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Contes et légendes du Japon

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Un florilège de mythes, de contes et de légendes permet de pénétrer dans l'imaginaire du Japon

Ce florilège de mythes, de contes et de légendes permet de pénétrer dans l'univers poétique de l'Empire du Soleil Levant. Les uns nous traitent de sujets fondamentaux telles que l'origine du Japon et de ses dieux, des temples et des fêtes, tandis que d'autres s'intéressent aux questions plus futiles : pourquoi la langouste est pliée en deux, la méduse est molle et la tortue a des marques. A la fin du livre, dans la postface, l'auteur cherche à répondre à la question que se poseront nombre de lecteurs : quelle est la spécificité du conte japonais. La presse a salué les trois premières éditions vite épuisée en quelques mois : " Un petit bijou ", " Un beau livre ", " Une introduction colorée à la culture populaire japonaise ".

EXTRAIT

Mortier soufflant du sel

Jadis, quelque part, vivaient deux frères. L’aîné se fait devancer par son cadet pour le mariage. Le cadet, plus malin, est le premier à prendre femme. Le couple loge dans une cabane proche de la maison principale. L’hiver vient. Le couple a du mal à trouver à manger. C’est la fin de l’année. Le coffre à riz est au niveau le plus bas. Le cadet va demander du riz au noble aîné, qui refuse en disant :

– Vas-en demander à ta femme, et chasse le cadet.

Celui-ci s’en va en montagne, tout triste, shioshio. Il parvient à un col, rencontre un vieillard à barbe blanche, occupé à ramasser du bois mort :

– Toi, où diriges-tu tes pas ?

– Ce soir, c’est la fin de l’an. Je n’ai même pas de riz à offrir à Toshigami (le dieu de la fin de l’an). J’erre par ici, à bout de ressources.

– C’est ennuyeux. Tiens, prends ça !

Le vieux lui donne un manjû, pâté de blé, et ajoute :

– Va dans le sanctuaire du dieu de la forêt que tu vois là, derrière le temple. Il y a là un trou avec des nains. Ils auront très envie de ton pâté. Donne-le-leur. Échange-le, non pas contre de l’or, mais contre un mortier à roue (hiki usu) que l’on entraîne avec une cordelette.

À PROPOS DE LA COLLECTION

« Aux origines du monde » (à partir de 12 ans) permet de découvrir des contes et légendes variés qui permettent de comprendre comment chaque culture explique la création du monde et les phénomènes les plus quotidiens. L’objectif de cette collection est de faire découvrir au plus grand nombre des contes traditionnels du monde entier, inédits ou peu connus en France. Et par le biais du conte, s’amuser, frissonner, s’évader… mais aussi apprendre, approcher de nouvelles cultures, s’émerveiller de la sagesse (ou de la malice !) populaire.

DANS LA MÊME COLLECTION

• Contes et légendes de France

• Contes et légendes de la Chine

• Contes et légendes du Burkina-Faso

• Contes et légendes d'Allemagne, de Suisse et d'Autriche

• Contes et récits des Mayas

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Note liminaire
Note liminaireContes. En japonais, « conte » se dit mukashi-banashi « récits » (banashi) de « jadis » (mukashi). Mais il existe un autre mot, minwa « paroles du peuple », qui peut se traduire par « conte ». Ce concept de minwa englobe en fait « contes et légendes ». Par ailleurs, il existe un mot spécifique pour « légendes » : den-setsu « paroles transmises ». Enfin, pour « conte », on a encore otogi-banashi, « un mot tombé en désuétude ». Sources. Les sources de ce recueil sont principalement : – Nihon no minwa, Tokyo, éditions Miraisha, 40 volumes publiés dans les années 1965 à 1972. Ce recueil forme déjà la source principale de mon anthologie intitulée 180 contes populaires du Japon, publiée en 1974, avec une préface d’Etiemble, chez Maisonneuve et Larose (épuisée), et reprise, sous une forme différente, aux éditions Pour l’Analyse du Folklore (P.A.F.) sous le titre Poésies et contes du Japon ; – Nihon no minwa, Tokyo, Kadokawa, 1975, 12 vol. ; – Nihon no mukashibanashi, Tokyo, Iwanami, 1952, 3 vol., nombreuses rééditions, dont celle de 1973 (sous la direction de Seki Keigo) ; – Nihon no mukashibanashi, hyaku-sen, réunis par Inada Kôji, Tokyo, 1972 (62 contes traduits dans mon recueil Contes, devinettes et proverbes du Japon, P.A.F., 1984). Les autres sources sont indiquées dans les notes. Style de traduction. On traduira de façon variée et nonchalante, sans exclure parfois des termes vulgaires. Les contes ne sont pas nécessairement racontés dans la langue d’un Perrault japonais. Transcription. La transcription utilisée est la plus courante, celle de Hepburn. Pour le lecteur français, il faut savoir que ch se lit à l’anglaise, et se prononce tch. Le r représente un r roulé à un seul battement, et s’entend souvent comme un l. Le e se prononce é. Le u représente assez souvent ce qu’on écrit ou en français. La plupart des contes rassemblés ici indiquent l’origine de tel ou tel phénomène naturel, animal, végétal, ou de telle ou telle coutume. Le dernier chapitre est composé de contes parmi les plus couramment contés dans les diverses provinces du Japon. La mer, les astres, le pays et le calendrier

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