5 juilletJ’ai été porter mon annonce aux journaux. En revenant de faire une course pour ma tante, au commencement de la rue de la Paroisse, près du parc, j’ai croisé le bel inconnu de l’autre jour, accompagné d’un autre jeune homme blond comme lui, mais beaucoup moins bien, à ce qu’il m’a semblé. Le premier m’a regardée au passage, longuement. Et j’ai senti cette maudite rougeur qui me montait aussitôt au visage. Quelle sotte je suis ! Et quel impertinent est ce monsieur ! Cependant, il paraît si distingué ! Et quelle allure ferme, quelle façon fière de porter la tête !