant sans relâche auprès de son patron. -Tu t'es évanouis et je t'ai amené ici.Tu vas mieux ? Lui demande t-il -Je...suis..vraiment ...désolée.Je ne voulais pas.... Elle s'excuse de s'être évanouie ? Se demande intérieurement Ahmadou en leur jeta une fois de plus un regard. -Pourquoi tu me présentes tes excuses? Tu ne l'a pas fait exprès voyons ! A moins que tu fasses semblant de t'être évanouis et je ne vois pas vraiment pour quelle raison tu l'aurais fait. Assieds-toi et essaies de te reposer, je vais appeler un médecin. Lui ordonna presque Abdoulaye mais Fatima continuait à présenter ses excuses -Je suis vraiment désolée, je ne voulais pas déranger. Ahmadou qui s'était promis de ne jamais se mêler des histoires des autres, devint agacé face au comportement de la jeune fille et ne pouvait s'empêcher de parler. -Arrête de t'excuser et attends qu'il appelle un médecin ou rentre chez toi si tu ne peux pas travailler fit-il d'un ton froid et détaché. C'est la première fois qu'il lui adressait la parole depuis sa venue dans cette entreprise. Il lui avait dit celà en la regardant durement dans les yeux. Fatima ressentit presque de la douleur face au regard de cet homme qu'elle s'efforçait d'éviter. Fatima se mit une claque intérieure et se traita de tous les noms d'oiseau. Elle avait tellement l'habitude de présenter ses s'excuses qu'elle le faisait maintenant sans chercher à comprendre si c'était elle la fautive ou pas. Elle déteste tellement se confronter aux gens que dès qu'il y'a problème, elle présente ses excuses pour éviter le pire. Elle déteste sortir de sa zone de confort au risque de se faire passer pour une sans caractère qui demande pardon à chaque fois qu'on la provoque. Cette fois-ci, elle se détestait d'être comme ça. Le regard que cet homme lui lançait ne lui a pas plu. On pouvait y lire de la pitié, presque du dégoût. Au moins se disait-elle, pour la première fois depuis qu'elle le connait, elle voyait une émotion dans ses yeux. -Tu veux que j'appelle un médecin? Tu peux rentrer te reposer si tu veux. Je vais trouver quelqu'un d'autre pour gérer ta place lui propose son patron. Fatima se tourna vers lui et lui répond qu'elle pouvait continuer son travail. -Je ne veux pas te retrouver encore une fois par terre. J'insiste, tu peux partir si tu ne te sens pas bien. Au fond d'elle, l'envie de rentrer était là, bien présente mais elle ne pouvait pas se permettre de rentrer après l'avoir déranger de cette façon. De plus, elle avait beaucoup de travail et voulait finir le document incomplet que lui avait remit son patron un peu plus tôt. D'ailleurs, elle devait même apporter des papiers dans la salle B13 se rappella t-elle. Mais elle ne savait pas si elle avait encore le courage de traverser ce couloir. Elle se rappelle encore de ce qu'elle avait ressenti quand cette main s'est posée sur son épaule. Lorsqu'elle s'était retournée, elle n'avait vu personne. Pourtant, une main s'était bel et bien posé sur son épaule. Elle n'était quand même pas folle se rassura t-elle Abdoulaye voyait que sa secrétaire était perdue dans ses pensées et semblait inquiète. Même s'ils n'ont passé que peu de temps ensemble dans cette entreprise, Abdoulaye avait à peu près cerné la personnalité de la jeune fille et savait qu'elle ne répondrait pas à ses questions. Elle est du genre à beaucoup réfléchir et à s'exprimer très peu...tout comme son frère Ahmadou se disait-il. Il décida de la libérer pour mieux se concentrer sur son travail. Mais avant de la laisser partir, il voulait quand même savoir ce qu'elle faisait dans ce couloir . -Dis Fatima l'interpella t-il en la faisant sortir de ses pensées...Que faisais-tu dans ce couloir ? Je t'avais bien demandé d'aller me chercher un café et la cafétéria se trouve en bas. -Je devais ramener des papiers pour une réunion dans la salle B13 murmure t-elle en baissant la tête. Elle eut presque honte en lui disant celà car elle avait décidé de faire ce que Sadiya lui avait demandé plutôt que d'exécuter les ordres de son patron. Elle tripote la manche de son habit, signe de son stress intense . -Je croyais que c'était Mademoiselle Seck qui devait s'en charger me demande t-il -Oui mais elle était occupée.. Abdoulaye voyait bien que sa secrétaire lui mentait délibérément puisqu'il avait plus d'une fois surpris Sadiya entrain de lui donner des ordres. Il avait préféré se taire, se disant que Fatima allait tôt ou tard s'imposer fermement mais ce n'était clairement pas le cas. Il décida de ne pas en parler devant Ahmadou connaissant le caractère de son frère. Il lui en reparla quand ils seront seul. -Tu peux partir Fatima lui dit-il Cette dernière voulut presque sauter de joie quand elle entendit la dernière phrase de son patron. Elle commençait à perdre de plus en plus l'assurance qu'elle avait pour répondre aux questions. Elle part en voulant prendre les papiers mais son patron lui demanda de les laisser là-bas. Elle sort enfin après l'avoir remercié. Dès qu'elle ferme la porte de son bureau, Abdoulaye sentit le regard de son frère sur lui. -C'est vraiment elle ta secrétaire ? Lui demande t-il Abdoulaye hoche la tête et allume son ordinateur. -Elle m'a l'air maladroite et pas très intelligente. Est-ce-qu'elle arrive à faire son travail correctement? -Elle est loin d'être bête. Elle est juste un peu timide et fait bien son travail défendit Abdoulaye. -Si elle ne fait pas bien son travail, vire la. Tu risques d'avoir beaucoup de retard avec elle comme secrétaire. Ahmadou ne pouvait pas comprendre comment son frère arrivait à travailler avec une fille qui peinait à parler devant lui et surtout le regardait dans les yeux. Il connaissait assez son frère pour savoir qu'il pouvait engager quelqu'un juste pour l'aider à avoir un salaire et pas pour des qualifications. Il ne compte plus les fois où il a dû virer quelqu'un à la place de son frère car il n'était pas qualifier. À cause du comportement de son frère, Ahmadou était obligé de venir presque tous les 3 mois pour vérifier si tout est en ordre. Abdoulaye lui savait qu'il avait ce défaut. Quand l'ami de son père lui a recommandé sa fille, il se voyait mal de refuser. Mais quand au fil des jours il voyait que Fatima avait un réel potentiel, il fallait juste quelqu'un qui pourrait l'aider à s'ouvrir et prendre des risques c'est à dire sortir de sa zone de confort pour mieux affronter ce monde professionnel, il ne voulut plus la lacher. Il lui fallait juste un peu de temps car Fatima est une personne très timide. Je pense que je m'approche un peu plus, elle va s'ouvrir à moi se disait-il Mais Ahmadou est très strict quand il s'agit de travail. Son frère a peur qu'il ne la vire quand il viendra encore tout vérifier dans quelques mois. S'il s'est autant attaché à Fatima c'est parce-qu'elle lui rappelle un peu son grand frère. Il a un air très sérieux et ne parle presque jamais mais ce comportement qui le garde éloigné des autres cache un grand mal être ....un mal être moral. C'est peut-être bizarre mais Ahmadou souffre d'un gros manque de confiance en soi. Mais ceci est compensé par ses compétences intellectuelles. Il est très intelligent et celà lui permet de mieux gérer son manque de confiance. On le trouverait presque hautain mais si on creuse un peu plus, on saurait qu'il n'est rien d'autre qu'un homme brisé qui manque énormément d'estime de soi. Tout le monde n'agit pas de la même façon: les uns se soumettent à cause de leur complexe d'infériorité et d'autres se défendent en adoptant des comportements qui laisse un peu à désirer et qui tient éloigner toute personne essayant de s'approcher d'eux pensa Abdoulaye. -Laisse-moi gérer mes employés pour une fois Ahmadou et occupe toi de tes soucis. -Justement c'est toi mon soucis, si je te laisse ne serait-ce qu'une année seul avec cette entreprise tu risques de tout foutre en l'air dit-il avec son éternelle voix froide. -Papa t'avait proposé de prendre la relève, tu n'as pas voulu être PDG alors pour une fois occupe toi de tes problèmes et laisse moi tout gérer. -Je te laisserai tranquille quand tu apprendras à gérer tes émotions fit Ahmadou en devenant de plus en plus énervé. -On ne demande à personne d'être un robot pour diriger une entreprise. Je ne suis pas comme toi Ahmadou. Personne ne veut être comme toi. Je veux être vivant, pleurer quand je vais mal, rire quand je suis heureux. Je n'ai pas envie de m'enlever ça juste pour le travail. Je vis moi. Cracha amèrement Abdoulaye en essayant de se concentrer sur son travail mais il sentait qu'il était allé un peu trop loin dans ses propos. Et il connaissait suffisamment son frère pour savoir qu'il peut facilement être touché par ce genre de mots et que jamais il ne le montrerait. Mais il fallait qu'il lui dise ce qu'il pensait réellement de son comportement au risque de le blesser. -Moi je ne suis pas hypocrite. Je ne fais pas semblant de rire ou pleurer pour prouver au monde que j'existe. Je fais juste ce qui me semble juste, je n'ai pas besoin que les gens m'aiment. Mais si tu te sens supérieur à moi parce-que tu es entouré de gens qui t'aiment juste parce-que tu es une personne « vivante » alors bravo je te félicite. Ahmadou prend ses affaires pour partir mais son frère ne supporterait pas qu'ils se quittent en si mauvais termes. -Attends! Ahmada..Je te présente mes excuses..je..je ne voulais pas. -Tu t'excuses parce-que tu es réellement désolé ou parce-que tu veux paraître plus humain ? Saches juste que les émotions ne valent rien si ce n'est pas vraiment ce que tu ressens. Passe une bonne journée termine Ahmadou avant de partir. Il se sentait mal, il ne pouvait le cacher...ces paroles venant de son frère étaient comme des coups de poignard qui allait lui causer des douleurs morales. De son coté, Abdoulaye ne savait pas quoi faire. Il essaya par tous les moyens de se rassurer en se disant qu'il était honnête en disant ce qu'il pensait réellement de son frère mais il ne voulait pas dormir en sachant qu'il s'est prit la tête avec ce dernier car malgré tout, il l'a toujours défendu et soutenu dans ses projets professionnels et amoureux. Fatima se sentait de plus en plus mal. La peur qu'elle avait ressentie l'avait fait tomber dans les pommes. Elle ne cessait de se rappelait encore et encore de cette main qui s'était posée sur son épaule. Il n'y avait aucune...aucune explication logique à celà. Peut-être qu'un Djinn la suivait? C'est une éventualité plausible se disait-elle. Si c'était le cas, pourquoi ce Djinn ne la lâchait pas? Que lui avait t-elle fait? Peut-être que si elle essayait d'entrer en contact avec lui, et qu'elle lui demandait pardon, il la laisserait tranquille. Fatima passa l'après midi à chercher sur internet un moyen d'entrer en contact avec cet être qui la suivait. Elle lisait méticuleusement toutes les articles qu'elle avait et qui traitait son cas: Des apparitions mystérieuses, des présences qu'elle ne pouvait pas expliquer. Dans certains sites on conseillait de mettre chaque matin et chaque soir le sourate Baqara pour chasser le djinn, dans d'autres on conseillait d'utiliser les planches de ouija qui sert à communiquer avec le djinn. Elle trouvait plus raisonnable de mettre du coran. Alors qu'elle était concentrée dans ses recherches, Sadiya arriva en trombe l'air très remontée... -Est-ce-que Fall PDG est disponible en ce moment ? Il vient de m'appeler. Lui demande t-elle -Oui lui répond Fatima. Tu peux aller voir dans son bureau. Dès qu'elle est entrée dans le bureau de Fall, Fatima se rappelle qu'elle n'avait pas encore emmené les papiers. Le patron lui avait demandé de pas le faire. Elle avait même oublié que c'était pour une réunion. Elle pria intérieurement pour que Sadiya ne lui en veuille pas. Malheureusement dès qu'elle est sortie, Sadiya lui jetta un regard qui lui fit comprendre qu'elle ne lui pardonnera pas de si tôt. -Si tu n'avais pas envie de le faire, tu aurais pu me le dire au lieu d'aller voir Fall. Je n'ai jamais été aussi humilié de ma vie lui dit-elle avant de partir sans lui laisser le temps de parler. FATIMA KANE Si au moins elle me laissait le temps de m'exprimer, elle aurait compris que ce n'était pas de ma faute et que j'allais réellement apportr ces papiers à la salle B13. Mais bon...Je suis tellement préoccupée par ce qui m'arrive en ce moment que son comportement est le cadet de mes soucis. J'essayerais de lui parler peut-être une autre fois. Je me redressais de mon siege car à force de me courber pour mieux lire j'ai eu un torticolis. Je penche ma tête en avant pour me reposer un peu avant de continuer mais Fall fait irruption dans mon bureau ce qui me fit sursauter . -Ah ..je t'ai fait peur ? Je m'en excuse fit-il en sortant. En ce moment même les couinements d'une souris peuvent me faire peur. Chaque petit bruit que j'entend provoque en moi une réaction que d'autres qualifieront d'exagération mais Dieu seul sait ce que je vis en ce moment. -Ce n'est pas grave répondis-je en m'asseyant correctement. -Tu as fini le dossier ? Me demande t-il -Non..il me reste un petit truc à finaliser. -Un petit truc ? Tu peux l'emmener chez toi pour le finir alors. Je vais te déposer, je passe juste à coté de chez toi aujourd'hui .. C'est vrai qu'il connait où j'habite. Je me rappelle du jour où nous nous sommes vu juste devant chez moi. Je crois qu'il connait quelqu'un juste à côté de chez moi. Mais je pense que j'aurai trop honte d'être dans sa voiture. Je risque de galèrer avec les bus mais ce n'est pas grave. De toute façon, j'en n'ai pris l'habitude. -Ce n'est pas grave monsieur. Vous pouvez partir, je quitterai plus tard. -C'est un ordre Fatima. Éteints cet ordinateur et vient vite me rejoindre dans ma voiture. Je te donne 10 min me dit-il avant de partir. Pff..pourquoi il veut impérativement me déposer chez moi? Je préfère un bus bondé de monde que d'être dans sa voiture et être mal à l'aise. Bon ...dis-je en me levant. Je range mes bagages et le suis. Je suis sûre qu'il veut me parler de Sadiya et des petites courses que je fais pour elle. Oh Dieu! Dans quoi me suis-je embarquée? Il va surement penser que je n'ai pas envie de travailler ici ... Et s'il voulait me virer? Non! Impossible! Il m'a demandé de continuer le dossier à la maison. Et s'il me virait après avoir terminé le travail ? Je faisais taire ces deux voix dans ma tête et continuais ma route. Je ne supporterai pas d'être virée de ce boulot. C'est tout ce que je suis capable de faire en ce moment. Si le patron me vire, je ne le supporterai pas. Je crois que je commence à gagner un peu de confiance en moi alors si le patron venait à me virer, je ne sais pas si je pourrai m'en remettre. C'est pas le boulot de mes rêves mais si je continue à progresser peut-être que j'ateindrai un stade où je serai en mesure de postuler dans d'autres entreprises de journalisme Quand on arrive enfin au parking, il me demande d'attendre qu'il sorte la voiture. C'est ce que je fis en me mettant juste derrière les poteaux pour qu'on ne me voit pas. Les gens ont tendance à beaucoup parler. Malheureusement c'est seulement quand tu n'as envie de croiser personne que tout le monde est dehors. Parfois je me demande même si le destin n'est pas une personne espiègle qui se délecte de me voir dans des situations pareilles. D'habitude Sadiya prend le bus comme moi pour rentrer mais aujourd'hui elle est accompagnée de Monsieur Traoré et de sa femme Satou. Ils se dirigent tout droit vers le parking. Je fus tentée de courir mais au même moment, Fall démarrait sa voiture et se garre arrivé à ma hauteur. Les autres ne manquaient aucune miette de la scène. La boule au ventre et la peur d'être l'objet de rumeur demain envahissèrent mon être. Sans leur jeter un regard, j'entre directement dans la voiture. -Vous allez bien Monsieur et Madame Traoré? Demande mon patron quand il les remarqua enfin. Mademoiselle Seck, vous allez bien ? -On va bien Alhamdoulilah lui répond Monsieur Traoré. -Ça va Fatima? Me demande Sadiya d'une voix faussement enjouée. -Ça va répondis-je tout simplement -Bon, à demain alors ..Passez une bonne soirée nous souhaita Madame Traoré. -Oui à demain in sha Allah! Il démarre.
Free reading for new users
Scan code to download app
Facebookexpand_more
  • author-avatar
    Writer
  • chap_listContents
  • likeADD