III CROISEREL NE PERD PAS UNE MINUTE III CROISEREL NE PERD PAS UNE MINUTEDix heures sonnaient à la petite église de la place du Marché, lorsque le commissaire franchit le seuil de la gendarmerie de Viroflay. Il existe chez les gens de la même profession une sorte d’air de famille qui fait qu’ils se reconnaissent tout de suite. Empruntant le trench-coat et la casquette de Croiserel, un boucher, un horloger, un fonctionnaire, un acteur de théâtre serait entré à la gendarmerie, que des regards méfiants eussent accueilli son arrivée. Le policier, tout au contraire, fut salué par un gendarme qui s’apprêtait à monter à cheval et avant même qu’il eût demandé quoi que ce fût, le chemin du bureau du capitaine lui fut indiqué. Sans avoir montré un papier ni donné une explication, simplement par s

