Chapitre 33 – Lorsque ses larmes cessèrent enfin de couler et qu’elle s’abandonna au sommeil sur l’herbe, je ne pus contenir l’impulsion de la rejoindre. Je la pris délicatement dans mes bras, comme si elle était un trésor fragile que le monde entier chercherait à m’arracher. Chaque battement de son cœur semblait résonner avec le mien, et je sentais l’urgence de la protéger, de la garder auprès de moi. Je la ramenai jusqu’à notre chambre conjugale, un lieu désormais saturé de son essence. Là, mon esprit se brouilla. Avant même de comprendre ce qui se passait, je l’avais allongée sur le lit, mes lèvres cherchant avidement les siennes. Ce simple contact déclencha un vertige en moi, une dépendance immédiate et incontrôlable. La désirant à ce point, la douleur se mêlait à la rage : je brûl

