Chapitre 1 : Un mariage avorté !
Le maire: Monsieur Mactar Cissé voulez vous prendre pour épouse la jeune mademoiselle Mariama Aïdara ?
Je retiens mon souffle ; le stress envahit chaque parcelle de mon corps et Mactar qui n'a toujours pas repondu n'arrange en rien la situation.
Mactar : oui je ......
-Ce mariage ne peut avoir lieu ! La cérémonie doit être annulée fit un homme dans l'assemblée.
Une série d'exclamations ont suivi cette affirmation.
Figée sur place mes yeux qui n'avaient pas quitté les siens depuis mon arrivée se dirigent d'eux même vers l'endroit d'où provient cette voix.
Un homme élancé, de corpulence moyenne s'avance dans notre direction.
Le maire : Monsieur vous avez interrompu un mariage et vous dites que la cérémonie doit être annulée j'espère pour vous que vous pouvez justifier cela.
Inconnu :je me présente mon nom est Mansour Dieng, je suis agent de police et ce mariage ne peut avoir lieu pour la simple raison que Monsieur Cissé et mademoiselle Aïdara que Voici sont frères et sœurs, les mariages consanguins ne sont pas valides.
Une autre série d'exclamations s'en suit ; un brouhaha sans nom.
J'ouvre les yeux et les referme, je les ouvre une fois de plus, mais il est toujours là, ce n'est pas un rêve, je ne sais pas ce qui est pire mon mariage gâché, que je sois amoureuse de mon propre frère (car j'ai le sentiment que ce monsieur dit vrai tout est beaucoup trop parfait) ou encore le fait que les médias ne me lâcheront pas pendant des jours.
Je ne sais même pas qui les a invités, il y a une multitude de paparazzis le long du mur de la salle et à l'entrée aussi. Et tous les invités mon Dieu, le scandale de l'année, je suis f****e, je fus interrompue dans mes pensées…
Maire: Pouvez vous prouver ce que vous avancez ?
Monsieur Mansour : bien sûr j'ai avec moi tous les papiers nécessaires, Mr Cissé est issu du premier mariage de Mr Abdourahmane Aïdara le père de Mariama.
Oh mon Dieu il a dit mariage, ce n'est pas possible ! Mon père marié à quelqu'un d'autre avant ma mère, je m'agrippe à Matar les jambes tremblantes.
L'effervescence de la salle me ramène à la réalité, j'étais déjà très loin dans mes pensées, je parcoure la salle des yeux .
Il y a d'abord les journalistes qui ne ratent pas une miette de la scène le crépitement sans arrêt des flash et le voyant des téléphones le prouvent, moi qui n'aime pas être centre d'attention, je suis servie.
Il y a ensuite les invités dont je ne connais pas la majorité, surtout des connaissances de mon père.
On peut distinguer deux catégories de personnes dans ce groupe d' invités.
Ceux qui sont vraiment peinés par la situation, ça se voit sur leurs visages.
Et ceux qui attendent impatiemment la suite pour avoir quelque chose à se mettre sur la dent et aller cafter. Je secoue la tête dépitée.
Je regarde ma mère, Mme Adia Fatou Kane Aïdara cette femme forte, elle est mon modèle, elle est assise droite comme une statue le visage impassible, on ne peut affirmé en la regardant si elle est tracassée ou pas.
Je me demande si elle est au courant de ce mariage dont parle ce Monsieur.
Je ne pense pas elle me l'aurait dit sinon . Et puis non sah quand il s'agit de Papa, elle est plus muette qu'une carpe.
Je regarde ensuite comment les appeler ? ex beaux parents, beaux parents avortés ou plutôt parents connus de Mactar ils ont l'air étonné, ébahi, cette histoire doit être tirée au clair.
Je regarde mon père qui se tient la poitrine comme s'il allait faire un infarctus, il a la santé fragile depuis peu et cette nouvelle est un vrai coup de massue. Savait il que Mactar est son fils ? non il ne m'aurait jamais laisser commettre cette abomination s'il était au courant.
Je termine par elle ; à côté de son mari Mouhamed et avec son gros ventre là elle me cherchait des yeux.
Ah ma Aminata, elle a toujours su ce dont j'ai besoin sans même que j'ai besoin de le dire je plonge mes yeux dans les siens pour y puiser toute la force dont j'aurais besoin pour survivre à cette journée.
Finalement, à contre coeur je me suis retournée vers Mr Mansour pour écouter ce qu'il a à nous dire. Je sens que ça ne va pas être très bon à entendre.