CHAPITRE V

1592 Words
Trois jours et toujours rien. Ai-je rêvé de tout cela ou bien c'était une mauvaise plaisanterie dans laquelle je suis tombée pied et poings liés. Dans le cas contraire j'ai eu tout le temps de revenir sur ma décision. Ces trois jours de silence m'ont était bénéfique. J'ai pu réalisé la stupidité de mon acte. Accepter d'épouser un parfait inconnu. Le plus grave dans cette histoire c'est que j'y croyais. Je me voyais déjà en robe blanche (eupal rek). Mon téléphone clignota, mon cœur fit un boom dans ma poitrine. Je suis a fleur de peau nerveuse dès qu'il sonne je me dis c'est lui et j'éprouve de la peur de l'excitation et de la déception lorsque je me rend compte que c'est pas le cas. C'est trois jours on était les plus rude de ma vie. Même ma mère s'en était rendu compte. Elle qui ne rate pas une occasion de me parler de mon célibat. C'est encore pire lorsque je sors et que je lui dit que personne n'a attirer mon attention. - Elle : wa djank khana tay keneu kholou la ? (Chérie personne ne t'a donc regarder ? - Si mais personne qui me plaise vraiment - Degouma dei nena plaire. Yow loula dale chaque jour manei la djiguene day khol kouko beug ko khamnei boko nei damay tale keur gui mounei la allumette mou ngi nii. Ma tabakhate nakh diaral nga mako. Ko beug nak yow, boko nei damay tale keur gui dalay delossi talalei ma mane ak sa pape. ( je te dis et te répète une femme doit épouser un homme qui l'aime et pas un qu'elle aime. S'il t'aime il t'offrira le monde si c'est le contraire il demandera tout le temps et ne donnera jamais rien en retour) - Tu me l'as tellement dit que je ne pourrais pas l'oublier. Mais lolou tamite amoul feneu ko beugoul doko mounieul ( si je ne l'aime pas je ne pourrais jamais le supporter). Je risquerai de m'enfuir au moindre petit problème. Alors que ce n'est pas l'exemple que tu as donné toutes ces années. Je veux un mariage comme le tient - Mais ma chérie mon mariage n'est pas parfait. - Je sais je ne cherche pas la perfection mais l'amour. Et ne sort pas ta phrase comme quoi une femme s'habitue a son mari. - Et pourtant c'est une phrase tellement vraie. Tu sais ma fille chérie l'amour meurt. Après il reste ce quelque chose de plus fort encore que l'amour on connaît la personne par cœur et on l'aime pour cela lolou louko gueune ? Alors que l'on peut aimé passionnément un homme sans jamais le connaître vraiment. Tomber amoureuse folle. Et ce rendre compte par la suite qu'on est amoureuse de l'image qu'on lui a donné. Le résultat final et merdique et on commence à le détester. Pour ce qu'il est vraiment. - Donc tu crois pas au coup de foudre ? - Je crois en « je connais celui que j'aime vraiment ». On l'aime pour ce qu'il est vraiment. - Mais je croyais qu'on dit d'un homme on ne le connais jamais a 100%. - Qui a dit ça ? Bien sûr et dans ces cas la plus de surprise on sait ce qu'il est capable et pas capable de faire. On se prépare en conséquence. S'il te ment tu sais. S'il te trompe tu sais, s'il te dit la vérité tu sais. Boula nekhé nak nga goumba teukhlou (si tu veux tu fais la sourde oreille) tout ce que tu vois tu entends, c'est pas lui c'est les autres  (bamou xeuy ray la nga dei) jusqu'àu jour ou il te tue de misère. J'en étais la de mes réflexions quand on frappa à ma porte. -Wa diank lane la ? (Qu'est-ce qui ce passe ?) Tu n'es pas dans ton assiette c'est temps-ci.  Un dimanche sakh tu n'est pas sorti t'amuser un peu ? Des problèmes au bureau ? Ton bosse te fait toujours des avances ? Ma mère elle me connait trop bien. Rien me concernant ne le lui échappe. - Non même pas on à une stagiaire tanyi au bureau. Il a jeté son dévolu sur elle. - Jusqu'à qu'elle parte  et qu"il revient vers toi. C'est grave. Et tu veux pas changer ? - Lol qui da wowe beut (elle a le sang dans l'œil)elle est la pour un bon moment. J'ai déposé mais bon j'attends toujours. - Alors pourquoi tu stresses lou djot rek yomb. Si tu dois partir se sera vite et bien. - Je ne stresse pas c'est juste que je suis fatiguée. - Hum donc c'est bien. Des nouvelles de Assy. - Elle doit passer d'un instant a l'autre. - Elle va manger avec nous ? - Non on se voit juste un moment. Vu qu'elle n'a que les week-ends avec son mari elle en profite. On sonna à la porte. Je me levais pour aller ouvrir. C'était Assy. Elle se jeta dans mes bras et me fis des bisous sonores sur les deux joues. - Puce nameu nala ( tu m'as manqué.) Je t'ai fait un texto tu l'as pas vu ? Comment va ta mère ? Elle me manque makhala on se voit toujours à l'extérieur. Wa dis moi c quoi ce truc important que tu voulais me dire ? - Maiiiiiiiis entre ba parei.( entre d'abord) Je vous présente Assy la tornade Mme rakadjou en personne. - Tout le monde va bien. Ma mère est à l'intérieur - Wa qui dou sama maman, mère bari bagass bari fem. Ma maman djonguei nameu nala ( celle la c ma maman feeling). - Ma fille mala raw makhala da nga niou bayi. ( tu nous as laissé ) - Boul wokh lolou. Ya ma nei seyeul ba fou dara nekkoul ma degueu sa wokh nekk tchi sey bi rek, diko sey. ( ne dis pas ça seul le mariage me garde loin de toi) - Khalei bi noumou wanei. - Bon c'est pas tout mais j'ai tellement soif. Je me sers à boire et je vous retrouve dans le salon comme moi « fait comme chez toi » keneu dou mako wokh.( personne ne me le dis) Pas la peine de la présenter. Assy et ma seule et unique amie. Plus présente qu'elle il n'y a pas. Elle connaît tous les recoins de la maison on a quasiment grandi ensemble. Je peux compter sur elle en toute circonstance. Parce que je sais qu'elle est la pour moi. Son mariage loin de nous séparer nous à d'avantage rapprocher. On dit qu'une marier et une celib ne traînent pas longtemps ensemble. Pour nous c'était pas le cas on est restée plus soudé que jamais. Elle revint avec un verre de pressea mangue son préféré. - Wa ma best on va dans ta chambre sinon ta mère ne va jamais se reposer. - Qui a dit que je voulais me reposer ??? Vous allez dans la chambre pour djeuw kay. - Shiiiiiiiiii mom nak tem mou mèr. ( elle se fâche) mais ne t'inquiète pas tout ce qu'elle me dira je viens te raconter . - Mane yene ni ngene may def tchuiiiiip. En rigolant sur cette dernière phrase de ma mère nous quittâmes le salon. - Avant de me raconter ce pourquoi on est la. Prête moi un pagne. Ma soumi sama slip bi ( j'enlève mon slip) voilà ce que je vis au quotidien. Elle ouvrit mon armoire rentra dans la salle de bain et revint. - Le truc c'est que Abou (son mari) m'a dit adoré les strings donc j'ai refais ma lingerie en fonction. Mais comme j'ai pas l'habitude. Il me rentre dans les fesses. Alors je profite de ce repis pour l'enlever bou may dem ma solate ko ( à mon départ je vais le remettre)   J'éclate de rire. - Mais tu en porte jamais. - Waw mais c'est ce qui plaît a mon mari. Si ça doit me tuer nama ray. ( que ça me tue) - Si tu meurs il va juste te remplacer . - Donc toi tu me connais  toujours pas. Si je meurs avant lui, je le laisse pas ici. Je vais le hanter. . En plus elle en est capable. -   Alors dis moi. C'est quoi le soucis. - Ben voila. J'ai rencontré quelqu'un. - Dieu a entendu mes prières. Niane na ba dougou BV. Mais depuis quand rencontrer quelqu'un est un problème ? Ton message m'a fait peur. - Ben si tu m'écoutais  tu saurais c'est quoi le soucis. - Si je t'écoute tu vas faire comme d'hab et juste te convaincre que c'est pas le bon. Lui créer des défauts à n'en plus finir et le bloqué de ton tel. Il est marié ? En couple ? En couple c'est pas grave. Il a un petit truc « »  ? - Moh je viens de te dire que c'est nouveau je me suis pas encore intéressé a ses parties intimes - Hiiiiiii tu devrais. Ma chérie palpe la marchandise avant. Doug tchi nonou erreur la (se serai une erreur de pas savoir avant) - Assy le mariage t'a rendu encore plus bavarde tais-toi et écoute moi. - Balma (pardon) parle je n'écoute que toi - Voilà j'ai rencontré un mec et il a tout pour lui. Et je crois que je me sens attiré par lui et tout - Alors ou est le problème ? - - C'est bon continue - Voilà ce qu'il me propose c'est... - Aïda, Aïda... ma mère qui m'appelle - Naam - Tu peux descendre tu as de la visite - Tu attends quelqu'un ? Me dit Assy - Non personne. Je vais voir je reviens Je descends les marches 4/4 j'entre dans le salon et qui je vois confortablement installé dans le beau salon de mes parents ? Ma mère se tourna vers moi. - Brahim à dit qu'il voulait te faire la surprise . - Bonsoir bb.
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