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L'Héritière Scandaleuse

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Annika Evans n’apprécie pas l’irruption d’Artur Shepherd dans sa vie bien organisée dans son cottage près de Londres et encore moins qu’il essaye par tous les moyens de lui racheter ses terres héritées de son père. Même le moins reluisant et le plus tentant pour elle, celui de la séduire. Car, elle a toujours été attirée par lui.

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Levant la tête de sa table de travail, Annika esquissa une moue en écartant sa loupe frontale.             Sa recherche de la perfection la poussait parfois à vouloir toujours en faire plus mais cette fois elle pouvait être contente d’elle. Le bracelet en argent qu’elle était entrain de confectionner avait la même allure que ce qu’elle s’était imaginée et dessinée. Avec ses motifs floraux, de feuilles et d’oiseaux perchés sur des branches, c’était un bel ouvrage.             Cela lui avait pris des jours et des jours mais elle avait enfin terminé. Le cadeau de M. Weiss pour l’anniversaire de sa femme sera prêt à temps.             S’étirant, elle jeta un regard par la fenêtre et observa le jardin et l’étendue de nature au loin. L’après-midi s’annonçait somptueuse. C’était l’une des choses qui l’avait poussé à rester vivre dans ce cottage situé dans la campagne près de Londres au lieu de rester vivre à la capitale ou retourner vivre à New York. Elle avait décidé d’oublier son ancienne vie. Les soirées où coulaient à flot le champagne et les paparazzis aux basques.             Ici, elle était loin de tout. Elle était chez elle.             Pensant à la maison, elle se sentit triste.             Un an. Quatorze mois. Cela faisait à peine un peu plus d’un an que son père était mort lui léguant non seulement le cottage mais également les terres alentours. Des terres qui, comme elle s’était rendue compte ses dernières semaines, intéressaient beaucoup de monde dont un certain Artur Shepherd.             Annika ressentit la même colère qu’elle ressentait chaque fois qu’elle s’aventurait à penser à l’homme. Mais également ce frisson. Elle avait beau ô combien le détester, elle ne pouvait nier qu’il était l’homme le plus beau qu’elle ait jamais rencontré. En fermant ses yeux, elle pouvait voir son visage parfait. Ses cheveux bruns aux reflets dorés, son nez droit et ses lèvres minces appelant aux baisers, ses pommettes saillantes qui rendaient à son visage quelque chose d’aristocratique. Mais, le plus attirant chez lui était incommensurablement la couleur de ses yeux d’un bleu pervenche dans lesquels on se perdait. Comme son acteur préféré. Elle eut une moue en rouvrant les yeux. Art incarnait le mâle par excellence. C’était sans doute cela qui lui avait fait commettre cette folie le soir de ses dix-huit ans et qui six ans plus tard la hantait encore.             Depuis leur première rencontre, il y a onze ans, elle en pinçait pour lui. Elle l’avait rencontré ce jour-là dans la grande maison de Londres de son père. Elle venait d’arriver à Londres suite à la mort de sa mère et tout de suite elle avait craqué pour lui. C’était le filleul de son père et celui-ci avait tenu à ce qu’il la rencontre à son arrivée ainsi que toute sa famille.             Elle se souvenait encore du regard glacial qu’il lui avait lancé lors des présentations comme si elle était une intruse. Ce qui était vrai en vérité.             Sa mère, ex-mannequin vedette, avait rencontré son père des années plus tôt. Étant donné qu’il était marié, leur histoire avait été secrète et courte mais a eu comme conséquence : elle. Pendant des années, elle avait vécu sans rien savoir de son père mais lorsqu’un cancer en phase terminal fut diagnostiqué à sa mère, celle-ci n’a eu d’autre choix que de tout lui dire. Lui dire qu’elle était la fille naturelle d’un important banquier britannique, Christopher Evans et qu’il ne savait rien de son existence.             Son père a été très gentil avec elle. Lorsqu’il avait appris son existence, il n’a pas cherché à la cacher. Non, il a assumé sa paternité et à faire en sorte qu’après la mort de sa mère elle ne manque de rien. Il l’a fait venir à Londres afin de vivre avec lui, sa femme et ses deux autres fils, plus âgés qu’elle.             La vie n’a pas été aisée avec eux car sa belle-mère n’a jamais caché sa haine envers elle et à pousser ses fils - ses demi-frères - à la détester tout autant. Elle a été l’une des instigatrices de sa mauvaise réputation actuelle même si elle doit avouer qu’avec sa carrière de mannequin qu’elle pratique depuis ses douze ans et ses sorties nocturnes, cela n’a pas aidé. Ou devrait-elle dire pratiquait. Elle avait décidé d’abandonner sa carrière de mannequin depuis la mort de son père. Et étrangement, elle ne le regrettait pas. Elle commençait à être lasse de ce semblant de vie qu’elle avait.             Et de plus, cela lui permettait de pratiquer son autre passion le dessin design et la conception de bijoux.             Elle qui pensait que cela était un simple passe temps doit avouer qu’elle pense de plus en plus en faire son métier à plein temps. Cette longue année est si vite passé en dessinant et confectionnant ses bijoux qu’elle en avait presque oublier son chagrin et sa souffrance. Comme quoi, elle avait eu raison d’écouter les avis de son père et d’amis. Elle commençait semble-t-il même à avoir une certaine renommée. Cela lui avait même permis de se rendre à Monaco, il y a deux mois remettre un magnifique collier de perle à un homme qui voulait l’offrir comme cadeau à sa mère. Un séjour qu’elle espérait tranquille mais c’était sans compté sur sa rencontre avec d’anciens amis qui l’avaient invité à venir passer avec eux la soirée pour l’anniversaire de elle ne savait plus qui. Même si elle avait accepté l’invitation un peu à contre cœur, elle s’y était tout de même amusée et avait beaucoup dansé. Mais, le lendemain, elle avait été surprise et hors d’elle de retrouver des photos d’elle étalées dans la presse à scandale. Après tous ses mois sans se montrer, les paparazzis s’étaient donnés à cœur joie surtout avec ses photos où elle dansait avec le bourreau des cœurs du moment : Fernando Da Silva. Rien que penser aux commentaires qui ont été dit, elle sentait la colère l’a gagné. Secouant la tête, elle décida de ne plus y penser.             Pour l’heure, elle était heureuse ici, dans la campagne. À profiter de cette vue et de ce calme chaque jour. C’était des plus inspirants.             Avec une moue, elle jeta un coup d’œil à son carnet de dessin ouvert et sourire. Elle admira les lignes et les formes tracer et sentir une bouffée de fierté l’envahit.             Elle avait terminé ses dessinés et elle espérait qu’il plairait au bijoutier à qui elle devait les montrer dans quelques jours. Pour l’heure, elle était épuisée après avoir passé tant d’heure ici et puis il faisait une si belle journée dehors. Elle allait aller faire un tour. Sur ses terres. Elle avait encore du mal à croire que toute cette étendue lui appartenait. Elle savait bien que son père lui avait légué tout cela pour palier à son absence en ses débuts de vie et surtout lui permettre de vivre dignement le reste de sa vie car il savait bien que ses frères et sa femme ne l’appréciaient guère. D’ailleurs, elle ne les avait pas revus depuis la lecture du testament il y a des mois et c’était mieux ainsi.             Essuyant une larme furtive, elle poussa un soupir. Son père lui manquait. Beaucoup. Ses conseils, leurs discussions. Aujourd’hui, elle se retrouvait seule.             Secouant la tête, elle scruta le jardin qui resplendissait sous les rayons du soleil qui faisait rougeoyer les couleurs des fleurs. Marcher lui ferait le plus grand bien. Et puis son chien avait besoin également de gambader. Ses derniers temps, occupé par son travail, elle ne s’était pas trop occupée de lui. Même si Ted le gardien et jardinier s’occupait de lui lorsqu’il venait travailler ici, elle ne devait pas l’oublier. Elle sourit en pensant à l’énorme chien qu’elle avait adopté sept mois plus tôt. Elle avait eu un coup de cœur pour cette pauvre bête qui l’aidait beaucoup à ne pas se sentir seule toute seule ici. Car même si elle aimait cette vie à la campagne, seule, de la compagnie n’était pas négligeable. Même si elle n’était qu’animal. Conforter dans son idée, elle se leva d’un bon. Elle rangerait tout plus tard.

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