chapitre 7

1554 Words
Après le départ de l’inspecteur, Lorenzo sortit de son bureau et se rendit dans le salon car, il avait toujours l’esprit torturé, pas à cause de ce que venait de lui dire cet homme de l’armée Italienne mais à cause de sa prisonnière qui ne cessait de le hanter comme personne ne l’avait jamais fait. Il avait envie de se défouler et vu combien c’était grave, il avait conscience que peu importait ce qu’il allait faire, rien n’allait résoudre son problème à ce moment. « tu m’as l’air ailleurs, Lorenzo. Est-ce la visite de cet inspecteur qui te rend aussi silencieux ? je sais que cette fille était une femme avec qui tu as passé du bon temps mais je ne comprends pas pourquoi tu veux croire que quelqu’un l’aurait tué. Elle n’était déjà pas une fille saine d’esprit et qu’est-ce qui te fait croire qu’elle ne te trompait pas avec un autre ? » Lorenzo regarda Livia de haut en bas et se dit que c’était mieux qu’il se calme parce qu’elle était sa sœur sinon, il voulait la traiter comme il traitait les hommes qui osaient lui manquer de respect. Il était vrai qu’il ne le surveillait pas mais il était je type d’homme qu’une femme ne pouvait pas tromper, même pas Aurora Acampara. « ce ne sont pas tes affaires Livia et je te prie de rester en dehors de ça. Tu ne diras pas un mot de cette histoire peu importe qui te demande des informations à ce sujet. Je vais me charger de ça et si c’est vrai qu’elle a été tuée et que son agresseur a masqué cela en suicide, je vais traquer la personne et le faire payer. » dit Lorenzo d’une voix déterminée. Livia sursauta mais revint rapidement en elle en le regardant comme si elle avait une nouvelle personne devant elle. elle ne voulait pas croire qu’il allait réellement faire ça et il fallait qu’elle le dissuade de cette idée avant que ça ne passe à une autre chose incontrôlable. « je ne vois pas pourquoi tu voudrais perdre ton temps avec tout ce que tu as à faire, Lorenzo. Cette femme est morte et tu continue ta vie d’accord. N’oublie pas qu’avant sa mort, elle n’était même plus ta soumise. » « vrai mais je peux savoir pourquoi tu te comportes ainsi ? je sais que tu n’avais jamais aimé Aurora et ce n’est pas comme si tu as même déjà aimé une de mes soumises. As-tu un problème particulier avec elle ? et lequel ? » Cette question avait été facilement posée et elle voulait répondre aussi facilement mais c’était impossible. C’était comme s’il lui était impossible de dire ce qu’elle croyait et c’était d’ailleurs dans son intérêt ou sinon, il allait la tuer. « je n’ai aucun problème avec ces filles mais tout ce que je veux que tu saches, c’est que l’une d’elle arrive à toucher ton cœur un jour et que tu puisse changer, que tu puisses voir la vie autrement, que tu aies une famille, ta propre famille, c’est tout ce que je veux. » Lorenzo esquissa un sourire moqueur à l’endroit de Livia et cette dernière devint livide. Dans tout son speech, elle se voyait comme cette femme dont Lorenzo avait besoin pour fonder une famille même si elle savait que ça ne faisait pas partir des projets de ce dernier. Il se voyait comme un dominant à vie qui n’a pour son objectif que d’assouvir son désir sexuel et pas plus. Elle avait confiance en elle et savait qu’elle le changerait un ou jour l’autre. « je vois que tu rêves toujours ma petite Livia, une preuve que tu ne me connais pas vraiment alors, je te pris de retourner dans ta chambre. tu dois te reposer maintenant. » Il la dépasser et s’en alla. Lorenzo n’avait qu’un seul moyen pour mettre ses idées en place, faire du cheval et son super sang était ce dont il avait besoin. Il alla libérer fortuna et lorsque ce dernier vit son maitre, il ne cacha pas sa joie. « on va faire un tour mon ami. » Il le monta et connaissant déjà la fréquence à laquelle son maître aimait aller, il ne se priva pas de lui faire plaisir. En plein air, il arrivait à penser à tout ce qui pouvait le déranger et à ce moment, son véritable problème était sa prisonnière. Il ne comprenait pas pourquoi une gamine comme elle le torturait de la sorte quoiqu’il avait déjà la réponse à cette question. Il la désirait déjà sans la connaitre dans les profondeurs et s’il laissait ce désir prendre forme, il allait le conduire à la tombe comme un lâche. Le plaisir avec douleur était son obsession et si elle restait dans sa pièce privée, ce désir allait avoir des raisons de grandir parce qu’il était nourri par l’image que lui renvoyait sa position alors, il décida de faire une seule chose ; la garder prisonnière mais d’une autre façon. S’assurant que Lorenzo soit vraiment sorti, Livia avait décidé de chercher où se trouvait la femme qu’elle avait vu lorsqu’elle était arrivée. Cette fille était une concurrente qu’il fallait qu’elle écarte à tout prix. Elle alla dans la chambre où elle l’avait vu et elle n’y était plus. Elle était tentée de se rendre dans la chambre de Lorenzo quoi que c’était interdit. « je peux savoir ce que tu fais à mon étage ? as-tu oublié que c’est un espace privé et dont même toi tu n’as pas le droit de t’y rendre ? » Elle se retourna lentement en essayant de trouver une excuse pour justifier sa bêtise même en sachant que pour rien au monde Lorenzo n’allait la croire. « je ne vais pas perdre mon temps avec toi alors, disparais maintenant avant que je ne me mette en colère et d’ailleurs, tu n’es arrivée qu’aujourd’hui et je crois qu’il serait temps que tu retourne. Tu ne t’es jamais comporté de la sorte et ça commence à ma gonfler. » Elle voulait lui crier qu’elle ne s’était jamais comporté de la sorte parce qu’il n’y avait jamais eu d’Américaine au palazzo. Cette fille la mettait dans tous ses états. « je suis désolée si j’ai dépassé les bornes. Je voulais juste me rassurer que tout allait bien parce que tu me sembles très distant mais ce n’est pas grave. Je vais retourner dans ma chambre. » Elle partit lentement en espérant qu’il la rattrape et la serre dans ses bras comme avant mais elle pouvait sentir son regard froid sur elle qui lui donnait envie de prendre ses jambes à son cou. La situation lui échappait et c’était d’ailleurs la première fois depuis des années qu’elle connaissait Lorenzo. Lorsque sa sœur avait disparu de son champ de vision, Lorenzo s’était donc rendu dans son antre où était sa prisonnière, cette dernière s‘était assoupie et était si belle à ses yeux. Il passa la main sur sa face et sentit une décharge faire contracter son bas-ventre. C’était comme si même endormie, cette symbiose qu’il imaginait les unir se manifestait toujours. « j’aurais pu te laisser t’en aller mais la vie de ma sœur a été arrachée et tu es la seule à savoir ce qui s’était passée. Tu payeras de ta vie la mort de ma sœur, Astrid Miller. » Il la souleva dans ses bras et l’emmena dans la chambre qu’elle occupait bien avant. Il relava la couette sur son corps et se mit à sortir de la chambre. lorsqu’il fut devant la porte, il se retourna et la regarda une dernière fois avant de s’en aller. Il savait que plusieurs personnes étaient impliquées dans cette histoire mais elle était la seule que sa sœur avait mentionnée avant de mourir. Il n’avait jamais réussi à trouver les autres et pendant des années, il avait pris son mal en patience afin de mener une vengeance digne du mafieux qu’il était. Lorsqu’il arriva dans sa chambre, il constata qu’il avait un appel de Dimitrio. Il fallait qu’il sorte et c’était pour une mission suicide et malgré ça, il savait qu’il allait revenir dans le but de venger sa sœur afin que son âme puisse reposer en paix. Il alla frapper à la porte de Giorgia qui ne tarda pas à lui ouvrir. « no stai dormendo, ragazzone ? (tu ne dors pas mon grand ? ) » « je vais sortir et je te prie de veiller sur Astrid. Je ne te demande pas de la traiter comme une princesse parce qu’elle ne le mérite pas. je veux juste que tu veilles à ce qu’elle ne quitte pas le palazzo. » « je ne vois pas par quel moyen elle pourrait quitte cette propriété. » « c’est ce que tu dis mais je connais ce genre de personne pour savoir qu’elle est la fille de Lucifer et qu’elle est même capable de se volatiliser. Je veux que tu sois son ombre pendant mon absence. » Il partit se préparer et partit enfin. Il avait hâte de rentrer enfin et de faire ce qu’il avait prévu depuis des années. Il avait omis de dire à Giorgia qu’il fallait des vêtements pour sa prisonnière car, voir sa peau nue était une véritable torture pour lui.
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