5.-1

2009 Words

5. Le lendemain Nicolas se rendit au « Monaco. » Presque chaque jour, il y passait des après-midi et des soirées entières. C’était un petit café qui faisait le coin des rues Blanche et Chaptal. Des dessins obscènes couvraient les murs de la cabine téléphonique. À côté de l’appareil était accroché le tableau des fournisseurs de « Monaco ». La porte capitonnée d’où le crin se sauvait, les banquettes dont la toile cirée s’écaillait, la cuisine dans un réduit sans fenêtre, la sortie mystérieuse donnant sur une cour obscure, tout cela exhalait une odeur de vice et de saleté que semblait couvrir la patente de l’établissement. Peu à peu, Nicolas s’était lié avec certains des habitués. Le garçon que l’on appelait « Jojo » et dont les cheveux tombaient sur le front cependant qu’ils étaient rasés d

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