18 juilletJe suis retournée chez la princesse. J’étais à peine assise près d’elle lorsque est apparu son frère. Il alla à elle, l’entoura de ses bras en l’embrassant longuement. – Comment vas-tu, chérie ? – Presque bien aujourd’hui. Mais que c’est gentil à toi de me faire cette surprise, Frantz ! Tu m’avais dit que tu ne pensais pas pouvoir venir aujourd’hui. – J’ai pu, comme tu vois. Nous passerons une bonne soirée, mignonne. Il se détourna vers Mme de Griehl et moi et nous salua. J’enviai l’aisance de la corpulente dame d’honneur, qui plongeait dans sa révérence. Je dus me contenter de m’incliner profondément. En relevant la tête, je rencontrai un regard souriant et plein de bienveillance. – Je suis très heureux que madame votre tante vous ait donné enfin cette autorisation qu’elle

