II RUE DE LA COMÈTE II RUE DE LA COMÈTELe lendemain matin, vers huit heures, le commissaire Croiserel débarquait à la gare de Viroflay. Toute la nuit, un vent de tempête avait soufflé. À l’aube, une pluie fine et glacée lui avait succédé. « Ça change avec la Côte d’Azur » murmura le commissaire en faisant des détours pour éviter les flaques parsemées sur le quai. Il était vêtu d’un trench-coat doublé d’une peau de mouton. Une casquette grise le coiffait. À cette heure, sous la pluie, Viroflay n’a rien d’attrayant. En sortant de la gare, le commissaire descendit une avenue boueuse, bordée de petits pavillons d’aspect triste. La trompe d’une automobile de boulanger résonnait dans la rue déserte. De temps en temps, il croisait un passant, caché sous un parapluie, dont la principale préocc

