V L’AVERTISSEMENT. Un assez long silence suivit la révélation du Batteur d’Estrade. Grandjean essayait de mettre un peu d’ordre dans ses idées, étrangement troublées par ce qu’il achevait d’apprendre, et Joaquin d**k, retombé dans une nouvelle rêverie, semblait avoir oublié, pour la seconde fois, la présence de son compagnon. Ce fut le Canadien qui, le premier, renoua la conversation. — Seigneurie, dit-il, vous m’avez causé tout à l’heure ; une si vive surprise, que, pendant un instant, j’ai été comme ahuri. À présent que mon esprit est un peu remis de ce choc, je vous demanderai la permission de vous adresser à mon tour une question. Joaquin d**k releva sa tête inclinée sur sa poitrine, et regardant d’un air distrait son interlocuteur : — Parle ; lui dit-il. — Comment se peut-il qu

