chapitre 3

1668 Words
Je n'ose pas de détourner mon regard de lui. Mes yeux tombent directement sur ses lèvres. Sans me rendre compte, je commence à mordiller ma lèvre inférieure. En essayant de contrôler mes pulsions, je regarde ailleurs que ses lèvres enivrantes qui m'attirent terriblement. Une voix familière se met à raisonner. J'ai réussi à détacher mon regard de lui, pour regarder mon interlocuteur. - Mikasa ? Son regard fait un long va et vient entre moi et Monsieur Genovese. Dans un silence insupportable et religieux, je lâche la main de Monsieur Genovese et le laisse partir. Une fois disparu de mon champ de vision, Mikasa est comme une fille qui a vu son idole. Je me laisse tomber sur la chaise, bras croiser sur ma poitrine. Même s'il est hors de ma vue, mon cœur est aussi excité que je le suis maintenant. Pourquoi un homme me fait tant d'effet ? - Comment ça avance ton dossier ? Demande-t-elle. - Très mal et le rendez-vous chez le tribunal est dans quelques jours, dis-je en me penchant en avant. Comment peut-on défendre un client alors qu'il n'est pas capable de dire un mot sur sa vie ? - Pourquoi donc tu ne vas pas chez les quatre familles ? Si je me souviens bien il y a Bonanno, Colombo, Gambino et Lucchese. Bonanno, Colombo, Gambino et Lucchese... les quatres grande familles restantes. Je me mets à courir en prenant mon sac. Je prends les escaliers. Mes pieds me font terriblement, mal. Satané talon ! Oh diable les regards ! J'enlève mes chaussures, et me remets à courir. Je vois une silhouette familière et identique à celui de Monsieur Genovese. J'attrape le bras droit de celui. Il se tourne vers moi et me regarde avec un air nonchalant. Essoufflée, j'essaye de retrouver mon souffle et remettre mon rythme cardiaque à la normal. J'aurais dû continuer le sport. J'ai perdu l'habitude. En levant la tête vers monsieur Genovese. Ses yeux magnifiques tombés sur mes pieds. En train de roussir sur place, je remets mes chaussures. - Monsieur Genovese... Je suis tellement essoufflé que je n'arrive pas à dire des mots. Je me rends compte que ma main tient toujours son avant-bras. - Monsieur Genovese, parler moi des familles Bonanno, Colombo, Gambino et Lucchese. Son regard perçant tombe directement sur Mikasa qui se redresse automatiquement. - S'il vous plaît, c'est très important, dis-je en essayant de le convaincre. Il ne dit pas un mot à part de diriger vers sa voiture luxueuse et ouvre la porte. Est-ce que c'est un oui ? Je pense que c'est le cas. Je sers ma meilleure amie contre moi et rentre dans la voiture. J'examine l'intérieur de la voiture. C'est tellement luxueux que je me sens totalement... Bizarre. Luttant pour rester impassible, je regarde fixement mes pieds, les joues roses. Je jette un coup d'oeil à monsieur Genovese, il me semble qu'il esquisse un demi-sourire, mais je n'en suis pas sûre. D'ailleurs, je ne connais pas son prénom. Est-ce que c'est déplacer de lui demander ? Au moment qu'il démarre la voiture, il lâche plusieurs rictus. Il est en train de rigoler de moi ou bien. Je me demande... Non, Isabelle enlève cette idée de ta tête. C'est ton client et rien de plus. Reste professionnel. Reste professionnel ! Au bout de quelques minutes, nous arrivons dans un petit bar. Je sors de la voiture. Monsieur Genovese passe une main derrière mon dos, je sursaute sur place. Je le regarde. Aucun sentiment apparaît sur son visage. Je frissonne devant son air impassible. Nous installons l'un devant l'autre. Un serveur vient vers nous prêt apprendre notre commande. - Je prends simplement un verre d'eau, dis-je en regardant monsieur Genovese. - Comme vous voulez, moi, je prends un café. Son regard perçant rencontre le mien. Je vais pouvoir avoir les réponses à mes questions. Il prend un bout de papier et un stylo, je suis totalement impuissante à détourner mon regard de lui. - La mafia américaine repose sur une stricte structure hiérarchique. Comme la Cosa Nostra Sicilienne, la structure de la mafia américaine moderne est créée par Salvatore Maranzano en 1931. Tous les membres de la mafia sont des « affranchis ». Cela signifie qu'ils sont intouchables par rapport aux autres criminels non-mafieux et que s'ils sont victimes d'une agression, l'agresseur sera victime de représailles à son tour. À l'exception des associés, tous les membres d'une famille du crime sont des « affranchis ». Les trois plus hautes positions d'une famille font l'administration. Je ne détache pas mon regard de lui. Le serveur vient de déposer notre commande. Bordel, Isabelle ! Concentre toi ! Ne fantasme pas sur un de tes clients ! Il a accepté de parler comment les familles de la mafia se sont construites. Je l'observe discrètement pendant. Je pourrais l'admirer toute la journée, mais je ne peux pas arrêter de le regarder... Il est grand, bien musclé, on peut même voir ses muscles, avec des épaules larges, et la façon dont son pantalon lui descend sur les hanches... Oh mon Dieu. Sa voix est devenue plus en plus grave jusqu'à disparaître de la surface de la terre. Sa respiration est devenue lente, au moment que je regarde son cou. C'est moi ou ce moment dure beaucoup plus longtemps. Je reviens à la réalité lorsqu'il dépose son stylo sur la table. - Vous êtes en train de penser à quelque chose ? Demande-t-il. Mes joues s'enflamment. - Quoi ? Je me sens totalement idiote à cet instant précis. - La famille Gambino est issue de la Cosa nostra sicilienne. Son influence s'exerce principalement dans la partie Est des États-Unis, mais elle s'étend jusqu'en Californie. Ses activités sont le prêt à taux usuraire, le racket, la prostitution... Je ne vais pas rentrer dans le détail. La famille Lucchesse fait parti des cinq familles de la mafia américaine, leurs activités favorites sont Trafic de stupéfiants, Vols de voiture, Escroquerie financière, Évasion fiscale, Prêt à taux usurier, Contrat d'assassinat, Transports, livraison de carburant, Contrebande de cigarettes. La famille Colombo est une organisation criminelle fondée en 1928 et une des vingt-cinq familles mafieuses de New York, qui font elles-mêmes partie des cinq familles de la mafia américaine. La famille Bonanno est une organisation criminelle et l'une des cinq familles mafieuses de New York, qui font elles-mêmes partie des 25 familles de la mafia américaine et leurs activités favorites sont Construction et transport de matériaux, Immobilier et parkings, Cimenteries, Aciéries, Restauration et jeux, Pornographie, Racket, Prêt usuraire, Assassinat. Et ma famille Genovese est une organisation criminelle et une des cinq familles mafieuses de New York, qui font elles-mêmes partie des 25 familles de la mafia américaine et nos activités favorites sont Racket, Association de malfaiteurs, Prêt à taux usurier, Évasion fiscale, Assassinats, Trafic de drogue, Extorsion de fonds, Paris clandestins. Mon cerveau arrive à peine à réunir tout les informations de leurs familles, je peux cerner qu'ils sont tous le même but donc... ils sont alliés. Tôt ou tard, toutes les familles qu'il a citées vont se battre et ça sera le chaos. J'apporte mon verre d'eau à ma bouche pour ensuite boire une bonne gorgée. - Pourquoi donc vous faites ce métier ? Demande-t-il. En manquant de m'étouffer avec l'eau, je dépose mon verre d'un geste vif. Je suis en train de cramer de honte. Basculant mes cheveux en arrière tout en lâchant un long soupir. Pourquoi je fais ce métier ? - J'ai fait part des petits secrets de ma famille, malgré que je n'ai encore pas, dit-il avec une intensité monstrueuse. Oh mon dieu. Oh mon dieu. - J'aimerais apprendre plus sur vous, ce que je peux voir, ce sont vos joues roses bientôt rouge, dit-il avec un sourire séducteur. Mais j'aimerais que vous parliez avec votre bouche au lieu qu'avec votre corps. Pourquoi il veut apprendre à me connaître tout d'un coup ? - Je veux tout simplement aider les familles et les autres citoyens. - Vous avez des frères et sœurs ? - J'ai des beaux-frères et des belles-sœurs. Ma mère à refait sa vie avec un homme. - Votre père ? Mon cœur se met à serre dans ma cage thoracique. - Mon père est mort quand j'étais petite, c'est pour cela que je voulais devenir avocat, car son dossier a été classé sans suite. - Toutes mes condoléances. - Ne vous inquiétez pas, vous ne pouvez pas le savoir. Je souris faiblement. - Et vous, monsieur Genovese ? Comment ils sont vos membres de famille ? - Je suis fils unique. Ma mère est morte aussi quand j'étais petit, mon père apprit sa retraite et m'a donné sa place. Ils sont particuliers, on peut dire ça comme ça. Et mon prénom est Michel. Est-ce que c'est une invitation pour l'appeler par son prénom ? - Isabelle ! Je me tourne vers mon interlocuteur. Clyde ! Je lui saute dans ses bras et dépose un doux b****r sur sa joue droite. Ses mains se posent sur ma taille et sa tête se pose au niveau du creux de mon cou. Je me décale de lui et ma tête tombe directement vers Monsieur Genovese. Sans pour autant, je ne me décale pas de Clyde, mais lui, il le fait. - Clyde, qu'est-ce que tu fais ici ? Demandé-je. - Je voulais te dire bonjour, mais tu es occupé. Je passerais ce soir. Il dépose un doux b****r sur mon front avant de partir. Je m'assois à ma place. Monsieur Genovese me regarde longuement. Qu'est-ce que j'ai fait ? J'ai fait quelque chose de mal ? Sans faire exprès, je reverse mon verre d'eau sur moi. Je lâche bruyamment un soupir tout en jurant plusieurs mots. Je prends un bout de mouchoir et commence à m'essuyer. Ma chemise commence à être transparente. Il manque plus que ça ! Je vois une main avec un bout de mouchoir se diriger vers mon visage. Je lève mes yeux vers Monsieur Genovese. Je soutiens son regard intense et brûlant.  
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