Chapitre 152 : Un cri sauvage déchira la nuit quand les jambes du vampire cédèrent sous la morsure invisible de la douleur. Addison profita de sa chute pour se glisser dans son dos et, d’un mouvement sec, planta la dague dans sa nuque. L’acier ressortit par l’avant de sa gorge dans une jaillie écarlate. La créature s’étrangla dans ses propres fluides, s’effondra à demi mais, même à genoux, tenta d’atteindre Addison de ses griffes effilées. Elle s’était déjà écartée, la lame arrachée, échappant de justesse à ses coups désordonnés. Elle n’eut pourtant pas le loisir de reprendre son souffle. Une ombre se jeta sur elle, gueule tordue par une soif meurtrière, les mains ouvertes comme des crochets. L’intention n’était pas de l’achever, mais de l’estropier, de l’amener à ramper pour ensui

