27 juilletUne semaine a passé. Je me suis rendue chaque jour chez la princesse. Elle m’aime déjà, je le sens et je lui rends bien cette affection. Nos âmes se comprennent, nos goûts sont semblables. Sa santé s’améliore beaucoup et elle sort maintenant à pied, dans le parc, avec Mme de Griehl et moi. La princesse Charlotte et Mme de Warf se joignent parfois à nous. Mais deux fois, c’est le prince Frantz qui nous a accompagnées. Ces jours-là, Mme de Griehl s’est éclipsée. Elle doit savoir à quoi s’en tenir sur les sentiments du prince à son égard. Elle est trop flatteuse, trop rampante. Et puis, ce perpétuel sourire doucereux est horripilant. Mais c’est égal, il faut être lui pour se permettre d’écarter ainsi, avec tant de désinvolture, ceux qui lui déplaisent.
Il occupe maintenant l’appart
